En multipliant les déclarations sur l'Alliance présidentielle, le président du MSP, qui donne l'impression que quelque chose ne tourne pas rond au sein de ce groupe politique, est en train d'irriter ses deux partenaires que sont le FLN et le RND. En multipliant les déclarations sur l'Alliance présidentielle, le président du MSP, qui donne l'impression que quelque chose ne tourne pas rond au sein de ce groupe politique, est en train d'irriter ses deux partenaires que sont le FLN et le RND. Si lors de l‘allocution prononcée devant les membres du Madjliss Echourra de son parti, jeudi dernier, Bouguerra Soltani a proposé seulement la révision de la charte de l‘Alliance présidentielle, faisant allusion à l‘extension de ses structures à l‘échelle locale, avant-hier, il est monté d‘un cran. Dans une conférence de presse, il a en effet déclaré que «l‘Alliance présidentielle est minée par les égoïsmes politiques» avant de décocher des fléchettes sur ses deux partenaires accusés d‘avoir rejeté l‘offre de son mouvement de confectionner des listes communes lors des élections locales et d‘avoir mis de côté la coordination lorsque il a été question de répartir les commissions permanentes de l‘APN. Le FLN, comme d‘ailleurs le RND, sont sur la même longueur d‘onde s‘agissant de leur réaction par rapport à ces critiques de leur allié au sein de l‘alliance. «C‘est un discours partisan et politique qui n‘a aucun rapport avec l‘Alliance présidentielle» a déclaré Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN en charge du département de l‘information. En d‘autres termes, pour ce membre de la direction du vieux parti, ce discours est beaucoup plus destiné aux militants et cadres du MSP en ce sens qu‘il obéit à des impératifs internes propres à cette formation politique. «C‘est pourquoi nous ne lui accordons aucun intérêt» ajoute Bouhadja, contacté hier par téléphone. Car pour notre interlocuteur «c‘est au sein des structures de l‘Alliance qu‘il faut faire des propositions et force est de dire, qu‘hélas, ce n‘est pas le cas». Un point de vue que partage amplement le RND. Le porte-parole de ce parti, très irrité, a d‘abord refusé de faire le moindre commentaire sur les propos de Bouguerra Soltani avant de se raviser en déclarant que « c‘est un responsable politique et de tels propos devraient se faire à l‘intérieur des structures et des instances de l‘Alliance présidentielle». Pour Miloud Chorfi, porte-parole du parti de Ahmed Ouyahia, joint à son tour hier, «c‘est le seul cadre approprié pour poser les problèmes et faire des propositions».Par conséquent il a dit rejeter «les déclarations en PCV ». Les observateurs restent dubitatifs quant aux motifs réels qui poussent le leader du MSP à faire de telles déclarations ce d‘autant que, parallèlement, il ne rate jamais l‘occasion de louer les mérites de ce groupement politique. Bouguerra Soltani, qui s‘apprête à recevoir la présidence tournante de l‘Alliance présidentielle des mains du FLN- le sommet se tiendra probablement après l‘adoption par la nouvelle assemblée du projet de programme du gouvernement le 28 juin prochain- aura fort à faire avec Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia qui, certainement, ne manqueront pas, en la circonstance, de lui demander des comptes. A. S. Si lors de l‘allocution prononcée devant les membres du Madjliss Echourra de son parti, jeudi dernier, Bouguerra Soltani a proposé seulement la révision de la charte de l‘Alliance présidentielle, faisant allusion à l‘extension de ses structures à l‘échelle locale, avant-hier, il est monté d‘un cran. Dans une conférence de presse, il a en effet déclaré que «l‘Alliance présidentielle est minée par les égoïsmes politiques» avant de décocher des fléchettes sur ses deux partenaires accusés d‘avoir rejeté l‘offre de son mouvement de confectionner des listes communes lors des élections locales et d‘avoir mis de côté la coordination lorsque il a été question de répartir les commissions permanentes de l‘APN. Le FLN, comme d‘ailleurs le RND, sont sur la même longueur d‘onde s‘agissant de leur réaction par rapport à ces critiques de leur allié au sein de l‘alliance. «C‘est un discours partisan et politique qui n‘a aucun rapport avec l‘Alliance présidentielle» a déclaré Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN en charge du département de l‘information. En d‘autres termes, pour ce membre de la direction du vieux parti, ce discours est beaucoup plus destiné aux militants et cadres du MSP en ce sens qu‘il obéit à des impératifs internes propres à cette formation politique. «C‘est pourquoi nous ne lui accordons aucun intérêt» ajoute Bouhadja, contacté hier par téléphone. Car pour notre interlocuteur «c‘est au sein des structures de l‘Alliance qu‘il faut faire des propositions et force est de dire, qu‘hélas, ce n‘est pas le cas». Un point de vue que partage amplement le RND. Le porte-parole de ce parti, très irrité, a d‘abord refusé de faire le moindre commentaire sur les propos de Bouguerra Soltani avant de se raviser en déclarant que « c‘est un responsable politique et de tels propos devraient se faire à l‘intérieur des structures et des instances de l‘Alliance présidentielle». Pour Miloud Chorfi, porte-parole du parti de Ahmed Ouyahia, joint à son tour hier, «c‘est le seul cadre approprié pour poser les problèmes et faire des propositions».Par conséquent il a dit rejeter «les déclarations en PCV ». Les observateurs restent dubitatifs quant aux motifs réels qui poussent le leader du MSP à faire de telles déclarations ce d‘autant que, parallèlement, il ne rate jamais l‘occasion de louer les mérites de ce groupement politique. Bouguerra Soltani, qui s‘apprête à recevoir la présidence tournante de l‘Alliance présidentielle des mains du FLN- le sommet se tiendra probablement après l‘adoption par la nouvelle assemblée du projet de programme du gouvernement le 28 juin prochain- aura fort à faire avec Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia qui, certainement, ne manqueront pas, en la circonstance, de lui demander des comptes. A. S.