En consacrant l'année 2007 comme année charnière de lutte contre la désertification, notamment en célébrant la journée du 17 juin, les Nations unies ont surtout voulu montrer la menace qui pèse sur les changements climatiques et leurs conséquences désastreuses sur la planète. L'Algérie a été classée comme le plus pays le plus touché par le phénomène de désertification qui signifie dégradation des terres agricoles fertiles dans les zones arides et semi-arides où la sécheresse et l'avancée inquiétante du sable provenant du grand désert réduisent considérablement la superficie agricole utile. En effet, les variations climatiques et le manque de pluviosité débouchent inéluctablement sur l'épuisement des nappes phréatiques et le desséchement des périmètres de terres cultivables du Nord du pays. Selon un responsable au ministère de l'Agriculture, les régions steppiques connaissent actuellement quelques difficultés pour le reboisement et la mise en application du programme national du développement agricole. Le problème d'irrigation des plantes pour la ceinture verte destinée à stopper l'avancée du désert hypothèque la stratégie de lutte contre la désertification. En Algérie, pas moins de 3 millions d'habitants sont concernés par la désertification où plus de 12 millions d'hectares souffrent de l'absence de ressources hydrauliques, tandis que plus de 20 millions d'hectares sont durement touchés par ce phénomène de désertification, notamment dans les régions steppiques arides et semi-arides. Considérée comme une région à vocation agricole en dépit de sa situation géographique au milieu du désert, la wilaya d'Adrar est pourtant gorgée de ressources hydriques. De vastes superficies agricoles produisant du blé, des primeurs et des agrumes, ainsi que des fruits et des légumes de haute qualité ne demandent que des investisseurs et des professionnels de l'agriculture pour optimiser les récoltes et s'adonner aux activités d'exportation. En effet, le wali d'Adrar ne cesse de souligner que les produits agricoles de cette wilaya pourraient être aisément exportés sur le marché européen, tant ils y sont très prisés. Cependant, le manque de moyens de transports aériens réduisent à néant les chances de cette région d'Algérie de participer activement et efficacement à l'exportation des produits hors hydrocarbures. Rappelons qu'un programme quinquennal allant de 2005 à 2009 prévoit le reboisement de plus de 420 hectares par le biais de plants hautement résistants à la sècheresse dont le montant nécessaire pour mener à bien cette action s'élève à près de 6,5 milliards de centimes. Un nouveau rapport des Nations unies estime que la «désertification, exacerbée par les changements climatiques, représente le plus grand défi environnemental de notre époque». L'ONU souligne que «sans des politiques à même de combattre la sécheresse, les gouvernements devront faire face à des migrations de populations en masse. La perte de productivité des sols et la dégradation de l'environnement posent une menace imminente à la sécurité internationale». En consacrant l'année 2007 comme année charnière de lutte contre la désertification, notamment en célébrant la journée du 17 juin, les Nations unies ont surtout voulu montrer la menace qui pèse sur les changements climatiques et leurs conséquences désastreuses sur la planète. L'Algérie a été classée comme le plus pays le plus touché par le phénomène de désertification qui signifie dégradation des terres agricoles fertiles dans les zones arides et semi-arides où la sécheresse et l'avancée inquiétante du sable provenant du grand désert réduisent considérablement la superficie agricole utile. En effet, les variations climatiques et le manque de pluviosité débouchent inéluctablement sur l'épuisement des nappes phréatiques et le desséchement des périmètres de terres cultivables du Nord du pays. Selon un responsable au ministère de l'Agriculture, les régions steppiques connaissent actuellement quelques difficultés pour le reboisement et la mise en application du programme national du développement agricole. Le problème d'irrigation des plantes pour la ceinture verte destinée à stopper l'avancée du désert hypothèque la stratégie de lutte contre la désertification. En Algérie, pas moins de 3 millions d'habitants sont concernés par la désertification où plus de 12 millions d'hectares souffrent de l'absence de ressources hydrauliques, tandis que plus de 20 millions d'hectares sont durement touchés par ce phénomène de désertification, notamment dans les régions steppiques arides et semi-arides. Considérée comme une région à vocation agricole en dépit de sa situation géographique au milieu du désert, la wilaya d'Adrar est pourtant gorgée de ressources hydriques. De vastes superficies agricoles produisant du blé, des primeurs et des agrumes, ainsi que des fruits et des légumes de haute qualité ne demandent que des investisseurs et des professionnels de l'agriculture pour optimiser les récoltes et s'adonner aux activités d'exportation. En effet, le wali d'Adrar ne cesse de souligner que les produits agricoles de cette wilaya pourraient être aisément exportés sur le marché européen, tant ils y sont très prisés. Cependant, le manque de moyens de transports aériens réduisent à néant les chances de cette région d'Algérie de participer activement et efficacement à l'exportation des produits hors hydrocarbures. Rappelons qu'un programme quinquennal allant de 2005 à 2009 prévoit le reboisement de plus de 420 hectares par le biais de plants hautement résistants à la sècheresse dont le montant nécessaire pour mener à bien cette action s'élève à près de 6,5 milliards de centimes. Un nouveau rapport des Nations unies estime que la «désertification, exacerbée par les changements climatiques, représente le plus grand défi environnemental de notre époque». L'ONU souligne que «sans des politiques à même de combattre la sécheresse, les gouvernements devront faire face à des migrations de populations en masse. La perte de productivité des sols et la dégradation de l'environnement posent une menace imminente à la sécurité internationale».