Echaudée par le «syndrome Khalifa Bank» et les «nuisances économiques» que cette affaire a induit, l'Algérie est en train de réviser sa législation bancaire qui a fait défaut jusque-là pour assainir l'activité bancaire et la rendre plus transparente. En ce sens, le meilleur moyen d'y arriver est de «s'intégrer plus rapidement aux canons des standards internationaux». C'est ce que prône M. Yves Merch, spécialiste du monde de la finance, membre du conseil de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la banque centrale du Luxembourg En effet, selon M. Merch, le plus grand défi de l'Algérie, à l'instar des pays émergents, est d'«établir une compatibilité entre les législations régissant l'activité bancaire». Autrement dit, les différents cadres réglementaires devant régir le système bancaire doivent connaître une certaine similitude à l'aune des standards internationaux en vigueur en vue de créer un climat de coopération pour faciliter la lutte contre la délinquance financière et les crimes économiques. A ce titre, la transparence est érigée en principe immuable puisque a, contrario l'opacité augmente le risque de «dérives financières» et en cela l'affaire Khalifa en est une parfaite illustration. Ainsi, dans sa route devant la mener vers une réforme du système bancaire, l'Algérie «devrait s'inspirer des modèles existants et qui font leur preuve avec succès sur la scène financière internationale. Donc, l'Algérie dans sa politique de réforme doit profiter de la tendance actuelle de l'«internationalisation de la finance», ce qui représente un indice de confiance par rapport aux opérateurs et aux investisseurs étrangers», a indiqué M. Merch, dimanche dernier à la radio Chaîne III. On peut y ajouter que notre pays enregistre des avancées notables dans l'élaboration du cadre législatif qui sont régulièrement relevées par les différentes institutions internationales comme la Banque mondiale, la Banque centrale européenne, le FMI, l'OCDE, etc. Ces avancées là concernent, notamment, la loi de 2003 concernant la lutte contre la criminalité économique et celle de la monnaie et du crédit. M. Merch poursuit dans la foulée que la réforme du système bancaire que conduit «doucement mais sûrement l'Algérie, devrait prévoir un système permanant de surveillance bancaire qui doit avertir et alerter efficacement contre toutes les formes de fraudes économiques», a-t-il affirmé. Pour ce faire, il prône une «coopération pleine et entière entre les pays, une formation régulière de la ressource humaine ainsi que la responsabilisation de la profession». Il va sans dire que la mise en place d'un système bancaire sans faille n'est pas possible de par le monde sauf que la surveillance bancaire en question lui incombe désormais de «minimiser la probabilité de survenance de graves scandales financiers comme celui de la banque Khalifa», avance le spécialiste de la finance, M. Merch. Echaudée par le «syndrome Khalifa Bank» et les «nuisances économiques» que cette affaire a induit, l'Algérie est en train de réviser sa législation bancaire qui a fait défaut jusque-là pour assainir l'activité bancaire et la rendre plus transparente. En ce sens, le meilleur moyen d'y arriver est de «s'intégrer plus rapidement aux canons des standards internationaux». C'est ce que prône M. Yves Merch, spécialiste du monde de la finance, membre du conseil de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la banque centrale du Luxembourg En effet, selon M. Merch, le plus grand défi de l'Algérie, à l'instar des pays émergents, est d'«établir une compatibilité entre les législations régissant l'activité bancaire». Autrement dit, les différents cadres réglementaires devant régir le système bancaire doivent connaître une certaine similitude à l'aune des standards internationaux en vigueur en vue de créer un climat de coopération pour faciliter la lutte contre la délinquance financière et les crimes économiques. A ce titre, la transparence est érigée en principe immuable puisque a, contrario l'opacité augmente le risque de «dérives financières» et en cela l'affaire Khalifa en est une parfaite illustration. Ainsi, dans sa route devant la mener vers une réforme du système bancaire, l'Algérie «devrait s'inspirer des modèles existants et qui font leur preuve avec succès sur la scène financière internationale. Donc, l'Algérie dans sa politique de réforme doit profiter de la tendance actuelle de l'«internationalisation de la finance», ce qui représente un indice de confiance par rapport aux opérateurs et aux investisseurs étrangers», a indiqué M. Merch, dimanche dernier à la radio Chaîne III. On peut y ajouter que notre pays enregistre des avancées notables dans l'élaboration du cadre législatif qui sont régulièrement relevées par les différentes institutions internationales comme la Banque mondiale, la Banque centrale européenne, le FMI, l'OCDE, etc. Ces avancées là concernent, notamment, la loi de 2003 concernant la lutte contre la criminalité économique et celle de la monnaie et du crédit. M. Merch poursuit dans la foulée que la réforme du système bancaire que conduit «doucement mais sûrement l'Algérie, devrait prévoir un système permanant de surveillance bancaire qui doit avertir et alerter efficacement contre toutes les formes de fraudes économiques», a-t-il affirmé. Pour ce faire, il prône une «coopération pleine et entière entre les pays, une formation régulière de la ressource humaine ainsi que la responsabilisation de la profession». Il va sans dire que la mise en place d'un système bancaire sans faille n'est pas possible de par le monde sauf que la surveillance bancaire en question lui incombe désormais de «minimiser la probabilité de survenance de graves scandales financiers comme celui de la banque Khalifa», avance le spécialiste de la finance, M. Merch.