Le style des vacances doit être adapté à la gravité de la maladie et aux possibilités physiques du patient. Les asthmatiques très sévères doivent éviter les sports trop fatigants qui leur demandent de fournir beaucoup d'effort. Le style des vacances doit être adapté à la gravité de la maladie et aux possibilités physiques du patient. Les asthmatiques très sévères doivent éviter les sports trop fatigants qui leur demandent de fournir beaucoup d'effort. C'est l'été et c'est donc les grandes vacances scolaires pour les écoliers et universitaires pour les étudiants. Mais c'est également la période prévilégiée des congés car c'est la meilleure occasion pour passer un agréable séjour en famille ou avec ses amis. Or, pour ce faire, il est indispensable de veiller à ce que le voyage (qu'il soit par avion, bateau, voiture, bus, ou par train), se passe dans de bonnes conditions afin d''éviter tout éventuel incident notamment si vous avez avec vous un enfant ou même un adulte atteint d'une maladie chronique telle que l'asthme. En fait, c'est à cette pathologie que nous allons nous intéresser aujourd'hui mais dans un autre contexte qu'est le type de vacances et les précautions à prendre quand il s'agit d'un asthmatique quoi voyage. Le style des vacances doit être adapté à la gravité de la maladie et aux possibilités physiques du patient. Les asthmatiques très sévères doivent éviter les sports très fatigants, en dehors d'un entraînement adapté. Montagnes et mer lieux prévilégiés Le lieu des vacances dépend des goûts et des possibilités matérielles du patient. Il y a ceux qui partent à la montagne, d'autres choisissent par contre de séjourner à la campagne et il y a ceux qui préfèrent passer leurs vacances au bord de la mer… La campagne Un séjour à la campagne est bien toléré par la majorité des asthmatiques. Il faut cependant tenir compte de l'éventualité d'une allergie aux pollens ou aux animaux. Il faut éviter si possible, les maisons humides. Dans le cas d'une maison secondaire fréquentée surtout durant les vacances ou les week- ends, il est souhaitable alors de la faire aérer quelques jours avant l'arrivée. Les séjours en automne et en hiver sont souvent plus difficilement supportés. la mer Passer des vacances au bord de la mer pose peu de problèmes aux patients asthmatiques. Toutefois, il faut savoir que les appartements ou les maisons peuvent être très infestés par les acariens. Il faut préférer les mers chaudes aux mers froides et éviter les périodes trop chaudes (la canicule). La nage est un excellent sport qu'on a toujours conseillé aux personnes atteintes d'asthme, bien toléré par les asthmatiques. La montagne En hiver ou en été, la montagne représente un lieu privilégié de séjour pour les asthmatiques. En cas d'insuffisance respiratoire associée, il faut conseiller les hauteurs de moyenne altitude. En revanche, les acariens responsables de nombreuses allergies à la poussière de maison tendent à disparaître au-delà de 1 500 m. La montée en altitude peut être bien tolérée mais nécessite une adaptation de quelques jours, dont il vaut mieux tenir compte. Il faut éviter de dépasser une altitude de 2 500 m. Quels moyens de transport choisir pour voyager ? La voiture Lors d'un trajet en voiture, le patient peut inhaler de grandes quantités d'allergènes qui risquent de provoquer une crise d'asthme. Ces allergènes peuvent soit se trouver à I'intérieur de la voiture, soit provenir de l'extérieur par l'intermédiaire de la ventilation. De plus, en cas d'embouteillage, les quantités de polluants chimiques absorbés sont parfois importantes, et peuvent entamer une réaction bronchique non spécifique. Avant un long trajet en voiture il est donc souhaitable que le véhicule soit propre. Des acariens peuvent se trouver dans les fauteuils ou dans les plaids présents dans la voiture. Un nettoyage rigoureux est nécessaire. Il est important de ne pas orienter directement les bouches de ventilation sur le visage des passagers. En effet l'air est souvent capté au niveau du capot et réchauffé au niveau du moteur; la ventilation peut représenter un véritable aérosol de polluants chimiques et d'allergènes. Rouler dans une voiture où les fenêtres sont ouvertes en période de pollinisation est également déconseillé. Si le véhicule possède une climatisation, ces risques sont moins importants. Enfin, il ne faut pas laisser un aérosol doseur dans une voiture fermée en plein soleil car il existerait un risque d'explosion. Les voyages en train Dans un train, le patient asthmatique doit éviter les sièges situés dans un coin renfermé et doit également éviter de réserver une place en zone fumeur. Les voyages en avion En cas de voyage en avion ou de séjour en altitude, il faut tenir compte de la baisse de la pression atmosphérique. Le risque est d'autant plus important qu'il existe déjà une hypoxie (diminution partielle de la quantité d'oxygène dans le sang), avant le départ. Le patient doit éviter d'orienter les bouches d'aération sur lui et de se trouver en zone fumeur. Enfin, il est indispensable de conserver les aérosols doseurs dans les bagages de cabine. En effet, une dépressurisation (la perte) de la soute à bagage peut les vider et une valise peut s'égarer. Ainsi, grâce à des précautions le plus souvent très simples, I'asthme peut être parfaitement contrôlé en voyage. Quelques mesures d'hygiène et I'instauration d'un traitement de fond préventif doivent permettre à quasiment tous les asthmatiques de mener une vie normale et de profiter pleinement de leurs vacances et de leurs loisirs. N'oubliez surtout pas de prendre une boite à pharmacie ou vous mettrez tous les médicaments nécessaires dont on peut avoir besoin tels les antalgiques (paracétamol par exemple), des anti-inflammatoires… et surtout le traitement de la personne asthmatique qui voyage avec vous. Il vaut mieux prendre également son ordonnance au cas où vous en aurez besoin. C'est l'été et c'est donc les grandes vacances scolaires pour les écoliers et universitaires pour les étudiants. Mais c'est également la période prévilégiée des congés car c'est la meilleure occasion pour passer un agréable séjour en famille ou avec ses amis. Or, pour ce faire, il est indispensable de veiller à ce que le voyage (qu'il soit par avion, bateau, voiture, bus, ou par train), se passe dans de bonnes conditions afin d''éviter tout éventuel incident notamment si vous avez avec vous un enfant ou même un adulte atteint d'une maladie chronique telle que l'asthme. En fait, c'est à cette pathologie que nous allons nous intéresser aujourd'hui mais dans un autre contexte qu'est le type de vacances et les précautions à prendre quand il s'agit d'un asthmatique quoi voyage. Le style des vacances doit être adapté à la gravité de la maladie et aux possibilités physiques du patient. Les asthmatiques très sévères doivent éviter les sports très fatigants, en dehors d'un entraînement adapté. Montagnes et mer lieux prévilégiés Le lieu des vacances dépend des goûts et des possibilités matérielles du patient. Il y a ceux qui partent à la montagne, d'autres choisissent par contre de séjourner à la campagne et il y a ceux qui préfèrent passer leurs vacances au bord de la mer… La campagne Un séjour à la campagne est bien toléré par la majorité des asthmatiques. Il faut cependant tenir compte de l'éventualité d'une allergie aux pollens ou aux animaux. Il faut éviter si possible, les maisons humides. Dans le cas d'une maison secondaire fréquentée surtout durant les vacances ou les week- ends, il est souhaitable alors de la faire aérer quelques jours avant l'arrivée. Les séjours en automne et en hiver sont souvent plus difficilement supportés. la mer Passer des vacances au bord de la mer pose peu de problèmes aux patients asthmatiques. Toutefois, il faut savoir que les appartements ou les maisons peuvent être très infestés par les acariens. Il faut préférer les mers chaudes aux mers froides et éviter les périodes trop chaudes (la canicule). La nage est un excellent sport qu'on a toujours conseillé aux personnes atteintes d'asthme, bien toléré par les asthmatiques. La montagne En hiver ou en été, la montagne représente un lieu privilégié de séjour pour les asthmatiques. En cas d'insuffisance respiratoire associée, il faut conseiller les hauteurs de moyenne altitude. En revanche, les acariens responsables de nombreuses allergies à la poussière de maison tendent à disparaître au-delà de 1 500 m. La montée en altitude peut être bien tolérée mais nécessite une adaptation de quelques jours, dont il vaut mieux tenir compte. Il faut éviter de dépasser une altitude de 2 500 m. Quels moyens de transport choisir pour voyager ? La voiture Lors d'un trajet en voiture, le patient peut inhaler de grandes quantités d'allergènes qui risquent de provoquer une crise d'asthme. Ces allergènes peuvent soit se trouver à I'intérieur de la voiture, soit provenir de l'extérieur par l'intermédiaire de la ventilation. De plus, en cas d'embouteillage, les quantités de polluants chimiques absorbés sont parfois importantes, et peuvent entamer une réaction bronchique non spécifique. Avant un long trajet en voiture il est donc souhaitable que le véhicule soit propre. Des acariens peuvent se trouver dans les fauteuils ou dans les plaids présents dans la voiture. Un nettoyage rigoureux est nécessaire. Il est important de ne pas orienter directement les bouches de ventilation sur le visage des passagers. En effet l'air est souvent capté au niveau du capot et réchauffé au niveau du moteur; la ventilation peut représenter un véritable aérosol de polluants chimiques et d'allergènes. Rouler dans une voiture où les fenêtres sont ouvertes en période de pollinisation est également déconseillé. Si le véhicule possède une climatisation, ces risques sont moins importants. Enfin, il ne faut pas laisser un aérosol doseur dans une voiture fermée en plein soleil car il existerait un risque d'explosion. Les voyages en train Dans un train, le patient asthmatique doit éviter les sièges situés dans un coin renfermé et doit également éviter de réserver une place en zone fumeur. Les voyages en avion En cas de voyage en avion ou de séjour en altitude, il faut tenir compte de la baisse de la pression atmosphérique. Le risque est d'autant plus important qu'il existe déjà une hypoxie (diminution partielle de la quantité d'oxygène dans le sang), avant le départ. Le patient doit éviter d'orienter les bouches d'aération sur lui et de se trouver en zone fumeur. Enfin, il est indispensable de conserver les aérosols doseurs dans les bagages de cabine. En effet, une dépressurisation (la perte) de la soute à bagage peut les vider et une valise peut s'égarer. Ainsi, grâce à des précautions le plus souvent très simples, I'asthme peut être parfaitement contrôlé en voyage. Quelques mesures d'hygiène et I'instauration d'un traitement de fond préventif doivent permettre à quasiment tous les asthmatiques de mener une vie normale et de profiter pleinement de leurs vacances et de leurs loisirs. N'oubliez surtout pas de prendre une boite à pharmacie ou vous mettrez tous les médicaments nécessaires dont on peut avoir besoin tels les antalgiques (paracétamol par exemple), des anti-inflammatoires… et surtout le traitement de la personne asthmatique qui voyage avec vous. Il vaut mieux prendre également son ordonnance au cas où vous en aurez besoin.