Les trois partis de l'Alliance présidentielle auront dans l'après-midi d'aujourd'hui une rencontre au sommet au siège du MSP. Les trois partis de l'Alliance présidentielle auront dans l'après-midi d'aujourd'hui une rencontre au sommet au siège du MSP. Ce conclave sera d'abord l'occasion pour le FLN de transmettre le relais de la présidence tournante au MSP. Le vieux parti, qui a eu à présider aux destinées de ce groupe politique, durant plus de six mois, soit largement plus que les trois mois réglementaires de la présidence tournante, présentera le bilan des activités durant cette période. En vérité, toute l'action de l'Alliance présidentielle durant cette période était essentiellement centrée sur l'élection présidentielle du 9 avril passé. Les trois partis, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP, ont été les principaux artisans de la reconduction de Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Ils ont, en effet, animé, en compagnie de nombreuses organisations et associations nationales, la campagne électorale à son profit. Lors du sommet du 13 mai, consacré exclusivement à cet événement politique, Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Bouguerra Soltani, ont dressé un bilan positif de l'action commune et ce, comparativement à la campagne électorale de 2004 marquée, de l'aveu même des partis de l'Alliance présidentielle, d'un manque flagrant de coordination. Le tir a donc été rectifié cette fois-ci. Cette "union sacrée" s'est aussi vérifiée lors de la présentation du plan d'action du gouvernement devant l'APN par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Les députés des trois partis, qui disposent de la majorité absolue à la Chambre basse, ont fait front commun contre les critiques de leurs pairs de l'opposition et ont, après un débat de plusieurs jours, adoptés ce plan d'action qui est passé comme une lettre à la poste. Cependant, cela ne veut point dire que les positions de ces trois formations sont identiques à chaque fois car, sur quelques questions sensibles, des divergences sont remontées à la surface. Tout récemment, une polémique à distance et par medias interposés a opposé Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia. Les deux premiers responsables du FLN et du RND ont, en effet, fait étalage de leurs divergences à propos de la question de l'amnistie générale. Ainsi et alors que le patron du vieux parti n'a jamais fait mystère de son penchant pour l'amnistie générale, le secrétaire général du RND a, lui, soutenu que "la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ne prévoit pas d'amnistie générale". Cela dit, le sommet d'aujourd'hui intervient dans un contexte marqué par les dernières déclarations du président du MSP, qui a critiqué ses deux alliés. Bouguerra Soltani a reproché au FLN et au RND de n'avoir pas répondu favorablement à ses incessants appels pour promouvoir l'Alliance présidentielle en un véritable partenariat politique. Ces deux derniers partis se suffisent apparemment de la configuration actuelle de ce groupe politique. "On est déjà partenaire au gouvernement et au parlement", a indiqué hier Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN en guise de réponse aux sollicitations répétées du MSP. Il est certain que Bouguerra Soltani, qui a déclaré : "Ce partenariat politique, nous allons le réaliser à la base", reviendra à la charge aujourd'hui. Ce conclave sera d'abord l'occasion pour le FLN de transmettre le relais de la présidence tournante au MSP. Le vieux parti, qui a eu à présider aux destinées de ce groupe politique, durant plus de six mois, soit largement plus que les trois mois réglementaires de la présidence tournante, présentera le bilan des activités durant cette période. En vérité, toute l'action de l'Alliance présidentielle durant cette période était essentiellement centrée sur l'élection présidentielle du 9 avril passé. Les trois partis, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP, ont été les principaux artisans de la reconduction de Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Ils ont, en effet, animé, en compagnie de nombreuses organisations et associations nationales, la campagne électorale à son profit. Lors du sommet du 13 mai, consacré exclusivement à cet événement politique, Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Bouguerra Soltani, ont dressé un bilan positif de l'action commune et ce, comparativement à la campagne électorale de 2004 marquée, de l'aveu même des partis de l'Alliance présidentielle, d'un manque flagrant de coordination. Le tir a donc été rectifié cette fois-ci. Cette "union sacrée" s'est aussi vérifiée lors de la présentation du plan d'action du gouvernement devant l'APN par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Les députés des trois partis, qui disposent de la majorité absolue à la Chambre basse, ont fait front commun contre les critiques de leurs pairs de l'opposition et ont, après un débat de plusieurs jours, adoptés ce plan d'action qui est passé comme une lettre à la poste. Cependant, cela ne veut point dire que les positions de ces trois formations sont identiques à chaque fois car, sur quelques questions sensibles, des divergences sont remontées à la surface. Tout récemment, une polémique à distance et par medias interposés a opposé Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia. Les deux premiers responsables du FLN et du RND ont, en effet, fait étalage de leurs divergences à propos de la question de l'amnistie générale. Ainsi et alors que le patron du vieux parti n'a jamais fait mystère de son penchant pour l'amnistie générale, le secrétaire général du RND a, lui, soutenu que "la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ne prévoit pas d'amnistie générale". Cela dit, le sommet d'aujourd'hui intervient dans un contexte marqué par les dernières déclarations du président du MSP, qui a critiqué ses deux alliés. Bouguerra Soltani a reproché au FLN et au RND de n'avoir pas répondu favorablement à ses incessants appels pour promouvoir l'Alliance présidentielle en un véritable partenariat politique. Ces deux derniers partis se suffisent apparemment de la configuration actuelle de ce groupe politique. "On est déjà partenaire au gouvernement et au parlement", a indiqué hier Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN en guise de réponse aux sollicitations répétées du MSP. Il est certain que Bouguerra Soltani, qui a déclaré : "Ce partenariat politique, nous allons le réaliser à la base", reviendra à la charge aujourd'hui.