Une usine de retraitement des eaux usées d'une capacité journalière de 26.700 m3 sera construite, d'ici à la fin 2008, par le groupe singapourien Keppel Seghers dans la wilaya de Laghouat. La mise en place de cette usine coûtera à Keppel Seghers un montant de 4,75 millions de dollars pour la création d'une cinquième usine de retraitement des eaux usées dans la wilaya de Laghouat. Cette entreprise a été sélectionnée par l'Organisation nationale de l'environnement (ONA). Elle avait déjà construit et développé depuis deux ans des systèmes de traitement des eaux usées dans quatre wilayas de l'Algérie. La désignation de la wilaya de Laghouat n'est pas venue par hasard. En effet, le choix a été décidé suite au déficit connu suite à la stratégie intégrée pour la gestion des déchets hospitaliers et le traitement de ces rejets dangereux pour la santé publique et l'environnement dans cette région. A cet effet, le réseau des eaux usées reste alors le seul moyen pour le secteur sanitaire de se débarrasser de ces rejets nocifs, qui finissent leur parcours dans un oued dont les eaux risquent de constituer un moyen privilégié pour les agriculteurs, pour l'irrigation de leurs terres ou pour abreuver leur cheptel en ces périodes de canicule. Le volume global des eaux usées rejetées annuellement en Algérie est estimé à près de 600 millions de m3, dont 550 pour les seules agglomérations du Nord. Ce chiffre est appelé à progresser pour atteindre environ 1.150 millions de m3 à l'horizon 2020. Les capacités naturelles des ressources en eau en Algérie représentent 5 milliards de m3, alors que les besoins sont estimés entre 15 et 20 milliards de m3 dont 70% sont dédiés à l'agriculture. Malgré les efforts déployés et les sommes colossales débloquées par le gouvernement pour augmenter les ressources en eau du pays en construisant un nombre important de barrages, l'Algérie est toujours incapable de satisfaire la demande croissante en cet élément vital, due à l'augmentation rapide de la population et à la croissance de l'activité économique. Face à cette insuffisance et aux inquiétudes des écologistes quant à une surexploitation des ressources souterraines, les pouvoirs publics ont été contraints d'avoir recours à l'épuration des eaux usées et à leur réutilisation, notamment dans l'irrigation, particulièrement dans les zones déficitaires en eau conventionnelle, la recharge des aquifères et l'industrie. Cependant, une qualité appropriée, en prenant en compte les normes microbiologiques établies par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), qui elles mêmes ont été mises en doute, est nécessaire à la réutilisation de l'eau notamment pour les produits alimentaires qui ont un risque potentiel plus élevé. L'exploitation de ces eaux purifiées, exige, à cet effet, un grand besoin d'options technologiques pour protéger la santé des populations, tout en employant une quantité modérée d'énergie à moindre coût. Dans ce même contexte, les responsables du secteur ont tenté à plusieurs occasions de rassurer la population que toutes les précautions ont été prises afin d'éviter les risques de contamination. Cependant, et malgré ces garanties, les préjugés des citoyens existent toujours et ne cessent de former un obstacle d'ordre culturel contre le développement de cette technologie dans notre pays. Une usine de retraitement des eaux usées d'une capacité journalière de 26.700 m3 sera construite, d'ici à la fin 2008, par le groupe singapourien Keppel Seghers dans la wilaya de Laghouat. La mise en place de cette usine coûtera à Keppel Seghers un montant de 4,75 millions de dollars pour la création d'une cinquième usine de retraitement des eaux usées dans la wilaya de Laghouat. Cette entreprise a été sélectionnée par l'Organisation nationale de l'environnement (ONA). Elle avait déjà construit et développé depuis deux ans des systèmes de traitement des eaux usées dans quatre wilayas de l'Algérie. La désignation de la wilaya de Laghouat n'est pas venue par hasard. En effet, le choix a été décidé suite au déficit connu suite à la stratégie intégrée pour la gestion des déchets hospitaliers et le traitement de ces rejets dangereux pour la santé publique et l'environnement dans cette région. A cet effet, le réseau des eaux usées reste alors le seul moyen pour le secteur sanitaire de se débarrasser de ces rejets nocifs, qui finissent leur parcours dans un oued dont les eaux risquent de constituer un moyen privilégié pour les agriculteurs, pour l'irrigation de leurs terres ou pour abreuver leur cheptel en ces périodes de canicule. Le volume global des eaux usées rejetées annuellement en Algérie est estimé à près de 600 millions de m3, dont 550 pour les seules agglomérations du Nord. Ce chiffre est appelé à progresser pour atteindre environ 1.150 millions de m3 à l'horizon 2020. Les capacités naturelles des ressources en eau en Algérie représentent 5 milliards de m3, alors que les besoins sont estimés entre 15 et 20 milliards de m3 dont 70% sont dédiés à l'agriculture. Malgré les efforts déployés et les sommes colossales débloquées par le gouvernement pour augmenter les ressources en eau du pays en construisant un nombre important de barrages, l'Algérie est toujours incapable de satisfaire la demande croissante en cet élément vital, due à l'augmentation rapide de la population et à la croissance de l'activité économique. Face à cette insuffisance et aux inquiétudes des écologistes quant à une surexploitation des ressources souterraines, les pouvoirs publics ont été contraints d'avoir recours à l'épuration des eaux usées et à leur réutilisation, notamment dans l'irrigation, particulièrement dans les zones déficitaires en eau conventionnelle, la recharge des aquifères et l'industrie. Cependant, une qualité appropriée, en prenant en compte les normes microbiologiques établies par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), qui elles mêmes ont été mises en doute, est nécessaire à la réutilisation de l'eau notamment pour les produits alimentaires qui ont un risque potentiel plus élevé. L'exploitation de ces eaux purifiées, exige, à cet effet, un grand besoin d'options technologiques pour protéger la santé des populations, tout en employant une quantité modérée d'énergie à moindre coût. Dans ce même contexte, les responsables du secteur ont tenté à plusieurs occasions de rassurer la population que toutes les précautions ont été prises afin d'éviter les risques de contamination. Cependant, et malgré ces garanties, les préjugés des citoyens existent toujours et ne cessent de former un obstacle d'ordre culturel contre le développement de cette technologie dans notre pays.