L‘Union générale des commerçants et artisans algériens a marqué, hier, sa première intervention suite à l‘annonce effectuée par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques de reprendre la pêche du corail pour l‘année 2008, et ce après son interdiction depuis février 2000. En effet, dans une conférence de presse tenue au siège de l‘Union, M. Hocine Bellout, président de la Commission nationale des marins-pêcheurs, a mis les autorités en garde face aux activités d‘exploitation frauduleuses de ce patrimoine. En effet, des nouvelles pratiques, dangereuses pour l‘environnement, se développent de plus en plus, notamment, la pêche à la dynamite, le chalutage à proximité des côtes, même en période de repos biologique, face à l‘incapacité des autorités de la pêche qui n‘arrivent pas à mettre un terme à ces pratiques. Selon M. Bellout, «le commerce du corail rapporte gros, puisqu‘un kilogramme coûte 800 euros, même certaines branches peuvent atteindre les 15.000 euros la pièce, c‘est la raison qui fait que le pillage n‘a jamais cessé et ne cessera jamais». Plusieurs exemples de pillage de corail ont été enregistrés, «en mars de l‘année dernière, cinq ressortissants tunisiens ont été interceptés à bord d‘un bateau de pêche alors qu‘ils s‘adonnaient à la dilapidation de nos richesses», souligne M. Bellout, en ajoutant : «En janvier de la même année, ce sont pas moins de 136 kilogrammes de corail qui ont été saisis chez un commerçant à El-Kala ; en octobre 2005, deux véhicules transportant du corail ont été interceptés à la frontière est du pays avec une quantité de corail estimée à 170 kg ; une autre quantité — 23 kilogrammes —a été également retrouvée à El-Tarf...» Autant d‘affaires donc qui révèlent toute l‘ampleur de ce commerce illégal que les autorités tentent tant bien que mal d‘endiguer. Cela, en attendant l‘ouverture de la pêche de cette espèce marine très rare, notamment le corail rouge dont regorgent les côtes algériennes considérées comme les plus riches en Méditerranée. L‘exploitation sauvage, ces dernières années, particulièrement sur l‘ensemble des côtes d‘El-Kala, où l‘on dénombre, ajoute l‘interlocuteur, pas moins de 80 zodiaques privés, il ne se passe pratiquement pas une semaine où l‘on dénombre des saisies de corail, cette situation est la première cause de l‘interdiction de la pêche du corail qui «visait à donner à cet animal marin le temps de repos pour sa reproduction et par la suite effectuer les études nécessaires pour le traçage cartographique des richesses existantes», ajoute-t-il. En 1984, la pêche au corail a été estimée à 4,2 tonnes et, en 1991, elle est passée à 12 tonnes. «Nous espérons qu‘avec l‘ouverture de la pêche en 2008, après la fin des études confiées pour un montant de près de 2 millions d‘euros, en septembre 2005, à des spécialistes étrangers (Créocéan, le Centre d‘océanologie de Marseille, spécialiste mondial du corail rattaché au CNRS, ainsi que la Comex , qui fournira les moyens d‘exploration), la production sera plus importante avec de nouvelles méthodes plus sophistiquées et moins dangereuses pour l‘environnement», avance M. Bellout. Par ailleurs, au sujet de la production du poisson et de sa cherté sur le marché, M. Bellout a affirmé que cette montée des prix revient en premier lieu à la pollution dont souffrent nos côtes. Ce manque d‘hygiène a fait fuir le poisson de nos côtes diminuant ainsi la rentabilité de la pêche. Il n‘a pas manqué par la même occasion de dénoncer le manque d‘hygiène qui caractérise les marchés de poisson existants. En outre, la production nationale en poisson est estimée actuellement à près de 140.000 tonnes, l‘interlocuteur a fait part du lancement d‘une opération de lâcher de poissons dans les barrages pour les besoins de l‘aquaculture. «L‘opération concerne la carpe, ou grosse bouche, un poisson ramené de Hongrie et qui va peupler les barrages d‘Algérie». A propos de la flotte algérienne de pêche, le président de la commission nationale des marins pêcheurs a estimé qu‘elle date de 20 ans et que les 45.000 pêcheurs veulent surtout la moderniser. L‘Union générale des commerçants et artisans algériens a marqué, hier, sa première intervention suite à l‘annonce effectuée par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques de reprendre la pêche du corail pour l‘année 2008, et ce après son interdiction depuis février 2000. En effet, dans une conférence de presse tenue au siège de l‘Union, M. Hocine Bellout, président de la Commission nationale des marins-pêcheurs, a mis les autorités en garde face aux activités d‘exploitation frauduleuses de ce patrimoine. En effet, des nouvelles pratiques, dangereuses pour l‘environnement, se développent de plus en plus, notamment, la pêche à la dynamite, le chalutage à proximité des côtes, même en période de repos biologique, face à l‘incapacité des autorités de la pêche qui n‘arrivent pas à mettre un terme à ces pratiques. Selon M. Bellout, «le commerce du corail rapporte gros, puisqu‘un kilogramme coûte 800 euros, même certaines branches peuvent atteindre les 15.000 euros la pièce, c‘est la raison qui fait que le pillage n‘a jamais cessé et ne cessera jamais». Plusieurs exemples de pillage de corail ont été enregistrés, «en mars de l‘année dernière, cinq ressortissants tunisiens ont été interceptés à bord d‘un bateau de pêche alors qu‘ils s‘adonnaient à la dilapidation de nos richesses», souligne M. Bellout, en ajoutant : «En janvier de la même année, ce sont pas moins de 136 kilogrammes de corail qui ont été saisis chez un commerçant à El-Kala ; en octobre 2005, deux véhicules transportant du corail ont été interceptés à la frontière est du pays avec une quantité de corail estimée à 170 kg ; une autre quantité — 23 kilogrammes —a été également retrouvée à El-Tarf...» Autant d‘affaires donc qui révèlent toute l‘ampleur de ce commerce illégal que les autorités tentent tant bien que mal d‘endiguer. Cela, en attendant l‘ouverture de la pêche de cette espèce marine très rare, notamment le corail rouge dont regorgent les côtes algériennes considérées comme les plus riches en Méditerranée. L‘exploitation sauvage, ces dernières années, particulièrement sur l‘ensemble des côtes d‘El-Kala, où l‘on dénombre, ajoute l‘interlocuteur, pas moins de 80 zodiaques privés, il ne se passe pratiquement pas une semaine où l‘on dénombre des saisies de corail, cette situation est la première cause de l‘interdiction de la pêche du corail qui «visait à donner à cet animal marin le temps de repos pour sa reproduction et par la suite effectuer les études nécessaires pour le traçage cartographique des richesses existantes», ajoute-t-il. En 1984, la pêche au corail a été estimée à 4,2 tonnes et, en 1991, elle est passée à 12 tonnes. «Nous espérons qu‘avec l‘ouverture de la pêche en 2008, après la fin des études confiées pour un montant de près de 2 millions d‘euros, en septembre 2005, à des spécialistes étrangers (Créocéan, le Centre d‘océanologie de Marseille, spécialiste mondial du corail rattaché au CNRS, ainsi que la Comex , qui fournira les moyens d‘exploration), la production sera plus importante avec de nouvelles méthodes plus sophistiquées et moins dangereuses pour l‘environnement», avance M. Bellout. Par ailleurs, au sujet de la production du poisson et de sa cherté sur le marché, M. Bellout a affirmé que cette montée des prix revient en premier lieu à la pollution dont souffrent nos côtes. Ce manque d‘hygiène a fait fuir le poisson de nos côtes diminuant ainsi la rentabilité de la pêche. Il n‘a pas manqué par la même occasion de dénoncer le manque d‘hygiène qui caractérise les marchés de poisson existants. En outre, la production nationale en poisson est estimée actuellement à près de 140.000 tonnes, l‘interlocuteur a fait part du lancement d‘une opération de lâcher de poissons dans les barrages pour les besoins de l‘aquaculture. «L‘opération concerne la carpe, ou grosse bouche, un poisson ramené de Hongrie et qui va peupler les barrages d‘Algérie». A propos de la flotte algérienne de pêche, le président de la commission nationale des marins pêcheurs a estimé qu‘elle date de 20 ans et que les 45.000 pêcheurs veulent surtout la moderniser.