Le chef du Hezbollah chiite Hassan Nasrallah a affirmé samedi que la guerre israélienne de l'été 2006 s'est soldée par "l'échec du projet d'un nouvel ordre américain au Proche-Orient", dans un discours transmis sur un écran géant installé à Bent Jbeil, au sud du Liban. "Cette guerre visait à imposer un nouveau Proche-Orient, éclaté en mini-Etats confessionnels et ethniques et mis au service des intérêts des Etats-unis et d'Israël", a martelé Nasrallah. Parlant devant environ cinq mille de ses partisans assis ou debout sur la place principale de Bent Jeil, selon les organisateurs, Nasrallah a annoncé "l'échec du projet américain balayé par la victoire de la Résistance islamique", bras armé du Hezbollah. La place de Bent Jbeil est ornée des 21 portraits des combattants du Hezbollah tombés dans des combats acharnés avec l'armée israélienne, qui a essayé en vain pendant 33 jours de conquérir ce fief du Hezbollah. Bent Jbeil, à quelques km de la frontière libano-israélienne, a été presque entièrement détruite par les bombardements israéliens. Les combattants du Hezbollah, embusqués à Bent Jbeil et dans les villages voisins de Maroun al-Ras, Aïnata et Aïtaroun ont infligé de lourdes pertes aux Israéliens. Nasrallah, qui vit dans la clandestinité depuis la guerre de l'été 2006, a estimé que "la victoire du Hezbollah a eu un effet contraire aux objectifs américains et israéliens qui ont dû subir les retombées de leurs échecs". Pour Nasrallah, l'autre objectif de la guerre était de renforcer le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora. "Les Israéliens et les Américains voulaient que le gouvernement Siniora étende son autorité sur l'ensemble du territoire libanais au détriment de la Résistance mais ça a été un autre échec". Il a affirmé qu'"un million et puis un million et demi de Libanais sont descendus dans la rue par deux fois en décembre pour réclamer le départ de ce gouvernement et la formation d'un gouvernement d'union nationale". Le Liban est plongé dans une profonde crise politique depuis la démission à la mi-novembre de six ministres prosyriens, dont cinq chiites, du cabinet Siniora. Hassan Nasrallah a en outre affirmé que les deux soldats israéliens que sa milice a capturés le 12 juillet 2006 à la frontière libano-israélienne doivent être échangés contre les Libanais détenus par Israël. "Le monde entier ne pourra pas obtenir la libération des deux prisonniers israéliens. La seule voie est une négociation indirecte qui donne la liberté aux Libanais détenus par Israël", a dit le chef du Hezbollah. Le 24 juillet Hassan Nasrallah avait déclaré dans un entretien accordé à la chaîne de télévision satellitaire arabe Al-Jazira que des négociations avec Israël se poursuivaient, par le biais de l'Onu, pour un échange de prisonniers, tout en restant discret sur leur déroulement. Il a répété que sa milice disposait de la capacité militaire pour frapper Israël sur l'ensemble de son territoire. "Nous avons renforcé notre dispositif militaire, nous avons des roquettes que nous utiliserons si Israël nous agresse. Nous pouvons atteindre chaque coin", a-t-il dit. Il a ajouté que la Résistance est sortie également renforcée "sur le plan humain". "Des générations de jeunes ont rejoint la Résistance pour combattre ce monstre qui sied à nos frontières", a-t-il affirmé. Le chef du Hezbollah chiite Hassan Nasrallah a affirmé samedi que la guerre israélienne de l'été 2006 s'est soldée par "l'échec du projet d'un nouvel ordre américain au Proche-Orient", dans un discours transmis sur un écran géant installé à Bent Jbeil, au sud du Liban. "Cette guerre visait à imposer un nouveau Proche-Orient, éclaté en mini-Etats confessionnels et ethniques et mis au service des intérêts des Etats-unis et d'Israël", a martelé Nasrallah. Parlant devant environ cinq mille de ses partisans assis ou debout sur la place principale de Bent Jeil, selon les organisateurs, Nasrallah a annoncé "l'échec du projet américain balayé par la victoire de la Résistance islamique", bras armé du Hezbollah. La place de Bent Jbeil est ornée des 21 portraits des combattants du Hezbollah tombés dans des combats acharnés avec l'armée israélienne, qui a essayé en vain pendant 33 jours de conquérir ce fief du Hezbollah. Bent Jbeil, à quelques km de la frontière libano-israélienne, a été presque entièrement détruite par les bombardements israéliens. Les combattants du Hezbollah, embusqués à Bent Jbeil et dans les villages voisins de Maroun al-Ras, Aïnata et Aïtaroun ont infligé de lourdes pertes aux Israéliens. Nasrallah, qui vit dans la clandestinité depuis la guerre de l'été 2006, a estimé que "la victoire du Hezbollah a eu un effet contraire aux objectifs américains et israéliens qui ont dû subir les retombées de leurs échecs". Pour Nasrallah, l'autre objectif de la guerre était de renforcer le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora. "Les Israéliens et les Américains voulaient que le gouvernement Siniora étende son autorité sur l'ensemble du territoire libanais au détriment de la Résistance mais ça a été un autre échec". Il a affirmé qu'"un million et puis un million et demi de Libanais sont descendus dans la rue par deux fois en décembre pour réclamer le départ de ce gouvernement et la formation d'un gouvernement d'union nationale". Le Liban est plongé dans une profonde crise politique depuis la démission à la mi-novembre de six ministres prosyriens, dont cinq chiites, du cabinet Siniora. Hassan Nasrallah a en outre affirmé que les deux soldats israéliens que sa milice a capturés le 12 juillet 2006 à la frontière libano-israélienne doivent être échangés contre les Libanais détenus par Israël. "Le monde entier ne pourra pas obtenir la libération des deux prisonniers israéliens. La seule voie est une négociation indirecte qui donne la liberté aux Libanais détenus par Israël", a dit le chef du Hezbollah. Le 24 juillet Hassan Nasrallah avait déclaré dans un entretien accordé à la chaîne de télévision satellitaire arabe Al-Jazira que des négociations avec Israël se poursuivaient, par le biais de l'Onu, pour un échange de prisonniers, tout en restant discret sur leur déroulement. Il a répété que sa milice disposait de la capacité militaire pour frapper Israël sur l'ensemble de son territoire. "Nous avons renforcé notre dispositif militaire, nous avons des roquettes que nous utiliserons si Israël nous agresse. Nous pouvons atteindre chaque coin", a-t-il dit. Il a ajouté que la Résistance est sortie également renforcée "sur le plan humain". "Des générations de jeunes ont rejoint la Résistance pour combattre ce monstre qui sied à nos frontières", a-t-il affirmé.