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Le cas de l'Algérie en question
Classification des universités
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 06 - 2007

L'Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediene de Bab -Ezzouar intervient dans le débat qui commence à s'ébaucher sur le rang des établissements d'enseignement supérieur algériens dans le monde. C'est à la suite de la cérémonie de remise des diplômes de l'Université d'Alger que la question a été posée. Cet enseignement est-il au niveau des meilleurs ?
Le vice-recteur de l'USTHB note que « le classement des 3.000 universités dans le monde présente incontestablement un intérêt et doit inciter chaque université qui y figure ou qui n'y figure pas à une analyse interne» «Il y va de soi que l'impact commercial de ce classement n'est pas négligeable surtout pour l'université privée ou les universités qui demandent des droits d'inscription élevés» M.Akretche se prononce sur la qualité des sites des universités algériennes au demeurant «très variable et ne correspondant pas nécessairement aux activités scientifiques de chaque université,» si vous consultez le site scirus.com qui donne le listing des publications universitaires scientifiques qui paraissent dans une liste de revues fixées, on obtient les informations suivantes : universités de Tlemcen, 127 articles publiés Annaba, 206; Alger, 506;Batna, 45; Blida, 80; M'sila, 86; USTO, 434 ; USTHB 435 ; Oran, 365 ; Constantine, 432 ; Boumerdès, 48 ; Tizi-ouzou, 81 »
Le nombre de publications et de communications des enseignants chercheurs de L'Usthb, entre 2000-2005 est respectivement de 765 et 2.923.
Les autres indicateurs importants de l'activité scientifique sont le nombre de thèses de doctorat d'Etat et de magisters soutenus : «A titre d'information, 39 doctorats et doctorats d'Etat ont été soutenus en 2006, à Bab-Ezzouar ainsi que 167 magisters. De 1991 à ce jour, 354 doctorats d'Etat et doctorats ont étés soutenus à l'USTHB ainsi que 1.809 magisters. De 2000 à 2006, la croissance est plus nette, 193 doctorats et 909 magisters.»
Si les Universités algériennes forment, tant bien que mal, des docteurs d'Etat et des docteurs dans de nombreuses disciplines scientifiques, il y a lieu de noter que les enseignants chercheurs algériens travaillent dans des conditions qui frisent le dénuement…Toutefois, le rectorat d'Alger avait lancé la réflexion sur le système LMD qui intègre, comme cela se passe dans les universités américaines et européennes, le partenariat mutuellement avantageux entre entreprises et universités. Ce système est en cours de mise en place dans nos universités.
Le vice-recteur ajoute que «nous savons que les résultats d'une université ne sont pas uniquement une affaire de statistiques, mais ces indications sont utiles puisque les différents classements évoqués ne sont que des croisements statistiques». L'argument le plus répandu est que le niveau a baissé. Mais on ne peut réduire l'argumentaire à cette impression que laissent les classements des sites étrangers. Si ces classements sont discutables, "leur mérite est d'inciter nos universités à une culture de l'évaluation d'une part, et à améliorer leur communication d'autre part ; il serait plus utile que les universités algériennes ouvrent ce chantier».
La démocratisation de l'enseignement et plus particulièrement celle de l'enseignement supérieur est une garantie de progrès social. La question des coûts est sérieuse, mais sera plus justement traitée si les travaux de recherche de nos universitaires étaient exploités et si le gouvernement assume ses responsabilités en matière de formation supérieure. Avant toute chose, il y a lieu de réactiver le comité d'évaluation qui ne se réunit plus….
L'Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediene de Bab -Ezzouar intervient dans le débat qui commence à s'ébaucher sur le rang des établissements d'enseignement supérieur algériens dans le monde. C'est à la suite de la cérémonie de remise des diplômes de l'Université d'Alger que la question a été posée. Cet enseignement est-il au niveau des meilleurs ?
Le vice-recteur de l'USTHB note que « le classement des 3.000 universités dans le monde présente incontestablement un intérêt et doit inciter chaque université qui y figure ou qui n'y figure pas à une analyse interne» «Il y va de soi que l'impact commercial de ce classement n'est pas négligeable surtout pour l'université privée ou les universités qui demandent des droits d'inscription élevés» M.Akretche se prononce sur la qualité des sites des universités algériennes au demeurant «très variable et ne correspondant pas nécessairement aux activités scientifiques de chaque université,» si vous consultez le site scirus.com qui donne le listing des publications universitaires scientifiques qui paraissent dans une liste de revues fixées, on obtient les informations suivantes : universités de Tlemcen, 127 articles publiés Annaba, 206; Alger, 506;Batna, 45; Blida, 80; M'sila, 86; USTO, 434 ; USTHB 435 ; Oran, 365 ; Constantine, 432 ; Boumerdès, 48 ; Tizi-ouzou, 81 »
Le nombre de publications et de communications des enseignants chercheurs de L'Usthb, entre 2000-2005 est respectivement de 765 et 2.923.
Les autres indicateurs importants de l'activité scientifique sont le nombre de thèses de doctorat d'Etat et de magisters soutenus : «A titre d'information, 39 doctorats et doctorats d'Etat ont été soutenus en 2006, à Bab-Ezzouar ainsi que 167 magisters. De 1991 à ce jour, 354 doctorats d'Etat et doctorats ont étés soutenus à l'USTHB ainsi que 1.809 magisters. De 2000 à 2006, la croissance est plus nette, 193 doctorats et 909 magisters.»
Si les Universités algériennes forment, tant bien que mal, des docteurs d'Etat et des docteurs dans de nombreuses disciplines scientifiques, il y a lieu de noter que les enseignants chercheurs algériens travaillent dans des conditions qui frisent le dénuement…Toutefois, le rectorat d'Alger avait lancé la réflexion sur le système LMD qui intègre, comme cela se passe dans les universités américaines et européennes, le partenariat mutuellement avantageux entre entreprises et universités. Ce système est en cours de mise en place dans nos universités.
Le vice-recteur ajoute que «nous savons que les résultats d'une université ne sont pas uniquement une affaire de statistiques, mais ces indications sont utiles puisque les différents classements évoqués ne sont que des croisements statistiques». L'argument le plus répandu est que le niveau a baissé. Mais on ne peut réduire l'argumentaire à cette impression que laissent les classements des sites étrangers. Si ces classements sont discutables, "leur mérite est d'inciter nos universités à une culture de l'évaluation d'une part, et à améliorer leur communication d'autre part ; il serait plus utile que les universités algériennes ouvrent ce chantier».
La démocratisation de l'enseignement et plus particulièrement celle de l'enseignement supérieur est une garantie de progrès social. La question des coûts est sérieuse, mais sera plus justement traitée si les travaux de recherche de nos universitaires étaient exploités et si le gouvernement assume ses responsabilités en matière de formation supérieure. Avant toute chose, il y a lieu de réactiver le comité d'évaluation qui ne se réunit plus….


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