Les propos du Président français, Emmanuel Macron, ont provoqué un torrent de réactions en Algérie. A tous les niveaux ces réactions, énergiques, ont été unanimes à condamner cette attitude d'un Président français envers l'Algérie. Les propos du Président français, Emmanuel Macron, ont provoqué un torrent de réactions en Algérie. A tous les niveaux ces réactions, énergiques, ont été unanimes à condamner cette attitude d'un Président français envers l'Algérie. Une attitude qui a d'ailleurs eu des incidences graves sur les relations entre les deux pays. Des relations qui connaissent une véritable crise d'une grande ampleur. Cette colère du côté algérien s'est notamment illustrée par des voix qui ont réclamé la relance du projet de loi criminalisant le colonialisme. A l'assemblée populaire nationale (APN) l'effervescence est en train de gagner certains députés qui, tout en condamnant les propos du Président Macron, estiment aussi que le moment est venu de relancer le projet de loi relatif à la criminalisation du colonialisme. En effet le groupe parlementaire du MSP s'est en effet montré très actif à ce propos puisque des députés affiliés à ce mouvement islamiste se montrent mobilisés pour réaliser cet objectif. Au sein des députés l'on se montre très sensible à cette question. Dans d'autres groupes parlementaires cette idée est largement partagée et il n'est pas exclu que des consultations soient engagées dans un avenir très proche afin de rapprocher les points de vue des uns et des autres. Mais, si les députés semblent chauds à l'idée de criminaliser le colonialisme à travers une loi ils n'ignorent pas cependant que cela reste tributaire de l'évolution des relations entre l'Algérie et la France, mais surtout des "orientations qui pourraient venir d'en haut". En somme pour les députés de la majorité cette question sensible relève exclusivement des intentions du pouvoir politique et avant de passer à l'acte le feu vert de ce dernier est nécessaire. En tout cas c'est là le constat général dressé par des députés affiliés aux partis comme le FLN ou le RND qui forment, avec les indépendants, le front El Moustakbal et le mouvement El Bina, la majorité parlementaire qui soutient le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Au vu de la tournure prise par les événements, les députés de la majorité font preuve d'optimisme quant à l'aboutissement de ce projet contrairement aux fois précédentes. Pour rappel, en effet, un projet de loi criminalisant le colonialisme a bel et bien été élaboré par le passé, mais il n'a pas eu les faveurs du pouvoir politique et a été, ainsi, mis dans les tiroirs. C'était lors de la législature entre 2007 et 2012 à l'époque ou Abdelaziz Ziari présidait aux destinées de l'APN. Un député FLN a pris l'initiative et a réussi à sensibiliser ses pairs d'autres groupes parlementaires. Plus d'une centaine de députés ont alors apposé leurs signatures sur le document qui a été adressé au bureau de la chambre basse du Parlement comme le stipule le règlement intérieur de l'Assemblée. Mais Abdelaziz Ziari et son bureau n'ont pas donné suite au projet en question. A l'époque il se disait que le pouvoir politique, qu'incarnait le Président Abdelaziz Bouteflika, s'était fermement opposé au projet de loi. Il faut aussi rappeler que cette initiative des députés se voulait une réaction à la loi française glorifiant le colonialisme promulguée quelques années plus tôt. Dans cette loi les parlementaires français ont, contre tout bon sens, estimé que le colonialisme a des aspects positifs. Ceci a provoqué l'ire dans les anciennes colonies françaises. Avec ce grave faux-pas du Président français, qui est allé jusqu'à s'interroger sur l'existence de la nation algérienne, la coupe semble pleine du côté algérien. Ce d'autant que le Président français n'a eu de cesse de répéter que son pays n'allait pas faire repentance des crimes commis par le colonialisme encore moins présenter des excuses. Une attitude qui a d'ailleurs eu des incidences graves sur les relations entre les deux pays. Des relations qui connaissent une véritable crise d'une grande ampleur. Cette colère du côté algérien s'est notamment illustrée par des voix qui ont réclamé la relance du projet de loi criminalisant le colonialisme. A l'assemblée populaire nationale (APN) l'effervescence est en train de gagner certains députés qui, tout en condamnant les propos du Président Macron, estiment aussi que le moment est venu de relancer le projet de loi relatif à la criminalisation du colonialisme. En effet le groupe parlementaire du MSP s'est en effet montré très actif à ce propos puisque des députés affiliés à ce mouvement islamiste se montrent mobilisés pour réaliser cet objectif. Au sein des députés l'on se montre très sensible à cette question. Dans d'autres groupes parlementaires cette idée est largement partagée et il n'est pas exclu que des consultations soient engagées dans un avenir très proche afin de rapprocher les points de vue des uns et des autres. Mais, si les députés semblent chauds à l'idée de criminaliser le colonialisme à travers une loi ils n'ignorent pas cependant que cela reste tributaire de l'évolution des relations entre l'Algérie et la France, mais surtout des "orientations qui pourraient venir d'en haut". En somme pour les députés de la majorité cette question sensible relève exclusivement des intentions du pouvoir politique et avant de passer à l'acte le feu vert de ce dernier est nécessaire. En tout cas c'est là le constat général dressé par des députés affiliés aux partis comme le FLN ou le RND qui forment, avec les indépendants, le front El Moustakbal et le mouvement El Bina, la majorité parlementaire qui soutient le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Au vu de la tournure prise par les événements, les députés de la majorité font preuve d'optimisme quant à l'aboutissement de ce projet contrairement aux fois précédentes. Pour rappel, en effet, un projet de loi criminalisant le colonialisme a bel et bien été élaboré par le passé, mais il n'a pas eu les faveurs du pouvoir politique et a été, ainsi, mis dans les tiroirs. C'était lors de la législature entre 2007 et 2012 à l'époque ou Abdelaziz Ziari présidait aux destinées de l'APN. Un député FLN a pris l'initiative et a réussi à sensibiliser ses pairs d'autres groupes parlementaires. Plus d'une centaine de députés ont alors apposé leurs signatures sur le document qui a été adressé au bureau de la chambre basse du Parlement comme le stipule le règlement intérieur de l'Assemblée. Mais Abdelaziz Ziari et son bureau n'ont pas donné suite au projet en question. A l'époque il se disait que le pouvoir politique, qu'incarnait le Président Abdelaziz Bouteflika, s'était fermement opposé au projet de loi. Il faut aussi rappeler que cette initiative des députés se voulait une réaction à la loi française glorifiant le colonialisme promulguée quelques années plus tôt. Dans cette loi les parlementaires français ont, contre tout bon sens, estimé que le colonialisme a des aspects positifs. Ceci a provoqué l'ire dans les anciennes colonies françaises. Avec ce grave faux-pas du Président français, qui est allé jusqu'à s'interroger sur l'existence de la nation algérienne, la coupe semble pleine du côté algérien. Ce d'autant que le Président français n'a eu de cesse de répéter que son pays n'allait pas faire repentance des crimes commis par le colonialisme encore moins présenter des excuses.