Statuant en appel sur l'affaire de l'ex-chef de sûreté de daïra d'Azzaba, le tribunal correctionnel de Skikda dans son audience du 02/08/2007 vient de prononcer tôt le matin du jeudi, une peine d'emprisonnement de 3 années ferme contre le principal accusé en l'occurrence B.M.R., poursuivi sous les chefs d'inculpation de falsification de documents, trafic d'influence, abus d'autorité, perception d'intérêts contraire à la loi et utilisation de biens publics à des fins personnels entre autres. Un commissaire de la direction régionale de Constantine impliqué dans le même affaire a été condamné à la même peine, tandis qu'un technicien du même corps à écopé de 18 mois de prison ferme et 6 autres avec surcis. La condamnation des autres coinculpés au nombre de 35 parmi lesquels 15 P/APC est maintenue, à savoir 6 mois de prison avec sursis à l'exception des P/APC de Ben-Azzouz et de Aïn Charchar qui ont écopé de 12 mois de prison ferme. La peine des huit entrepreneurs a été maintenue à savoir deux années de prison dont une avec sursis ainsi que le paiement d'une amende, tandis que le reste à été acquitté. Les faits marquants de ce procès-fleuve qui aura fait couler beaucoup d'eau sous les ponts sont incontestablement l'effondrement de l'accusé en sanglots et les révélations selon lesquelles ses agissements ont été dictés par le souci premier de préserver les intérêts de l'Etat en procédant à la vente des tuiles de l'ancien souk el-fellah démoli avant de servir de terrain d'assiette à la construction d'un siège de la 2e sûreté urbaine. En présence d'un dilemme kafkaïen, celui de tout balancer à la décharge ou de récupérer ce qui devrait l'être, j'ai opté pour cette dernière en croyant bien faire, dira-t-il. Le produit de la vente a été versé à la trésorerie de sûreté selon ses déclarations. Pour convaincre du bien-fondé de ses propos, le mis en cause dira que son chef hiérarchique, le chef de sûreté de wilaya, le wali de l'époque ainsi que le directeur des domaines étaient au courant des moindres faits. Pour rappel, ce nouveau jugement fait suite à l'appel introduit par le principal accusé condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Collo en date du 3 juillet 2007 à une peine d'emprisonnement de 10 années dont 5 avec sursis et une amende de 50 millions de centimes. En résumé, l'on retient que cette condamnation met fin à un suspens latent et ferme par là même la porte à une éventuelle extension du procès pour une audition des personnes citées dans cet enchaînement de procès : trois en l'intervalle d'un peu plus d'un mois durant lesquels Skikda a vibré au son de cloche des «qu'on dira-t-on». Statuant en appel sur l'affaire de l'ex-chef de sûreté de daïra d'Azzaba, le tribunal correctionnel de Skikda dans son audience du 02/08/2007 vient de prononcer tôt le matin du jeudi, une peine d'emprisonnement de 3 années ferme contre le principal accusé en l'occurrence B.M.R., poursuivi sous les chefs d'inculpation de falsification de documents, trafic d'influence, abus d'autorité, perception d'intérêts contraire à la loi et utilisation de biens publics à des fins personnels entre autres. Un commissaire de la direction régionale de Constantine impliqué dans le même affaire a été condamné à la même peine, tandis qu'un technicien du même corps à écopé de 18 mois de prison ferme et 6 autres avec surcis. La condamnation des autres coinculpés au nombre de 35 parmi lesquels 15 P/APC est maintenue, à savoir 6 mois de prison avec sursis à l'exception des P/APC de Ben-Azzouz et de Aïn Charchar qui ont écopé de 12 mois de prison ferme. La peine des huit entrepreneurs a été maintenue à savoir deux années de prison dont une avec sursis ainsi que le paiement d'une amende, tandis que le reste à été acquitté. Les faits marquants de ce procès-fleuve qui aura fait couler beaucoup d'eau sous les ponts sont incontestablement l'effondrement de l'accusé en sanglots et les révélations selon lesquelles ses agissements ont été dictés par le souci premier de préserver les intérêts de l'Etat en procédant à la vente des tuiles de l'ancien souk el-fellah démoli avant de servir de terrain d'assiette à la construction d'un siège de la 2e sûreté urbaine. En présence d'un dilemme kafkaïen, celui de tout balancer à la décharge ou de récupérer ce qui devrait l'être, j'ai opté pour cette dernière en croyant bien faire, dira-t-il. Le produit de la vente a été versé à la trésorerie de sûreté selon ses déclarations. Pour convaincre du bien-fondé de ses propos, le mis en cause dira que son chef hiérarchique, le chef de sûreté de wilaya, le wali de l'époque ainsi que le directeur des domaines étaient au courant des moindres faits. Pour rappel, ce nouveau jugement fait suite à l'appel introduit par le principal accusé condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Collo en date du 3 juillet 2007 à une peine d'emprisonnement de 10 années dont 5 avec sursis et une amende de 50 millions de centimes. En résumé, l'on retient que cette condamnation met fin à un suspens latent et ferme par là même la porte à une éventuelle extension du procès pour une audition des personnes citées dans cet enchaînement de procès : trois en l'intervalle d'un peu plus d'un mois durant lesquels Skikda a vibré au son de cloche des «qu'on dira-t-on».