Tous les regards sont, aujourd'hui, braqués sur une probable intervention du Président Bouteflika, le 5 Juillet prochain, à l'occasion du 45e anniversaire de l'Indépendance et ce qu'il dira au sujet de la révision de la Constitution. Comme, il l'a fait chaque année depuis son élection à la magistrature suprême, le Président Bouteflika a adressé à partir du ministère de la Défense nationale au peuple algérien son message de commémoration de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse. A l'occasion, le président de la République et ministre de la Défense, procédera à la remise de grades à une vingtaine de généraux dont l'âge varie entre 50 et 55 ans. Cette nouvelle promotion de généraux, issus des différents corps d'armée, entre dans le cadre de la politique de modernisation et de rajeunissement des effectifs de l'ANP qui s'est brusquement accéléré ces dernières années. Le chef de l'Etat qui avait évoqué l'an passé et à la même occasion l'éventualité d'une révision de la Constitution lors d'une rencontre au siège du ministère de la Défense, prononcera-t-il un discours de circonstance ou fera-t-il l'impasse sur la révision de la Constitution qui demeure pour l'instant le seul thème politique porteur ou encore sacrifiera-t-il son traditionnel discours à la nation ? La dernière déclaration du Président Bouteflika sur le sujet remonte au 4 juillet 2006, devant les cadres supérieurs de l'ANP. Bouteflika n'a consacré qu'une phrase au sujet, en affichant son souhait de voir l'actuelle Constitution révisée avant la fin de l'année 2007. Mais le Président Bouteflika continue d'entretenir un certain suspens sur ses intentions réelles : tant que le Président ne s'est pas prononcé clairement sur la question, le flou demeure total. Le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui avait pourtant confectionné l'une des moutures de la «nouvelle Constitution» se tait et ne dit mot sur le sujet. Harcelé constamment par les journalistes, il ose à peine répondre à demi-mot. La dernière fois, il avait renvoyé les journalistes à un laconique «elle arrive» : comprendre qu'elle va atterrir incessamment sur les bureaux de l'APN. Depuis, les révélations de la presse au sujet de la façon dont le projet de révision sera adopté, c'est-à-dire par voie parlementaire, ont quelque peu atténué la pression médiatique. Même la rumeur qui a couru dernièrement faisant état d'une éventuelle renonciation du Président Bouteflika à recourir à la révision de la Constitution par voie référendaire avant la fin de l'année a fait son chemin dans certains cercles officiels pas nécessairement hostiles au Président Bouteflika. En effet, il semblerait qu'on se dirige vers un amendement partiel de la Constitution par les deux Chambres réunies lors d'une session extraordinaire consacrée à ce sujet. La révision de la Constitution doit être examinée d'abord par le Conseil du gouvernement puis adoptée par le Conseil des ministres avant d'être votée par l'APN et enfin par le Conseil de la nation dans les mêmes conditions qu'un texte législatif. La révision est ensuite soumise à l'approbation du peuple dans les 50 jours qui suivent son adoption. Selon les mêmes sources, plusieurs variantes sont actuellement examinées par le cabinet restreint du Président Bouteflika qui s'attelle à trouver la meilleure formule pour d'une part, permettre la votation d'un texte éminemment politique sans toucher aux grands équilibres tels par exemple le maintien de l'article relatif aux mandats. Certaines sources ajoutent que l'agenda politique connaîtra vraisemblablement un nouveau tournant puisque la réunion extraordinaire du Parlement prévue au mois de juillet devant entériner les amendements de la nouvelle Constitution va accélérer le processus politique. Ces amendements toucheront exclusivement le mandat présidentiel qui sera porté donc à trois mandats, l'introduction du poste de vice-président et enfin la suppression du poste de Chef de gouvernement et son remplacement par le poste de simple coordinateur de l'action gouvernementale. Une deuxième possibilité s'offre au Président Bouteflika s'il consent malgré tout à réviser la Constitution. Elle consiste à faire de cette révision constitutionnelle un dispositif sûr pour l'après-crise et baliser ainsi le terrain démocratique aux générations futures. Son adoption ne serait alors qu'une simple formalité, dès lors que le Président Bouteflika pourrait faire intervenir l'article 176 qui prévoit de réunir le Parlement et de le faire voter par les parlementaires sans passer par l'urne. Tous les regards sont, aujourd'hui, braqués sur une probable intervention du Président Bouteflika, le 5 Juillet prochain, à l'occasion du 45e anniversaire de l'Indépendance et ce qu'il dira au sujet de la révision de la Constitution. Comme, il l'a fait chaque année depuis son élection à la magistrature suprême, le Président Bouteflika a adressé à partir du ministère de la Défense nationale au peuple algérien son message de commémoration de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse. A l'occasion, le président de la République et ministre de la Défense, procédera à la remise de grades à une vingtaine de généraux dont l'âge varie entre 50 et 55 ans. Cette nouvelle promotion de généraux, issus des différents corps d'armée, entre dans le cadre de la politique de modernisation et de rajeunissement des effectifs de l'ANP qui s'est brusquement accéléré ces dernières années. Le chef de l'Etat qui avait évoqué l'an passé et à la même occasion l'éventualité d'une révision de la Constitution lors d'une rencontre au siège du ministère de la Défense, prononcera-t-il un discours de circonstance ou fera-t-il l'impasse sur la révision de la Constitution qui demeure pour l'instant le seul thème politique porteur ou encore sacrifiera-t-il son traditionnel discours à la nation ? La dernière déclaration du Président Bouteflika sur le sujet remonte au 4 juillet 2006, devant les cadres supérieurs de l'ANP. Bouteflika n'a consacré qu'une phrase au sujet, en affichant son souhait de voir l'actuelle Constitution révisée avant la fin de l'année 2007. Mais le Président Bouteflika continue d'entretenir un certain suspens sur ses intentions réelles : tant que le Président ne s'est pas prononcé clairement sur la question, le flou demeure total. Le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui avait pourtant confectionné l'une des moutures de la «nouvelle Constitution» se tait et ne dit mot sur le sujet. Harcelé constamment par les journalistes, il ose à peine répondre à demi-mot. La dernière fois, il avait renvoyé les journalistes à un laconique «elle arrive» : comprendre qu'elle va atterrir incessamment sur les bureaux de l'APN. Depuis, les révélations de la presse au sujet de la façon dont le projet de révision sera adopté, c'est-à-dire par voie parlementaire, ont quelque peu atténué la pression médiatique. Même la rumeur qui a couru dernièrement faisant état d'une éventuelle renonciation du Président Bouteflika à recourir à la révision de la Constitution par voie référendaire avant la fin de l'année a fait son chemin dans certains cercles officiels pas nécessairement hostiles au Président Bouteflika. En effet, il semblerait qu'on se dirige vers un amendement partiel de la Constitution par les deux Chambres réunies lors d'une session extraordinaire consacrée à ce sujet. La révision de la Constitution doit être examinée d'abord par le Conseil du gouvernement puis adoptée par le Conseil des ministres avant d'être votée par l'APN et enfin par le Conseil de la nation dans les mêmes conditions qu'un texte législatif. La révision est ensuite soumise à l'approbation du peuple dans les 50 jours qui suivent son adoption. Selon les mêmes sources, plusieurs variantes sont actuellement examinées par le cabinet restreint du Président Bouteflika qui s'attelle à trouver la meilleure formule pour d'une part, permettre la votation d'un texte éminemment politique sans toucher aux grands équilibres tels par exemple le maintien de l'article relatif aux mandats. Certaines sources ajoutent que l'agenda politique connaîtra vraisemblablement un nouveau tournant puisque la réunion extraordinaire du Parlement prévue au mois de juillet devant entériner les amendements de la nouvelle Constitution va accélérer le processus politique. Ces amendements toucheront exclusivement le mandat présidentiel qui sera porté donc à trois mandats, l'introduction du poste de vice-président et enfin la suppression du poste de Chef de gouvernement et son remplacement par le poste de simple coordinateur de l'action gouvernementale. Une deuxième possibilité s'offre au Président Bouteflika s'il consent malgré tout à réviser la Constitution. Elle consiste à faire de cette révision constitutionnelle un dispositif sûr pour l'après-crise et baliser ainsi le terrain démocratique aux générations futures. Son adoption ne serait alors qu'une simple formalité, dès lors que le Président Bouteflika pourrait faire intervenir l'article 176 qui prévoit de réunir le Parlement et de le faire voter par les parlementaires sans passer par l'urne.