Même si la loi oblige, depuis 2003, tous les industriels, commerçants et particuliers à s'assurer contre les catastrophes naturelles, environ 80.000 seulement sur les deux millions de logements assurables se sont inscrits au contrat CAT-NAT (assurance contre les catastrophes naturelles), soit 4%, a indiqué, hier, M. Amara Latrous président de l'Union des assureurs et réassureurs (UAR), dans un point de presse animé en marge de la Conférence finale de l'évaluation du programme « Meda » d'appui à la maîtrise du risque des catastrophes naturelles en Algérie. M.Latrous, qui est également président directeur général de la Société algérienne des assurances (SAA), et membre du comité de pilotage du programme Meda, a révélé que pour remédier à la non-application de cette loi, la direction des assurance a trouvé d'autres formules qui obligent, indirectement, les citoyens à s'inscrire dans le CAT-NAT. Il a cité, à cet effet, le processus appliqué au niveau des directions fiscales qui impose aux commerçants de se munir d'une attestation d'assurance, lors des dépôts de leurs bilans fiscaux chaque année. Ainsi les notaires doivent demander la présentation de ce contrat lors de toutes les transactions immobilières. Les intervenants à la conférence n'ont pas cessé de dire que le taux de pénétration du CAT-NAT est très faible en Algérie par rapport aux normes internationales. Le particulier algérien ne paye en moyenne que 1.756 dinars par an pour couvrir les risques des catastrophes naturelles, c'est-à-dire que pour un dinar remboursé, il ne paye que 0.05%. Par ailleurs, l'industriel paye moyennement 5.504 dinars par an, couvrant 0.07% du dinars remboursé. Afin d'adapter ces taux, la direction des assurance a refusé toute augmentation de tarifs et a appelé, dans ce sens, les assureurs à mieux propager le taux de pénétration du contrat CAT-NAT, dans une ambiance de concurrence, en menant, de plus en plus, des compagnes de sensibilisation. Cette conférence a rassemblé l'ensemble des bénéficiaires de ce programme autour de deux axes majeurs. Elle a permis d'abord la présentation conjointe par les bénéficiaires et les experts Meda de l'ensemble des outils produits dans le cadre de ce projet (guide des bonnes pratiques, base centralisée des risques des catastrophes naturelles…). Ensuite, elle s'est traduite par un engagement des compagnies d'assurance à poursuivre et finaliser les actions engagées sur les plans technique et commercial. Cet engagement sera formalisé par une « Convention de marché» signée entre l'UAR et la CCR sous les appuis de la Direction des assurances. D'une manière transversale, ce programme, qui a démarré en septembre 2006 pour une duré totale de douze mois, a permis d'élaborer, avec la collaboration de 160 experts internationaux, des supports de communication destinés à une vaste campagne de sensibilisation du grand public sur la nécessité de s'assurer. Par ailleurs, un guide commercial a été élaboré à destination des directeurs commerciaux, des chefs d'agence et des collaborateurs commerciaux afin de favoriser la diffusion du contrat à grande échelle. Enfin, un guide des bonnes pratiques a été préparé proposant une doctrine commune conformément au cadre législatif et réglementaire. Cette interprétation unique et les engagements des acteurs du marché seront consignés dans une convention qui sera signée prochainement par les sociétés d'assurance et de réassurance. Même si la loi oblige, depuis 2003, tous les industriels, commerçants et particuliers à s'assurer contre les catastrophes naturelles, environ 80.000 seulement sur les deux millions de logements assurables se sont inscrits au contrat CAT-NAT (assurance contre les catastrophes naturelles), soit 4%, a indiqué, hier, M. Amara Latrous président de l'Union des assureurs et réassureurs (UAR), dans un point de presse animé en marge de la Conférence finale de l'évaluation du programme « Meda » d'appui à la maîtrise du risque des catastrophes naturelles en Algérie. M.Latrous, qui est également président directeur général de la Société algérienne des assurances (SAA), et membre du comité de pilotage du programme Meda, a révélé que pour remédier à la non-application de cette loi, la direction des assurance a trouvé d'autres formules qui obligent, indirectement, les citoyens à s'inscrire dans le CAT-NAT. Il a cité, à cet effet, le processus appliqué au niveau des directions fiscales qui impose aux commerçants de se munir d'une attestation d'assurance, lors des dépôts de leurs bilans fiscaux chaque année. Ainsi les notaires doivent demander la présentation de ce contrat lors de toutes les transactions immobilières. Les intervenants à la conférence n'ont pas cessé de dire que le taux de pénétration du CAT-NAT est très faible en Algérie par rapport aux normes internationales. Le particulier algérien ne paye en moyenne que 1.756 dinars par an pour couvrir les risques des catastrophes naturelles, c'est-à-dire que pour un dinar remboursé, il ne paye que 0.05%. Par ailleurs, l'industriel paye moyennement 5.504 dinars par an, couvrant 0.07% du dinars remboursé. Afin d'adapter ces taux, la direction des assurance a refusé toute augmentation de tarifs et a appelé, dans ce sens, les assureurs à mieux propager le taux de pénétration du contrat CAT-NAT, dans une ambiance de concurrence, en menant, de plus en plus, des compagnes de sensibilisation. Cette conférence a rassemblé l'ensemble des bénéficiaires de ce programme autour de deux axes majeurs. Elle a permis d'abord la présentation conjointe par les bénéficiaires et les experts Meda de l'ensemble des outils produits dans le cadre de ce projet (guide des bonnes pratiques, base centralisée des risques des catastrophes naturelles…). Ensuite, elle s'est traduite par un engagement des compagnies d'assurance à poursuivre et finaliser les actions engagées sur les plans technique et commercial. Cet engagement sera formalisé par une « Convention de marché» signée entre l'UAR et la CCR sous les appuis de la Direction des assurances. D'une manière transversale, ce programme, qui a démarré en septembre 2006 pour une duré totale de douze mois, a permis d'élaborer, avec la collaboration de 160 experts internationaux, des supports de communication destinés à une vaste campagne de sensibilisation du grand public sur la nécessité de s'assurer. Par ailleurs, un guide commercial a été élaboré à destination des directeurs commerciaux, des chefs d'agence et des collaborateurs commerciaux afin de favoriser la diffusion du contrat à grande échelle. Enfin, un guide des bonnes pratiques a été préparé proposant une doctrine commune conformément au cadre législatif et réglementaire. Cette interprétation unique et les engagements des acteurs du marché seront consignés dans une convention qui sera signée prochainement par les sociétés d'assurance et de réassurance.