Selon des données du ministère de l'Industrie et des Mines, la consommation de gasoil a connu ces dernières années une "forte augmentation" à plus de 9 % par an en moyenne durant la période 2000-2006, passant ainsi de 3,6 millions de tonnes en 2000 à 6,1 millions de tonnes en 2006. Selon des données du ministère de l'Industrie et des Mines, la consommation de gasoil a connu ces dernières années une "forte augmentation" à plus de 9 % par an en moyenne durant la période 2000-2006, passant ainsi de 3,6 millions de tonnes en 2000 à 6,1 millions de tonnes en 2006. Le niveau relativement bas du prix du gasoil a facilement encouragé sa surconsommation malgré les "dangers" que son utilisation présente pour l‘environnement et la santé publique. Cette situation incite de plus en plus les pouvoirs publics à prendre des mesures incitatives pour une utilisation rationnelle du gasoil afin de favoriser le recours à des produits énergétiques plus propres. A cet effet, au cours d‘une journée d‘étude consacrée à l‘évolution de la consommation de gasoil, tenue cette semaine à Alger, des experts ont recommandé la mise en place d‘installations de production et de distribution pour une meilleure disponibilité de produits propres. Ils ont insisté également sur la vulgarisation de l‘utilisation des énergies renouvelables, le développement de la recherche pour la production de biocarburants et l‘encouragement de la production locale d‘équipements de conversion. Afin de sensibiliser également les utilisateurs aux dangers d‘une utilisation excessive du gasoil, il est proposé aussi de mettre en œuvre un programme de sensibilisation dans ce sens destiné aussi à la promotion du GPL et du GNC comme carburants à travers les médias lourds. Un carburant très polluant A ce titre, l‘aide à l‘acquisition/réalisation de stations GPL (gaz de propane liquéfié) et GNC (gaz naturel-carburant), la prise en charge du différentiel entre le prix du véhicule diesel et le véhicule GNC sont des dispositifs qui pourraient, selon les experts présents à la journée d‘étude, largement contribuer à la réduction de la consommation du gasoil. A ce sujet, pour réduire encore sensiblement l‘utilisation de ce carburant réputé très polluant, les participants recommandent également d‘imposer aux institutions étatiques l‘utilisation des carburants propres, l‘application de la réglementation en matière de contrôle des véhicules convertis en limitant la consommation, à moyen terme, à deux essences (super et sans plomb), et enfin de taxer les véhicules diesel à l‘achat. Du côté du ministère de l‘Energie et des Mines, on estime que la consommation du gasoil "a atteint actuellement des niveaux dépassant les capacités de production nationale, ceci posera (...) un grand problème pour l‘offre compte tenu des volumes à mobiliser et de la structure de la demande qui sera difficile à satisfaire", nous a-t-on signalé. Dans ce contexte, l‘Etat doit prendre de nouvelles mesures "afin de permettre l‘utilisation rationnelle de ce produit et satisfaire la demande nationale". "Nous allons doucement sur une longue période, essayer de changer les prix relatifs du gasoil par rapport aux autres carburants" afin d‘inciter les consommateurs à utiliser des énergies propres comme le GPL, avait déclaré récemment le ministre de l‘Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Selon le ministre, les prix de ce fuel doivent couvrir l‘ensemble des coûts induits, qu‘ils soient directs ou indirects, afin d‘assurer aux producteurs l‘autofinancement d‘éventuels nouveaux projets destinés à augmenter l‘offre de ce carburant face à une demande grandissante. Soulignons qu‘entre 2000 et 2006, la production moyenne du gasoil en Algérie a été de l‘ordre de 6,1 millions de tonnes par an, soit 28% de la production totale de carburants, selon des données officielles. La répartition de la consommation finale du gasoil par secteur d‘activités en 2005, démontre que le secteur des transports représente la part la plus importante avec 49%, suivi du secteur résidentiel et tertiaire (23%), l‘agriculture (17%) et l‘industrie et le bâtiment-travaux publics avec 11 %. Par ailleurs, des données du ministère de l‘Energie concernant le parc national automobile selon la source d‘énergie utilisée, révèlent que l‘évolution est caractérisée par une tendance vers le diesel dont le taux est passé de 27% en 2000 à 31% en 2006. Le gasoil de moitié moins cher que l‘essence Actuellement, le prix du gasoil à la pompe (13,70 DA/litre) équivaut à peu près à la moitié du prix des essences, et ne représente que le tiers environ des prix internationaux de ce carburant (environ 35 DA/l). A partir de cette année, l‘Algérie devrait enregistrer un déficit de 100.000 tonnes de gasoil par an à combler par l‘importation pour un coût de 52 millions de dollars, selon le ministère. Ce déficit sera couvert temporairement en 2012 par le programme de réhabilitation des raffineries jusqu‘a 2015. Pour Chakib Khelil, "il n‘est pas rationnel de subventionner l‘importation" d‘autant que l‘augmentation attendue de la consommation de gasoil pour 2007 se traduirait par une baisse des recettes d‘exportation de près de 20 milliards de dinars (environ 265 millions de dollars). Confronté à de tels défis, le secteur de l‘Energie a défini une politique visant l‘augmentation des capacités de production et la diversification des formes de carburants, comme le GPL dont la production nationale reste excédentaire. Il s‘agit aussi de décourager l‘importation de véhicules légers roulant au gasoil. Il est question également de développer l‘utilisation du chauffage solaire dans les zones rurales et la généralisation de l‘énergie électrique dans le transport ferroviaire. Notons enfin que l‘Algérie compte actuellement cinq raffineries pour tous types de carburants, d‘une capacité totale de 22,2 millions de tonnes par an. Il s‘agit des raffineries de Skikda, la plus importante, avec une capacité de 15 millions de tonnes (MT), d‘Arzew (2,5 MT), d‘Alger (2,7 MT), de Hassi Messaoud (1,2 MT) et enfin la nouvelle raffinerie d‘Adrar avec seulement 600.000 tonnes. Le niveau relativement bas du prix du gasoil a facilement encouragé sa surconsommation malgré les "dangers" que son utilisation présente pour l‘environnement et la santé publique. Cette situation incite de plus en plus les pouvoirs publics à prendre des mesures incitatives pour une utilisation rationnelle du gasoil afin de favoriser le recours à des produits énergétiques plus propres. A cet effet, au cours d‘une journée d‘étude consacrée à l‘évolution de la consommation de gasoil, tenue cette semaine à Alger, des experts ont recommandé la mise en place d‘installations de production et de distribution pour une meilleure disponibilité de produits propres. Ils ont insisté également sur la vulgarisation de l‘utilisation des énergies renouvelables, le développement de la recherche pour la production de biocarburants et l‘encouragement de la production locale d‘équipements de conversion. Afin de sensibiliser également les utilisateurs aux dangers d‘une utilisation excessive du gasoil, il est proposé aussi de mettre en œuvre un programme de sensibilisation dans ce sens destiné aussi à la promotion du GPL et du GNC comme carburants à travers les médias lourds. Un carburant très polluant A ce titre, l‘aide à l‘acquisition/réalisation de stations GPL (gaz de propane liquéfié) et GNC (gaz naturel-carburant), la prise en charge du différentiel entre le prix du véhicule diesel et le véhicule GNC sont des dispositifs qui pourraient, selon les experts présents à la journée d‘étude, largement contribuer à la réduction de la consommation du gasoil. A ce sujet, pour réduire encore sensiblement l‘utilisation de ce carburant réputé très polluant, les participants recommandent également d‘imposer aux institutions étatiques l‘utilisation des carburants propres, l‘application de la réglementation en matière de contrôle des véhicules convertis en limitant la consommation, à moyen terme, à deux essences (super et sans plomb), et enfin de taxer les véhicules diesel à l‘achat. Du côté du ministère de l‘Energie et des Mines, on estime que la consommation du gasoil "a atteint actuellement des niveaux dépassant les capacités de production nationale, ceci posera (...) un grand problème pour l‘offre compte tenu des volumes à mobiliser et de la structure de la demande qui sera difficile à satisfaire", nous a-t-on signalé. Dans ce contexte, l‘Etat doit prendre de nouvelles mesures "afin de permettre l‘utilisation rationnelle de ce produit et satisfaire la demande nationale". "Nous allons doucement sur une longue période, essayer de changer les prix relatifs du gasoil par rapport aux autres carburants" afin d‘inciter les consommateurs à utiliser des énergies propres comme le GPL, avait déclaré récemment le ministre de l‘Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Selon le ministre, les prix de ce fuel doivent couvrir l‘ensemble des coûts induits, qu‘ils soient directs ou indirects, afin d‘assurer aux producteurs l‘autofinancement d‘éventuels nouveaux projets destinés à augmenter l‘offre de ce carburant face à une demande grandissante. Soulignons qu‘entre 2000 et 2006, la production moyenne du gasoil en Algérie a été de l‘ordre de 6,1 millions de tonnes par an, soit 28% de la production totale de carburants, selon des données officielles. La répartition de la consommation finale du gasoil par secteur d‘activités en 2005, démontre que le secteur des transports représente la part la plus importante avec 49%, suivi du secteur résidentiel et tertiaire (23%), l‘agriculture (17%) et l‘industrie et le bâtiment-travaux publics avec 11 %. Par ailleurs, des données du ministère de l‘Energie concernant le parc national automobile selon la source d‘énergie utilisée, révèlent que l‘évolution est caractérisée par une tendance vers le diesel dont le taux est passé de 27% en 2000 à 31% en 2006. Le gasoil de moitié moins cher que l‘essence Actuellement, le prix du gasoil à la pompe (13,70 DA/litre) équivaut à peu près à la moitié du prix des essences, et ne représente que le tiers environ des prix internationaux de ce carburant (environ 35 DA/l). A partir de cette année, l‘Algérie devrait enregistrer un déficit de 100.000 tonnes de gasoil par an à combler par l‘importation pour un coût de 52 millions de dollars, selon le ministère. Ce déficit sera couvert temporairement en 2012 par le programme de réhabilitation des raffineries jusqu‘a 2015. Pour Chakib Khelil, "il n‘est pas rationnel de subventionner l‘importation" d‘autant que l‘augmentation attendue de la consommation de gasoil pour 2007 se traduirait par une baisse des recettes d‘exportation de près de 20 milliards de dinars (environ 265 millions de dollars). Confronté à de tels défis, le secteur de l‘Energie a défini une politique visant l‘augmentation des capacités de production et la diversification des formes de carburants, comme le GPL dont la production nationale reste excédentaire. Il s‘agit aussi de décourager l‘importation de véhicules légers roulant au gasoil. Il est question également de développer l‘utilisation du chauffage solaire dans les zones rurales et la généralisation de l‘énergie électrique dans le transport ferroviaire. Notons enfin que l‘Algérie compte actuellement cinq raffineries pour tous types de carburants, d‘une capacité totale de 22,2 millions de tonnes par an. Il s‘agit des raffineries de Skikda, la plus importante, avec une capacité de 15 millions de tonnes (MT), d‘Arzew (2,5 MT), d‘Alger (2,7 MT), de Hassi Messaoud (1,2 MT) et enfin la nouvelle raffinerie d‘Adrar avec seulement 600.000 tonnes.