Des élus de onze formations politiques se réuniront aujourd'hui, au siège du PRA à Alger, dans la perspective de trouver un consensus sur les modalités à même de rejeter les récentes mesures introduites dans le projet de loi électorale, a indiqué Ali Hocine, secrétaire général par intérim du Mouvement démocratique et social (MDS), jeudi dernier, au terme des travaux de son conseil national. Ce dernier, consacré à l'évaluation des résultats des élections législatives du 17 mai dernier, est sanctionné par la rédaction d'un document, avalisé par les différents membres qui ont pris part à la réunion. Le document en question, dont nous détenons une copie, outre l'évaluation des résultats des législatives, s'est étalé sur les questions organiques et financières, les dissensions internes qui minent le parti, la question des alliances avec les forces républicaines et démocratiques ainsi que sur la préparation des échéances futures, à l'instar des prochaines élections locales et du congrès. Sur ce registre, le congrès devrait survenir à la rentrée sociale, pour pouvoir participer aux locales, mais, avant, il faudra régler la question de la légitimité au sein du mouvement et aplanir les différends entre les deux ailes antagonistes. Cependant, les nouvelles mesures introduites dans la loi électorale pourraient sérieusement compromettre la participation du MDS — au même titre d'ailleurs que plusieurs autres partis — aux élections locales de novembre prochain. C'est dans ce sens d'ailleurs que s'inscrit la réunion prévue cet après-midi au siège du PRA, dans une ultime tentative de rapprocher les visions des différents partis signataires de la pétition de rejet de la révision de la loi électorale. Par ailleurs, une autre rencontre est prévue «incessamment» avec l'ANR et l'UDR, lit-on dans le document du MDS. Elle s'articulera sur l'éventualité de raviver cette alliance en perspective des prochaines élections locales, bien que l'expérience des législatives se soit avérée infructueuse, face au refus des autres partenaires de confectionner des listes communes avec le MDS aile-Ali Hocine, qui n'a récolté finalement qu'un seul siège à l'hémicycle dans la wilaya de Mascara. L'ANR et l'UDR ont connu pratiquement le même sort. Le MDS, aile-Ali Hocine, justifie sa déconvenue lors des dernières législatives par le fait qu'il participe pour la première fois aux élections, «dans une situation particulière marquée par la confusion due à la crise interne et à la démobilisation induite dans ses rangs». Néanmoins, il en tire les dividendes d'une abstention massive exprimée par le peuple, synonyme, selon le MDS, d'une forte démobilisation d'une société qui rompt avec le débat. Quant aux résultats, qui sont «le fruit pourri d'un long processus», ils véhiculent les prémices d'une reconfiguration politique, voire un tournant significatif, avec notamment le recul des islamistes des assemblées élues, et la fracture consommée entre la société et les partis censés la représenter. Des élus de onze formations politiques se réuniront aujourd'hui, au siège du PRA à Alger, dans la perspective de trouver un consensus sur les modalités à même de rejeter les récentes mesures introduites dans le projet de loi électorale, a indiqué Ali Hocine, secrétaire général par intérim du Mouvement démocratique et social (MDS), jeudi dernier, au terme des travaux de son conseil national. Ce dernier, consacré à l'évaluation des résultats des élections législatives du 17 mai dernier, est sanctionné par la rédaction d'un document, avalisé par les différents membres qui ont pris part à la réunion. Le document en question, dont nous détenons une copie, outre l'évaluation des résultats des législatives, s'est étalé sur les questions organiques et financières, les dissensions internes qui minent le parti, la question des alliances avec les forces républicaines et démocratiques ainsi que sur la préparation des échéances futures, à l'instar des prochaines élections locales et du congrès. Sur ce registre, le congrès devrait survenir à la rentrée sociale, pour pouvoir participer aux locales, mais, avant, il faudra régler la question de la légitimité au sein du mouvement et aplanir les différends entre les deux ailes antagonistes. Cependant, les nouvelles mesures introduites dans la loi électorale pourraient sérieusement compromettre la participation du MDS — au même titre d'ailleurs que plusieurs autres partis — aux élections locales de novembre prochain. C'est dans ce sens d'ailleurs que s'inscrit la réunion prévue cet après-midi au siège du PRA, dans une ultime tentative de rapprocher les visions des différents partis signataires de la pétition de rejet de la révision de la loi électorale. Par ailleurs, une autre rencontre est prévue «incessamment» avec l'ANR et l'UDR, lit-on dans le document du MDS. Elle s'articulera sur l'éventualité de raviver cette alliance en perspective des prochaines élections locales, bien que l'expérience des législatives se soit avérée infructueuse, face au refus des autres partenaires de confectionner des listes communes avec le MDS aile-Ali Hocine, qui n'a récolté finalement qu'un seul siège à l'hémicycle dans la wilaya de Mascara. L'ANR et l'UDR ont connu pratiquement le même sort. Le MDS, aile-Ali Hocine, justifie sa déconvenue lors des dernières législatives par le fait qu'il participe pour la première fois aux élections, «dans une situation particulière marquée par la confusion due à la crise interne et à la démobilisation induite dans ses rangs». Néanmoins, il en tire les dividendes d'une abstention massive exprimée par le peuple, synonyme, selon le MDS, d'une forte démobilisation d'une société qui rompt avec le débat. Quant aux résultats, qui sont «le fruit pourri d'un long processus», ils véhiculent les prémices d'une reconfiguration politique, voire un tournant significatif, avec notamment le recul des islamistes des assemblées élues, et la fracture consommée entre la société et les partis censés la représenter.