Des dizaines de détenus, dont la majorité est constituée de prisonniers politiques, sont placés arbitrairement à l'isolement et soumis à un traitement particulièrement discriminatoire. Des dizaines de détenus, dont la majorité est constituée de prisonniers politiques, sont placés arbitrairement à l'isolement et soumis à un traitement particulièrement discriminatoire. Selon le président de l'Union des juristes sahraouis, Abba Lhacen, les violations systématiques des droits humains continuent d'être commises massivement et impunément au Sahara occidental par les autorités marocaines qui ont opté, depuis le 21 mai 2005, date du soulèvement pacifique dans les territoires sahraouis occupés, pour la surenchère dans la répression sanglante des manifestants qui ne réclament rien d'autre que l'autodétermination du peuple sahraoui. «Les témoignages qui continuent d'être recueillis et les informations en provenance du Sahara occidental font état d'une pratique généralisée de la torture, de disparitions forcées, de détention au secret et d'arrestations arbitraires suivies de procès entachés d'irrégularités, et ou l'impunité, qui règne en maître absolu au Maroc, contribue à perpétuer le cycle de violence en préservant et en renforçant le pouvoir des auteurs de ses violations», a-t-il indiqué. D'après lui, les détenus sahraouis souffrent de la surpopulation carcérale, du manque d'hygiène et sont, donc, victimes de maladies infectieuses. Des dizaines de détenus, dont la grande majorité est constituée de prisonniers politiques, sont placés arbitrairement à l'isolement et soumis à un traitement particulièrement discriminatoire ou bon nombre d'entre eux se trouvent en détention sans inculpation ni jugement aucuns. Depuis l'occupation, Vingt ans de privation, les arrestations arbitraires, le recours à la torture et aux traitements inhumains et dégradants, les déportations, les disparitions forcées, l'étouffement des libertés d'expression et de circulation ainsi que les procès inéquitables sont systématiquement pratiqués par les forces marocaines d'occupation au Sahara Occidental. «Les graves atteintes des droits humains perpétrées au Sahara Occidental se traduisent par une répression violente sur toute la population civile sahraouie qui se trouve encadrée par un appareil répressif de plus de 250.000 agents marocains», ajoute Abba Lhacen. Dès cette période, des vagues d'arrestations allaient se succéder sans discontinuité jusqu'à ce jour, que ce soit dans les territoires occupés ou à l'intérieur du Maroc. «La répression a atteint une telle ampleur qu'il est légitime de dire qu'il n'existe pas de famille qui n'a pas été touchée, de près ou de loin, par des arrestations arbitraires». La quasi-totalité des personnes arrêtées ne sont jamais jugées ni condamnées. La plupart d'entre elles disparaissent. Les personnes portées disparues sont celles qui ont été arrêtées, au fil des ans, par les forces d'occupation et dont la détention n'est pas reconnue par les autorités marocaines. De nouveaux éléments laissent penser que certains, voire de nombreux disparus seraient toujours en vie et incarcérés dans des centres secrets. «Au Maroc, les affaires politiques se sont déroulées de façon tout à fait particulière. En effet, après une garde à vue prolongée dans les locaux de la police où ils sont maintenus au secret, les détenus sont souvent contraints à signer des aveux, avant de comparaitre devant le procureur du roi ou un juge d'instruction. C'est à ce stade là qu'ils sont informés des charges qui pèsent sur eux. En ce qui concerne les rares cas des Sahraouis traduits en justice, la procédure est pire encore: la garde à vue peut durer des mois sans que les détenus aient pu voir un avocat, les membres de leurs familles ou un médecin, souvent ils sont traduits devant un tribunal militaire qui les condamne à de lourdes peines pour avoir exercé leur droit sans user de violence», indique l'orateur. D'autres Sahraouis ont été jugés de façon inéquitable et condamnés à de lourdes peines pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou pour avoir tenté de fuir la répression marocaine. «Par ses actes odieux, le Maroc persiste délibérément dans sa politique de violations systématiques des droits de l'homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental. On ne saurait trouver une explication autre que l'impunité dont il jouit. C'est pourquoi, nous demandons avec insistance à la communauté internationale une action urgente et efficace garantissant le respect des droits humains au Sahara Occidental», a conclu le président de l'Union des juristes sahraouis. Actuellement, plus de 200.000 Sahraouis vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans les camps de réfugiés. On dénombre 526 personnes sont portées disparues et ce, jusqu'à aujourd'hui. -151 prisonniers de guerre -250 assassinats politiques -Plus de 20.000 victimes d'enlèvements. -800 personnes privées de leurs droits lors de leurs procès. Selon le président de l'Union des juristes sahraouis, Abba Lhacen, les violations systématiques des droits humains continuent d'être commises massivement et impunément au Sahara occidental par les autorités marocaines qui ont opté, depuis le 21 mai 2005, date du soulèvement pacifique dans les territoires sahraouis occupés, pour la surenchère dans la répression sanglante des manifestants qui ne réclament rien d'autre que l'autodétermination du peuple sahraoui. «Les témoignages qui continuent d'être recueillis et les informations en provenance du Sahara occidental font état d'une pratique généralisée de la torture, de disparitions forcées, de détention au secret et d'arrestations arbitraires suivies de procès entachés d'irrégularités, et ou l'impunité, qui règne en maître absolu au Maroc, contribue à perpétuer le cycle de violence en préservant et en renforçant le pouvoir des auteurs de ses violations», a-t-il indiqué. D'après lui, les détenus sahraouis souffrent de la surpopulation carcérale, du manque d'hygiène et sont, donc, victimes de maladies infectieuses. Des dizaines de détenus, dont la grande majorité est constituée de prisonniers politiques, sont placés arbitrairement à l'isolement et soumis à un traitement particulièrement discriminatoire ou bon nombre d'entre eux se trouvent en détention sans inculpation ni jugement aucuns. Depuis l'occupation, Vingt ans de privation, les arrestations arbitraires, le recours à la torture et aux traitements inhumains et dégradants, les déportations, les disparitions forcées, l'étouffement des libertés d'expression et de circulation ainsi que les procès inéquitables sont systématiquement pratiqués par les forces marocaines d'occupation au Sahara Occidental. «Les graves atteintes des droits humains perpétrées au Sahara Occidental se traduisent par une répression violente sur toute la population civile sahraouie qui se trouve encadrée par un appareil répressif de plus de 250.000 agents marocains», ajoute Abba Lhacen. Dès cette période, des vagues d'arrestations allaient se succéder sans discontinuité jusqu'à ce jour, que ce soit dans les territoires occupés ou à l'intérieur du Maroc. «La répression a atteint une telle ampleur qu'il est légitime de dire qu'il n'existe pas de famille qui n'a pas été touchée, de près ou de loin, par des arrestations arbitraires». La quasi-totalité des personnes arrêtées ne sont jamais jugées ni condamnées. La plupart d'entre elles disparaissent. Les personnes portées disparues sont celles qui ont été arrêtées, au fil des ans, par les forces d'occupation et dont la détention n'est pas reconnue par les autorités marocaines. De nouveaux éléments laissent penser que certains, voire de nombreux disparus seraient toujours en vie et incarcérés dans des centres secrets. «Au Maroc, les affaires politiques se sont déroulées de façon tout à fait particulière. En effet, après une garde à vue prolongée dans les locaux de la police où ils sont maintenus au secret, les détenus sont souvent contraints à signer des aveux, avant de comparaitre devant le procureur du roi ou un juge d'instruction. C'est à ce stade là qu'ils sont informés des charges qui pèsent sur eux. En ce qui concerne les rares cas des Sahraouis traduits en justice, la procédure est pire encore: la garde à vue peut durer des mois sans que les détenus aient pu voir un avocat, les membres de leurs familles ou un médecin, souvent ils sont traduits devant un tribunal militaire qui les condamne à de lourdes peines pour avoir exercé leur droit sans user de violence», indique l'orateur. D'autres Sahraouis ont été jugés de façon inéquitable et condamnés à de lourdes peines pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou pour avoir tenté de fuir la répression marocaine. «Par ses actes odieux, le Maroc persiste délibérément dans sa politique de violations systématiques des droits de l'homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental. On ne saurait trouver une explication autre que l'impunité dont il jouit. C'est pourquoi, nous demandons avec insistance à la communauté internationale une action urgente et efficace garantissant le respect des droits humains au Sahara Occidental», a conclu le président de l'Union des juristes sahraouis. Actuellement, plus de 200.000 Sahraouis vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans les camps de réfugiés. On dénombre 526 personnes sont portées disparues et ce, jusqu'à aujourd'hui. -151 prisonniers de guerre -250 assassinats politiques -Plus de 20.000 victimes d'enlèvements. -800 personnes privées de leurs droits lors de leurs procès.