Production n Le patrimoine oral est une fois encore revisité à travers cette nouvelle pièce. Toute l'équipe de la pièce théâtrale L'amoureux de Aouicha et l'Harraz à leur tête la réalisatrice, Fouzia Aït El Hadj, est à pied d'œuvre pour mettre les dernières retouches à cette œuvre qui sera présentée dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007». La générale de la pièce à laquelle participe le théâtre régional de Tizi Ouzou sera présentée le 12 juillet au Théâtre national algérien (TNA) et suivie les 13 et 14 juillet de deux autres représentations. Le patrimoine oral est une fois encore revisité à travers cette œuvre dont le texte a été écrit par le dramaturge Mohamed Cherchel et inspiré du célèbre poème El Harraz de Mekki Ben Korchi. Interrogé par l'APS sur le choix de revisiter le patrimoine, Mohamed Cherchel dira : «J'ai été transporté par le thème de la pièce et la magie du verbe dont notre patrimoine maghrébin est orné». Les faits de cette pièce dont plusieurs actes sont musicaux, tournent autour de l'histoire du sage El Harraz, venu du Hidjaz la cité du «bonheur» pour loger dans un palais offert par le gouverneur de la cité. ?pris de la belle Aouicha, El-Harraz l'enlève et l'emprisonne dans son palais. Déguisé, l'amoureux de Aouicha s'introduit dans le palais pour tenter de la délivrer mais fut reconnu par le vigilant Harraz. Pour la réalisation de cette œuvre inspirée du patrimoine, la réalisatrice Fouzia Aït El-Hadj a fait appel à des figures artistiques de renom en matière d'écriture et de mise en scène théâtrale dont Lazhar Belbaz. Pour sa part, le compositeur Mohamed Boulifa a pris en charge l'arrangement musical et la composition des chansons interprétées par Abdallah El-Kard (voix du Harraz), Donia El Djazaïria (voix de Aouicha), Meriem Wafa (voix de Djouhar) et Mohamed Laâraf (voix du medah «louangeur») et accompagnées par la chorale dirigée par Abdelkrim Slimi. Le rôle de Aouicha est interprété par Nesrine Serguini qui fait sa première apparition sur scène, celui de mehdjouba par Karima Belbaz, celui de l'amoureux par Ahmed Merzouki et celui de l'imam par Oamer Serlami. Diplômée de l'Institut national du théâtre et du cinéma de Moscou et de l'Université de la Sorbonne (études approfondies en théâtre), la réalisatrice Fouzia Aït El-Hadj compte à son actif plusieurs œuvres dont La mort d'un vendeur ambulant, du dramaturge américain Arthur Miller, Les enfants de la Casbah, de Boualem Raïs ainsi que plusieurs pièces théâtrales pour enfants dont Le tailleur habile et La vendeuse d'oiseaux.