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Le professeur Belhadj livre un constat alarmant
Covid-19 et vaccination
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 10 - 2021

Ils se comptent par millions, les enseignants, les étudiants, les fonctionnaires ou encore les travailleurs qui ne sont pas encore vaccinés.
Ils se comptent par millions, les enseignants, les étudiants, les fonctionnaires ou encore les travailleurs qui ne sont pas encore vaccinés.
Cette situation ne manque pas d'inquiéter les professionnels de la santé. "Nous lançons encore une fois, un nouvel appel, particulièrement en direction de la population active, dans les secteurs tels que l'enseignement, y compris les étudiants, ou les secteurs économiques public et privé, à se faire vacciner", exhorte le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha, président du syndicat des enseignants professeurs et chercheurs universitaires, hier matin, dans l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Le professeur Rachid Belhadj met en garde contre la baisse d'engouement pour la vaccination, en raison de la réduction du nombre de contaminations quotidiennes. Son constat : "Lorsqu'il y a plus de cas, plus de décès et plus d'angoisse, les gens vont aller se faire vacciner. Maintenant, nous sommes dans une situation d'accalmie, avec moins de décès, moins de cas et moins de
personnes hospitalisées, on est à un taux très faible de vaccination". L'objectif de vacciner 30 à 35 millions d'Algériens d'ici le mois de décembre semble difficile à atteindre, regrette le professeur Rachid Belhadj. "À ce rythme-là, nous ne pourrons jamais l'atteindre", prévient-il. Pour autant, il estime qu'il "ne faut pas baisser les bras et continuer à sensibiliser la population". Moins de 4 % des étudiants vaccinés Pour lui, "le danger se situe dans les secteurs où il y a des masses de personnels". Il cite en exemple l'Enseignement supérieur : "Nous avons deux millions d'étudiants, moins de 4 % d'entre eux sont vaccinés". Ceci inquiète, car "les étudiants en médecine sont en contact avec les patients dans les hôpitaux", rappelle le professeur Rachid Belhadj. Il n'exclut pas l'option "de l'obligation de vaccination pour les personnels de santé ou l'instauration du pass sanitaire pour certains secteurs sensibles", afin de protéger la population. "Ceci est en vigueur même dans les pays les plus démocratiques", argumente-t-il.
"Nous ne sommes pas à l'abri d'une 4e vague"
Il met en garde contre le relâchement dans le respect du protocole sanitaire obligatoire à savoir, la distanciation physique et le port du masque. "Les gens ne respectent plus les gestes barrières", alerte le spécialiste. Il regrette également certains comportements constatés, y compris dans les rangs du personnel de santé. "Ce n'est pas éthique, ni déontologique, que des gens qui ont refusé le vaccin, demandent maintenant à se faire administrer un vaccin précis pour pouvoir effectuer leurs démarches de demandes de visas", s'indigne le professeur Rachid Belhadj.
Cette situation ne manque pas d'inquiéter les professionnels de la santé. "Nous lançons encore une fois, un nouvel appel, particulièrement en direction de la population active, dans les secteurs tels que l'enseignement, y compris les étudiants, ou les secteurs économiques public et privé, à se faire vacciner", exhorte le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha, président du syndicat des enseignants professeurs et chercheurs universitaires, hier matin, dans l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Le professeur Rachid Belhadj met en garde contre la baisse d'engouement pour la vaccination, en raison de la réduction du nombre de contaminations quotidiennes. Son constat : "Lorsqu'il y a plus de cas, plus de décès et plus d'angoisse, les gens vont aller se faire vacciner. Maintenant, nous sommes dans une situation d'accalmie, avec moins de décès, moins de cas et moins de
personnes hospitalisées, on est à un taux très faible de vaccination". L'objectif de vacciner 30 à 35 millions d'Algériens d'ici le mois de décembre semble difficile à atteindre, regrette le professeur Rachid Belhadj. "À ce rythme-là, nous ne pourrons jamais l'atteindre", prévient-il. Pour autant, il estime qu'il "ne faut pas baisser les bras et continuer à sensibiliser la population". Moins de 4 % des étudiants vaccinés Pour lui, "le danger se situe dans les secteurs où il y a des masses de personnels". Il cite en exemple l'Enseignement supérieur : "Nous avons deux millions d'étudiants, moins de 4 % d'entre eux sont vaccinés". Ceci inquiète, car "les étudiants en médecine sont en contact avec les patients dans les hôpitaux", rappelle le professeur Rachid Belhadj. Il n'exclut pas l'option "de l'obligation de vaccination pour les personnels de santé ou l'instauration du pass sanitaire pour certains secteurs sensibles", afin de protéger la population. "Ceci est en vigueur même dans les pays les plus démocratiques", argumente-t-il.
"Nous ne sommes pas à l'abri d'une 4e vague"
Il met en garde contre le relâchement dans le respect du protocole sanitaire obligatoire à savoir, la distanciation physique et le port du masque. "Les gens ne respectent plus les gestes barrières", alerte le spécialiste. Il regrette également certains comportements constatés, y compris dans les rangs du personnel de santé. "Ce n'est pas éthique, ni déontologique, que des gens qui ont refusé le vaccin, demandent maintenant à se faire administrer un vaccin précis pour pouvoir effectuer leurs démarches de demandes de visas", s'indigne le professeur Rachid Belhadj.


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