L'ancien «émir» de l'AIS et premier lieutenant de Mezrag Madani, Mustapha Kartali, a été grièvement blessé, hier, à l'aube, dans un attentat à la bombe. Selon un témoin oculaire présent sur les lieux au moment de l'attentat, Kartali a été touché à la jambe mais «était conscient» au moment de son évacuation à l'hôpital Zemirli d'El-Harrach. Kartali, 55 ans, s'installait dans sa voiture à la sortie d'une mosquée d'El-Arbaa, où il venait d'accomplir la prière du fadjr lorsqu'une bombe a explosé à l'intérieur du véhicule. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital proche de Zmirli, à El-Harrach. Kartali a perdu une jambe dans cet attentat et son état est critique. Ancien maire d'El-Arbaa, élu de l'ex-Front islamique du salut (FIS, dissous), Mustapha Kartali avait rejoint l'Armée islamique du salut (AIS), bras armé du FIS. Il s'était rallié ensuite au Groupe islamique armé (GIA), le plus sanguinaire des groupes armés islamistes algériens, dont il était devenu l'émir de la Katibat Errahman. En 1999, il s'est rendu aux autorités et avait bénéficié des mesures de concorde nationale prises par le président Bouteflika en faveur des terroristes repentis. L'ancien «émir» de l'AIS et premier lieutenant de Mezrag Madani, Mustapha Kartali, a été grièvement blessé, hier, à l'aube, dans un attentat à la bombe. Selon un témoin oculaire présent sur les lieux au moment de l'attentat, Kartali a été touché à la jambe mais «était conscient» au moment de son évacuation à l'hôpital Zemirli d'El-Harrach. Kartali, 55 ans, s'installait dans sa voiture à la sortie d'une mosquée d'El-Arbaa, où il venait d'accomplir la prière du fadjr lorsqu'une bombe a explosé à l'intérieur du véhicule. Grièvement blessé, il a été transporté à l'hôpital proche de Zmirli, à El-Harrach. Kartali a perdu une jambe dans cet attentat et son état est critique. Ancien maire d'El-Arbaa, élu de l'ex-Front islamique du salut (FIS, dissous), Mustapha Kartali avait rejoint l'Armée islamique du salut (AIS), bras armé du FIS. Il s'était rallié ensuite au Groupe islamique armé (GIA), le plus sanguinaire des groupes armés islamistes algériens, dont il était devenu l'émir de la Katibat Errahman. En 1999, il s'est rendu aux autorités et avait bénéficié des mesures de concorde nationale prises par le président Bouteflika en faveur des terroristes repentis.