Dès les premières heures du spectacle, un public familial dense s'est installé comme il a pu sur les galeries supérieures de l'agora. Dès les premières heures du spectacle, un public familial dense s'est installé comme il a pu sur les galeries supérieures de l'agora. Jeudi dernier, la soirée de clôture du Festival international de gnaoui a racheté, à elle seule, les faiblesses de cette première rencontre internationale qui a eu lieu du 7 au 12 juillet à l'espace Agora de Ryadh El-Feth. La veille, cheikh Tidiane Seck du Mali et le groupe Africawa de Kenadsa ont également offert aux spectateurs des moments de pure extase. Dès les premières heures du spectacle, un public familial dense s'est installé comme il a pu sur les galeries supérieures de l'Agora. Pendant des heures, le public, toutes générations mêlées, où les femmes étaient nombreuses, s'en est donné à cœur joie. Youyous, battements de mains, refrains religieux et danses rythmiques ont accompagné le Nigérien Mamar Kassey en première partie et le Karim Zyad, le musicien polyvalent, en finale. Après s'être régalé des rituels tribaux animés par des danseuses nigériennes aux costumes chamarrées, le public s'est littéralement emballé pour le groupe marocain du maâlam Hamid Kasri et Abdelkader Merchane qui entouraient le célèbre batteur algérien. Avec le désormais incontournable mariage d'instruments qui associe la batterie, le clavier, la basse et la guitare aux sons du goumbri, karkabou et toumba, les artistes marocains ont offert une note finale grandiose au festival. Le baroud s'est mêlé aux cris de joie et aux félicitations d'un public déchaîné qui a eu beaucoup de mal à quitter les lieux lorsque les musiciens se sont éclipsés en disant : «A l'année prochaine !». La veille Cheikh Tidiane Seck du Mali avec son groupe de musiciens de différents pays d'Afrique a fait une prestation époustouflante. Non seulement, il a composé des morceaux d'une grande richesse mais, en plus, il s'est avéré un excellent pédagogue. En exécutant des exercices vocaux, il a initié le public au B.A.-BA des rythmes de base de son groupe. Avant Tidiane Seck, le groupe Africawa de Kenadsa a présenté du chant liturgique purement traditionnel, avec les seuls instruments du gnaoui. Vêtus de tuniques immaculées, les artistes ont dansé en exécutant force sauts carpés. Les cavaliers de Laghouat qui se produisaient en parallèle sur la grande esplanade se sont alors joints aux danses de Kenadsa en tirant des coups de fusil. L'apothéose de ce spectacle a été la jam session que les deux groupes, malien et algérien, ont exécutée. Le public a ainsi pu voir en direct se réaliser une symbiose entre les genres et les instruments de musique. Le résultat était d'une beauté réellement extatique. Malheureusement, ce ne fut qu'un moment de cet avant-dernier concert particulièrement gâché par l'interdiction de danser dans l'espace Agora qui a fait fuir progressivement le jeune public. L'immobilisme forcé du public a fait réagir la jeune danseuse béninoise du groupe qui s'est écriée : «Vous dormez ou quoi ?» Il est à souhaiter qu'au prochain festival, l'organisation tienne plus compte des exigences des concerts en live. Les faiblesses techniques ont malheureusement «estropié» plus d'une fois le son qui aurait dû être fabuleux. Enfin, le présentateur aurait pu donner quelques explications sur les spectacles programmés au lieu de les présenter platement comme cela a été fait. Jeudi dernier, la soirée de clôture du Festival international de gnaoui a racheté, à elle seule, les faiblesses de cette première rencontre internationale qui a eu lieu du 7 au 12 juillet à l'espace Agora de Ryadh El-Feth. La veille, cheikh Tidiane Seck du Mali et le groupe Africawa de Kenadsa ont également offert aux spectateurs des moments de pure extase. Dès les premières heures du spectacle, un public familial dense s'est installé comme il a pu sur les galeries supérieures de l'Agora. Pendant des heures, le public, toutes générations mêlées, où les femmes étaient nombreuses, s'en est donné à cœur joie. Youyous, battements de mains, refrains religieux et danses rythmiques ont accompagné le Nigérien Mamar Kassey en première partie et le Karim Zyad, le musicien polyvalent, en finale. Après s'être régalé des rituels tribaux animés par des danseuses nigériennes aux costumes chamarrées, le public s'est littéralement emballé pour le groupe marocain du maâlam Hamid Kasri et Abdelkader Merchane qui entouraient le célèbre batteur algérien. Avec le désormais incontournable mariage d'instruments qui associe la batterie, le clavier, la basse et la guitare aux sons du goumbri, karkabou et toumba, les artistes marocains ont offert une note finale grandiose au festival. Le baroud s'est mêlé aux cris de joie et aux félicitations d'un public déchaîné qui a eu beaucoup de mal à quitter les lieux lorsque les musiciens se sont éclipsés en disant : «A l'année prochaine !». La veille Cheikh Tidiane Seck du Mali avec son groupe de musiciens de différents pays d'Afrique a fait une prestation époustouflante. Non seulement, il a composé des morceaux d'une grande richesse mais, en plus, il s'est avéré un excellent pédagogue. En exécutant des exercices vocaux, il a initié le public au B.A.-BA des rythmes de base de son groupe. Avant Tidiane Seck, le groupe Africawa de Kenadsa a présenté du chant liturgique purement traditionnel, avec les seuls instruments du gnaoui. Vêtus de tuniques immaculées, les artistes ont dansé en exécutant force sauts carpés. Les cavaliers de Laghouat qui se produisaient en parallèle sur la grande esplanade se sont alors joints aux danses de Kenadsa en tirant des coups de fusil. L'apothéose de ce spectacle a été la jam session que les deux groupes, malien et algérien, ont exécutée. Le public a ainsi pu voir en direct se réaliser une symbiose entre les genres et les instruments de musique. Le résultat était d'une beauté réellement extatique. Malheureusement, ce ne fut qu'un moment de cet avant-dernier concert particulièrement gâché par l'interdiction de danser dans l'espace Agora qui a fait fuir progressivement le jeune public. L'immobilisme forcé du public a fait réagir la jeune danseuse béninoise du groupe qui s'est écriée : «Vous dormez ou quoi ?» Il est à souhaiter qu'au prochain festival, l'organisation tienne plus compte des exigences des concerts en live. Les faiblesses techniques ont malheureusement «estropié» plus d'une fois le son qui aurait dû être fabuleux. Enfin, le présentateur aurait pu donner quelques explications sur les spectacles programmés au lieu de les présenter platement comme cela a été fait.