Dans une conférence de presse qui s'est tenue dimanche dernier au Théâtre Mahiedine Bachtarzi (TNA), Fouzia Ait El Hadj a présenté sa nouvelle pièce théâtrale intitulée «Aouicha oua el Harraz». Produite par le Théâtre régional de Tizi-Ouzou dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», cette nouvelle production réunit un trio composé de la réalisatrice Fouzia Ait El Hadj, le dramaturge Mohamed Cherchell et le compositeur Mohamed Boulifa qui a déjà collaboré avec la réalisatrice dans «Nouba fi El-Andalous» et «Houb wa djounoune fi zmen el-mahboub». L'équipe ambitionne de présenter une oeuvre monumentale tirée du patrimoine maghrébin, qui mobilise 74 créateurs, entre comédiens et techniciens. Ecrit par le dramaturge Mohamed Cherchell, le texte de la pièce est tiré du célèbre poème «El Harraz» du poète marocain Cheikh El-Mekki Ben El-Qorchi, El-Harraz est une poésie unique contenant 72 quassidas ou poèmes. Le texte a déjà été présenté sur les planches marocaines, a précisé la réalisatrice. Pour le mot proprement dit- il signifie cacher à la vue des gens ce qu'on aime. Il est coutumier de dire que si l'on nous jette un sort (aïn), il nous faut un harraz, un talisman ou une amulette. El Harraz appelle dans le melhoun le thème de l'interprétation de plusieurs sujets. Dans le registre du théâtre, la première pièce de Harraz s'appelle «El Harraz» de Abdelsalam Chraïbi. Ensuite, d'autres metteurs en scène tel Tayeb Sediqi à Casablanca. Aujourd'hui, le harraz tente d'épouser l'air du temps. Après le metteur en scène Abdelmajid Fennich (Rabat), c'est au tour de Fouzia Ait El Hadj de présenter sa version. Elle souligne que la pièce qu'elle compte présenter au public se distingue par son âme algérienne qui transparaît à travers les différents genres musicaux algériens puisés du terroir algérien avec les costumes et le décor scénographique, signé Noureddine Zeidoune. Il y a lieu de rappeler que ce poème a également été interprété par des chanteurs de renom à l'image de Abdelkrim Dali et le maître du chaâbi, Amr Ezzahi et le regretté El-Hachemi Guerrouabi. Habitué des œuvres universelles, le dramaturge Mohamed Cherchell a précisé que cette expérience avec un texte tiré du patrimoine maghrébin lui a permis d'approcher le monde du verbe dans le patrimoine maghrébin authentique. Mohamed Cherchell a tenu à souligner avoir pris une grande liberté sans s'écarter, toutefois, de l'âme du poème en utilisant dans les dialogues une langue tirée du melhoune (poésie populaire). Dans une conférence de presse qui s'est tenue dimanche dernier au Théâtre Mahiedine Bachtarzi (TNA), Fouzia Ait El Hadj a présenté sa nouvelle pièce théâtrale intitulée «Aouicha oua el Harraz». Produite par le Théâtre régional de Tizi-Ouzou dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», cette nouvelle production réunit un trio composé de la réalisatrice Fouzia Ait El Hadj, le dramaturge Mohamed Cherchell et le compositeur Mohamed Boulifa qui a déjà collaboré avec la réalisatrice dans «Nouba fi El-Andalous» et «Houb wa djounoune fi zmen el-mahboub». L'équipe ambitionne de présenter une oeuvre monumentale tirée du patrimoine maghrébin, qui mobilise 74 créateurs, entre comédiens et techniciens. Ecrit par le dramaturge Mohamed Cherchell, le texte de la pièce est tiré du célèbre poème «El Harraz» du poète marocain Cheikh El-Mekki Ben El-Qorchi, El-Harraz est une poésie unique contenant 72 quassidas ou poèmes. Le texte a déjà été présenté sur les planches marocaines, a précisé la réalisatrice. Pour le mot proprement dit- il signifie cacher à la vue des gens ce qu'on aime. Il est coutumier de dire que si l'on nous jette un sort (aïn), il nous faut un harraz, un talisman ou une amulette. El Harraz appelle dans le melhoun le thème de l'interprétation de plusieurs sujets. Dans le registre du théâtre, la première pièce de Harraz s'appelle «El Harraz» de Abdelsalam Chraïbi. Ensuite, d'autres metteurs en scène tel Tayeb Sediqi à Casablanca. Aujourd'hui, le harraz tente d'épouser l'air du temps. Après le metteur en scène Abdelmajid Fennich (Rabat), c'est au tour de Fouzia Ait El Hadj de présenter sa version. Elle souligne que la pièce qu'elle compte présenter au public se distingue par son âme algérienne qui transparaît à travers les différents genres musicaux algériens puisés du terroir algérien avec les costumes et le décor scénographique, signé Noureddine Zeidoune. Il y a lieu de rappeler que ce poème a également été interprété par des chanteurs de renom à l'image de Abdelkrim Dali et le maître du chaâbi, Amr Ezzahi et le regretté El-Hachemi Guerrouabi. Habitué des œuvres universelles, le dramaturge Mohamed Cherchell a précisé que cette expérience avec un texte tiré du patrimoine maghrébin lui a permis d'approcher le monde du verbe dans le patrimoine maghrébin authentique. Mohamed Cherchell a tenu à souligner avoir pris une grande liberté sans s'écarter, toutefois, de l'âme du poème en utilisant dans les dialogues une langue tirée du melhoune (poésie populaire).