Après les longues négociations qui ont eu lieu entre Sonatrach et la France dans le but d'offrir au groupe algérien la possibilité de renforcer sa présence sur le marché français, la compagnie nationale vient d'entamer officiellement les démarches relatives à la création d'une filiale de distribution de gaz en France à partir de 2010. Concernant la structure de cette filiale, les responsables du secteur n'ont rien divulgué jusqu'à présent. Le président français, Nicolas Sarkozy, avait, durant sa campagne électorale, privilégié un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de sécuriser l'approvisionnement de la France en gaz. Cependant, étant donné que la compagnie publique algérienne n'a pas exprimé son ambition par rapport à ce rapprochement capitalistique, cette alliance semble irréalisable économiquement et politiquement incorrecte. Suite à ces évènements, il est peu probable que les groupes français soient associés dans la nouvelle filiale de Sonatrach. Quant à la distribution du gaz, elle sera réalisée par le transport des quantités destinées au marché français via le futur gazoduc sous-marin «Medgaz» qui reliera directement l'Algérie à l'Espagne, à partir de 2009. Gaz de France et Sonatrach avaient signé, en décembre 2006, un accord sur la réservation d'une capacité de regazéification d'un milliard de m3 sur le terminal de Montoir de Bretagne, près de Paris, et qui a été destiné à être transporté dans «Medgaz». Cet accord porte sur une période de dix ans, selon des informations publiées par Sonatrach sur son site Internet. Sonatrach, première entreprise dans le continent africain, parmi les douze meilleures compagnies pétrolières mondiales, deuxième exportateur de GNL et de GPL et troisième exportateur de gaz naturel, ambitionne, en plus de sa présence en Angleterre, de devenir un acteur important de la distribution du gaz dans l'Union européenne, notamment en Espagne, en France et en Italie grâce aux deux gazoducs qui vont relier l'Algérie à l'Espagne et à l'Italie. En 2006, 97% des exportations du gaz algérien, soit 61 milliards de mètres cubes, l'ont été vers à l'Europe. Après les longues négociations qui ont eu lieu entre Sonatrach et la France dans le but d'offrir au groupe algérien la possibilité de renforcer sa présence sur le marché français, la compagnie nationale vient d'entamer officiellement les démarches relatives à la création d'une filiale de distribution de gaz en France à partir de 2010. Concernant la structure de cette filiale, les responsables du secteur n'ont rien divulgué jusqu'à présent. Le président français, Nicolas Sarkozy, avait, durant sa campagne électorale, privilégié un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de sécuriser l'approvisionnement de la France en gaz. Cependant, étant donné que la compagnie publique algérienne n'a pas exprimé son ambition par rapport à ce rapprochement capitalistique, cette alliance semble irréalisable économiquement et politiquement incorrecte. Suite à ces évènements, il est peu probable que les groupes français soient associés dans la nouvelle filiale de Sonatrach. Quant à la distribution du gaz, elle sera réalisée par le transport des quantités destinées au marché français via le futur gazoduc sous-marin «Medgaz» qui reliera directement l'Algérie à l'Espagne, à partir de 2009. Gaz de France et Sonatrach avaient signé, en décembre 2006, un accord sur la réservation d'une capacité de regazéification d'un milliard de m3 sur le terminal de Montoir de Bretagne, près de Paris, et qui a été destiné à être transporté dans «Medgaz». Cet accord porte sur une période de dix ans, selon des informations publiées par Sonatrach sur son site Internet. Sonatrach, première entreprise dans le continent africain, parmi les douze meilleures compagnies pétrolières mondiales, deuxième exportateur de GNL et de GPL et troisième exportateur de gaz naturel, ambitionne, en plus de sa présence en Angleterre, de devenir un acteur important de la distribution du gaz dans l'Union européenne, notamment en Espagne, en France et en Italie grâce aux deux gazoducs qui vont relier l'Algérie à l'Espagne et à l'Italie. En 2006, 97% des exportations du gaz algérien, soit 61 milliards de mètres cubes, l'ont été vers à l'Europe.