Ce débrayage va toucher non seulement le complexe sidérurgique d'El-Hadjar, mais aussi l'ensemble des autres unités de l'entreprise. Ce débrayage va toucher non seulement le complexe sidérurgique d'El-Hadjar, mais aussi l'ensemble des autres unités de l'entreprise. Manifestement, l'on s'achemine vers un bras de fer entre la direction générale d'Arcelor Mittal Steel et le syndicat de l'entreprise. Cet dernier vient, en effet, de retenir l'option de la grève après un round de négociations entre les deux parties, le 9 août passé, qui s'est soldé par un échec. Une décision prise hier à l'issue d'une réunion extraordinaire du conseil syndical qui a de suite déposé un préavis de grève illimitée à partir du 22 août prochain, et ce, comme le stipule la réglementation en son chapitre relatif aux conflits sociaux. Ce débrayage va toucher non seulement le complexe sidérurgique d'El Hadjar, mais aussi l'ensemble des autres unités de l'entreprise, comme les dépôts de vente se trouvant un peu partout sur le territoire national. Ainsi donc, la mesure de mettre en retraite anticipée 1.200 travailleurs avec une prime de départ n'a pas été du goût du syndicat qui estime que, contrairement aux accords conclus entre les deux parties, notamment le protocole d'accord du 3 juin dernier qui comprend 10 points, la direction n'a pas consulté le partenaire social avant de prendre cette décision. Smaïl Kouadria, le secrétaire général du syndicat, va plus loin lorsqu'il considère que la direction de cette multinationale n'a pas appliqué, en fait, la quasi-totalité des points de ce document. Kouadria, contacté hier, a indiqué que les dessous de cette mesure de départ cachent en vérité un volet social et craint, par conséquent, qu'elle n'ouvre la voie à d'autres décisions toutes relatives à un autre probable «dégraissement» de l'effectif des travailleurs. Le syndicat a déposé hier sa plate-forme de revendications auprès de la direction du complexe sidérurgique. C'est ainsi que le syndicat revendique, selon Kouadria, l'élaboration d'un organigramme, comme il demande le pourvoi de tout poste laissé vacant par le recrutement de nouveaux éléments. De plus, notre interlocuteur exige, au non du conseil syndical, la mise en place d'un plan de relève car «il y a des postes qu'on ne peut remplacer du jour au lendemain comme c'est le cas pour les hauts fourneaux». Cela dit, le syndicat se dit prêt a entamer une nouvelle manche du dialogue. «On ne peut pas refuser la négociation s'ils nous sollicitent» souligne Smaïl Kouadria. Jusqu' à hier en fin d'après-midi, toutefois, aucun signe n'est venu de l'administration qui, sans doute, attend le retour en Algérie des deux émissaires dépêchés de Londres par la multinationale il y a quelques jours et qui sont repartis pour rendre compte à leur direction de la teneur du premier round des négociations en promettant de revenir le plus tôt possible pour reprendre langue avec le partenaire social. Manifestement, l'on s'achemine vers un bras de fer entre la direction générale d'Arcelor Mittal Steel et le syndicat de l'entreprise. Cet dernier vient, en effet, de retenir l'option de la grève après un round de négociations entre les deux parties, le 9 août passé, qui s'est soldé par un échec. Une décision prise hier à l'issue d'une réunion extraordinaire du conseil syndical qui a de suite déposé un préavis de grève illimitée à partir du 22 août prochain, et ce, comme le stipule la réglementation en son chapitre relatif aux conflits sociaux. Ce débrayage va toucher non seulement le complexe sidérurgique d'El Hadjar, mais aussi l'ensemble des autres unités de l'entreprise, comme les dépôts de vente se trouvant un peu partout sur le territoire national. Ainsi donc, la mesure de mettre en retraite anticipée 1.200 travailleurs avec une prime de départ n'a pas été du goût du syndicat qui estime que, contrairement aux accords conclus entre les deux parties, notamment le protocole d'accord du 3 juin dernier qui comprend 10 points, la direction n'a pas consulté le partenaire social avant de prendre cette décision. Smaïl Kouadria, le secrétaire général du syndicat, va plus loin lorsqu'il considère que la direction de cette multinationale n'a pas appliqué, en fait, la quasi-totalité des points de ce document. Kouadria, contacté hier, a indiqué que les dessous de cette mesure de départ cachent en vérité un volet social et craint, par conséquent, qu'elle n'ouvre la voie à d'autres décisions toutes relatives à un autre probable «dégraissement» de l'effectif des travailleurs. Le syndicat a déposé hier sa plate-forme de revendications auprès de la direction du complexe sidérurgique. C'est ainsi que le syndicat revendique, selon Kouadria, l'élaboration d'un organigramme, comme il demande le pourvoi de tout poste laissé vacant par le recrutement de nouveaux éléments. De plus, notre interlocuteur exige, au non du conseil syndical, la mise en place d'un plan de relève car «il y a des postes qu'on ne peut remplacer du jour au lendemain comme c'est le cas pour les hauts fourneaux». Cela dit, le syndicat se dit prêt a entamer une nouvelle manche du dialogue. «On ne peut pas refuser la négociation s'ils nous sollicitent» souligne Smaïl Kouadria. Jusqu' à hier en fin d'après-midi, toutefois, aucun signe n'est venu de l'administration qui, sans doute, attend le retour en Algérie des deux émissaires dépêchés de Londres par la multinationale il y a quelques jours et qui sont repartis pour rendre compte à leur direction de la teneur du premier round des négociations en promettant de revenir le plus tôt possible pour reprendre langue avec le partenaire social.