La facture des importations, de par l'importance des produits demandés, a de fortes chances de subir les contrecoups de la hausse de la monnaie européenne, pénalisant en cela l'économie algérienne. La facture des importations, de par l'importance des produits demandés, a de fortes chances de subir les contrecoups de la hausse de la monnaie européenne, pénalisant en cela l'économie algérienne. Cette facture est promise toutefois à une augmentation certaine eu égard à la valeur de l'euro qui a fait un pic hier accusant un nouveau record face au dollar. La monnaie unique s'est échangée à 1,3836 dollar. Le risque provient du manque de diversification des fournisseurs algériens notamment. Bien que les exportations algériennes hors hydrocarbures qui restent concentrées vers l'Union européenne avec laquelle l'Algérie échange plus de 75% de son commerce sont en augmentation continue sont comme en témoignent les chiffres de 2006 en hausse de 16,33% par rapport à ceux de 2005. La facture des importations, de par l'importance des produits demandés, a de fortes chances de subir les contrecoups de la hausse de la monnaie européenne, pénalisant en cela l'économie algérienne. Le fait que les ventes algériennes à l'étranger sont libellées en dollars ne protège pas beaucoup la facture des importations du choc de la hausse de l'euro si jamais elle se poursuit jusqu'en automne, comme prévu. Les experts sont formels : l'Algérie n'a d'autre choix que de faire supporter par le Trésor public la hausse des prix qui seront répercutés sur les produits importés. Une alternative qui pourrait ne jamais arriver, eu égard à cette bataille souvent conjoncturelle à laquelle se livrent la monnaie européenne et le billet vert. Au sein de l'Europe même, la poussée de l'euro fait déjà l'objet de polémique entre les experts financiers et les politiques européens, car trop sensible pour engager l'économie européenne sur un avec d'une monnaie forte et dont les répercussions ne seront pas toujours à la hauteur des projections de croissance. «L'euro fort n'a pas eu pour l'instant d'impact significatif sur les exportations de la zone euro», a justifié le chef économiste de la Banque centrale européenne, qui répliquait hier au gouvernement français qui a reproché à la BCE de rester inactive face à l'envolée de la monnaie unique. Cette position est répercutée par le président de l'Euro groupe, qui a considéré que la poussée de l'euro ne constitue pas un handicap économique, estimant que «l'euro fort ne met pas en danger la croissance». Il n'en demeure pas moins que la pression sur le gouvernement français continue. De l'intérieur de l'Assemblée nationale, le président de la commission finances a souhaité que Nicolas Sarkozy prenne «des initiatives» pour résoudre le cas d'un euro fort, devenu un «problème» dans la mesure où il ne reflète pas la réalité économique. Le deal étant toutefois engagé avec le coéquipier allemand, le président français a quelques difficultés à faire accepter la politique de baisser le taux de change de l'euro. Selon l'approche française, la politique monétaire de la BCE est responsable quant à l'entretien de la vigueur de l'euro. Cette facture est promise toutefois à une augmentation certaine eu égard à la valeur de l'euro qui a fait un pic hier accusant un nouveau record face au dollar. La monnaie unique s'est échangée à 1,3836 dollar. Le risque provient du manque de diversification des fournisseurs algériens notamment. Bien que les exportations algériennes hors hydrocarbures qui restent concentrées vers l'Union européenne avec laquelle l'Algérie échange plus de 75% de son commerce sont en augmentation continue sont comme en témoignent les chiffres de 2006 en hausse de 16,33% par rapport à ceux de 2005. La facture des importations, de par l'importance des produits demandés, a de fortes chances de subir les contrecoups de la hausse de la monnaie européenne, pénalisant en cela l'économie algérienne. Le fait que les ventes algériennes à l'étranger sont libellées en dollars ne protège pas beaucoup la facture des importations du choc de la hausse de l'euro si jamais elle se poursuit jusqu'en automne, comme prévu. Les experts sont formels : l'Algérie n'a d'autre choix que de faire supporter par le Trésor public la hausse des prix qui seront répercutés sur les produits importés. Une alternative qui pourrait ne jamais arriver, eu égard à cette bataille souvent conjoncturelle à laquelle se livrent la monnaie européenne et le billet vert. Au sein de l'Europe même, la poussée de l'euro fait déjà l'objet de polémique entre les experts financiers et les politiques européens, car trop sensible pour engager l'économie européenne sur un avec d'une monnaie forte et dont les répercussions ne seront pas toujours à la hauteur des projections de croissance. «L'euro fort n'a pas eu pour l'instant d'impact significatif sur les exportations de la zone euro», a justifié le chef économiste de la Banque centrale européenne, qui répliquait hier au gouvernement français qui a reproché à la BCE de rester inactive face à l'envolée de la monnaie unique. Cette position est répercutée par le président de l'Euro groupe, qui a considéré que la poussée de l'euro ne constitue pas un handicap économique, estimant que «l'euro fort ne met pas en danger la croissance». Il n'en demeure pas moins que la pression sur le gouvernement français continue. De l'intérieur de l'Assemblée nationale, le président de la commission finances a souhaité que Nicolas Sarkozy prenne «des initiatives» pour résoudre le cas d'un euro fort, devenu un «problème» dans la mesure où il ne reflète pas la réalité économique. Le deal étant toutefois engagé avec le coéquipier allemand, le président français a quelques difficultés à faire accepter la politique de baisser le taux de change de l'euro. Selon l'approche française, la politique monétaire de la BCE est responsable quant à l'entretien de la vigueur de l'euro.