L'ouverture totale à la concurrence, hier, du marché européen de l'électricité et du gaz, met fin au monopole des historiques EDF (électricité) et GDF (gaz) sur le marché français. Mais un sondage de l'institut CSA relève que seulement 1% des consommateurs français, sur un total de 25 millions de clients particuliers pour EDF et 11 millions pour GDF, envisagent de changer de fournisseur d'électricité. Ils affichent une prudence face à cette libéralisation qui, pour la moitié d'entre eux, annonce une hausse des prix. EDF et GDF pratiquent des tarifs homologués par les pouvoirs publics. Une dizaine de nouveaux fournisseurs concurrents, dont Poweo ou Diret Energie, offrent des prix fluctuant selon le marché. Les pouvoirs publics français font valoir que la concurrence permettrait de faire baisser les prix et de réduire la facture énergétique des Français en limitant le gaspillage. Mais syndicats et associations de consommateurs, qui craignent une flambée des prix similaire à celle enregistrée pour les entreprises, il y a trois ans, conseillent aux consommateurs d'en rester aux tarifs administrés L'ouverture totale à la concurrence, hier, du marché européen de l'électricité et du gaz, met fin au monopole des historiques EDF (électricité) et GDF (gaz) sur le marché français. Mais un sondage de l'institut CSA relève que seulement 1% des consommateurs français, sur un total de 25 millions de clients particuliers pour EDF et 11 millions pour GDF, envisagent de changer de fournisseur d'électricité. Ils affichent une prudence face à cette libéralisation qui, pour la moitié d'entre eux, annonce une hausse des prix. EDF et GDF pratiquent des tarifs homologués par les pouvoirs publics. Une dizaine de nouveaux fournisseurs concurrents, dont Poweo ou Diret Energie, offrent des prix fluctuant selon le marché. Les pouvoirs publics français font valoir que la concurrence permettrait de faire baisser les prix et de réduire la facture énergétique des Français en limitant le gaspillage. Mais syndicats et associations de consommateurs, qui craignent une flambée des prix similaire à celle enregistrée pour les entreprises, il y a trois ans, conseillent aux consommateurs d'en rester aux tarifs administrés