Les autorités centrales au niveau des différents ministères (Commerce, Santé publique) chargées de la protection des consommateurs et du contrôle de l'hygiène dans les commerces, notamment la restauration, sont-elles compétentes pour prévenir les innombrables cas d'intoxication alimentaire en Algérie ? Ne dit-on pas que prévenir vaut mieux que guérir ? En effet, chaque année, au moins 20.000 cas d'intoxication sont enregistrées en Algérie, sans compter les cas isolés non déclarés coûtant souvent la vie à de nombreuses victimes d'intoxication alimentaire. En effet, devant l'ampleur de la situation, de plus en plus alarmante, les autorités concernées sont soit submergées par la propagation des maladies et malaises suite à l'intoxication alimentaire, soit sont carrément dépassées, et par conséquent, inefficaces pour juguler ce phénomène inquiétant pour la santé publique et la population. Pas moins de 50% des personnes intoxiquées ne consultent pas de médecin. Elles sont, donc, non recensées comme des victimes suite à une intoxication alimentaire. En dépit des rencontres et séminaires organisés par le ministère du Commerce pour la sensibilisation aux risques majeures inhérents à l'intoxication alimentaire et à la nécessité de rendre plus rigoureux le contrôle de la qualité et de l'hygiène dans les restaurants et gargotes, le mal continue à ronger les consommateurs incrédules. Les chiffres officiels font état d'une augmentation croissante de cas d'intoxication en 2007. Cette recrudescence a fait réagir récemment le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, qui estime que «malgré la diminution des cas d'intoxication comparativement à l'année 2006, le mal se complique. Personne n'est épargné par les risques d'intoxication en dépit de la lutte sans relâche menée quotidiennement sur le terrain par les services de contrôle». Pour le ministre, qui demeure sensible à ce phénomène nuisible à notre société, le meilleur moyen pour éradiquer ce mal consiste à créer une symbiose de travail et une étroite coopération entre les consommateurs, les services de sécurité et les agents de contrôle et d'hygiène. La plupart des cas d'intoxication alimentaire (plus de 50 %) sont imputables à la consommation de pizzas, sandwichs et autres repas chez des gargotiers peu scrupuleux des règles élémentaires d'hygiène. Devant la gravité de ce phénomène aux conséquences financières néfastes et désastreuses pour l'Etat, le ministère du Commerce envisage de recruter pas moins de 1.000 universitaires diplômés dans le domaine de la nutrition et de la gastronomie afin de combler le déficit en moyens humains qualifiés de contrôle de la qualité. Par ailleurs, des dizaines de brigades de contrôle de la qualité et des prix sont mobilisées sur le terrain durant la période estivale, et des fonds de commerce et des fast-foods ont été fermés en raison d'un manquement flagrant aux règles d'hygiène. Cependant, beaucoup reste à faire pour améliorer cette situation difficile à maîtriser, en raison de la prolifération de petits restaurants et autres gargotiers travaillant sans aucun professionnalisme. A titre d'exemple, plus de 40 personnes ont été intoxiquées et évacuées à l'hôpital, en une journée, durant le mois précédent, après avoir consommé des pizzas dans un restaurant du centre-ville de Sidi-Bel-Abbès. Un laboratoire de contrôle de la wilaya et la direction de la santé publique ont suivi de plus près cette affaire. Les autorités centrales au niveau des différents ministères (Commerce, Santé publique) chargées de la protection des consommateurs et du contrôle de l'hygiène dans les commerces, notamment la restauration, sont-elles compétentes pour prévenir les innombrables cas d'intoxication alimentaire en Algérie ? Ne dit-on pas que prévenir vaut mieux que guérir ? En effet, chaque année, au moins 20.000 cas d'intoxication sont enregistrées en Algérie, sans compter les cas isolés non déclarés coûtant souvent la vie à de nombreuses victimes d'intoxication alimentaire. En effet, devant l'ampleur de la situation, de plus en plus alarmante, les autorités concernées sont soit submergées par la propagation des maladies et malaises suite à l'intoxication alimentaire, soit sont carrément dépassées, et par conséquent, inefficaces pour juguler ce phénomène inquiétant pour la santé publique et la population. Pas moins de 50% des personnes intoxiquées ne consultent pas de médecin. Elles sont, donc, non recensées comme des victimes suite à une intoxication alimentaire. En dépit des rencontres et séminaires organisés par le ministère du Commerce pour la sensibilisation aux risques majeures inhérents à l'intoxication alimentaire et à la nécessité de rendre plus rigoureux le contrôle de la qualité et de l'hygiène dans les restaurants et gargotes, le mal continue à ronger les consommateurs incrédules. Les chiffres officiels font état d'une augmentation croissante de cas d'intoxication en 2007. Cette recrudescence a fait réagir récemment le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, qui estime que «malgré la diminution des cas d'intoxication comparativement à l'année 2006, le mal se complique. Personne n'est épargné par les risques d'intoxication en dépit de la lutte sans relâche menée quotidiennement sur le terrain par les services de contrôle». Pour le ministre, qui demeure sensible à ce phénomène nuisible à notre société, le meilleur moyen pour éradiquer ce mal consiste à créer une symbiose de travail et une étroite coopération entre les consommateurs, les services de sécurité et les agents de contrôle et d'hygiène. La plupart des cas d'intoxication alimentaire (plus de 50 %) sont imputables à la consommation de pizzas, sandwichs et autres repas chez des gargotiers peu scrupuleux des règles élémentaires d'hygiène. Devant la gravité de ce phénomène aux conséquences financières néfastes et désastreuses pour l'Etat, le ministère du Commerce envisage de recruter pas moins de 1.000 universitaires diplômés dans le domaine de la nutrition et de la gastronomie afin de combler le déficit en moyens humains qualifiés de contrôle de la qualité. Par ailleurs, des dizaines de brigades de contrôle de la qualité et des prix sont mobilisées sur le terrain durant la période estivale, et des fonds de commerce et des fast-foods ont été fermés en raison d'un manquement flagrant aux règles d'hygiène. Cependant, beaucoup reste à faire pour améliorer cette situation difficile à maîtriser, en raison de la prolifération de petits restaurants et autres gargotiers travaillant sans aucun professionnalisme. A titre d'exemple, plus de 40 personnes ont été intoxiquées et évacuées à l'hôpital, en une journée, durant le mois précédent, après avoir consommé des pizzas dans un restaurant du centre-ville de Sidi-Bel-Abbès. Un laboratoire de contrôle de la wilaya et la direction de la santé publique ont suivi de plus près cette affaire.