Cent-vingt-neuf mille six cent quarante-six spectateurs ont afflué au TNA depuis le lancement de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007» pour voir 293 représentations de pièces théâtre. C'est énorme et encourageant ! La salle du TNA offre 800 sièges. Elle est remplie à chaque « première » ; la moyenne est de 480 par spectacle. Aucune salle au monde ne reçoit autant de spectacles en une année, a fortiori en seulement 7 mois. Cela représente un investissement très lourd : on parle de 5 millions de dinars d'aide. Mustapha Ayad affirme que sans le sponsoring, il n'aurait pu réaliser «Hassan Terro». Il lui fallait 12 millions de dinars pour boucler son budget. Le programme théâtral est de 45 œuvres de toutes les nationalités ; trente trois wilayas du Nord du pays ont reçu des spectacles joués à Alger. Si Alger a fait la preuve de son ouverture au monde, il faut s'ennorgueuillir de l'écho que cette manifestation théâtrale a eue auprès des professionnels arabes et maghrébins. Des critiques plutôt tempérées par la connaissance des épreuves traversées par la nation algérienne; des éloges aussi de dramaturges et comédiens marocains, de Libanais et Palestiniens, de directeurs d'acteurs égyptiens, etc. Deux observations : le théâtre a son public qui apprécie le travail artistique de tous les pays; il reste fidèle à la caractéristique principale du théâtre algérien de critique sociale, de solidarité internationale. Preuve en est le programme du FNTP (Festival national du théâtre professionnel) : Kateb Yacine, Brecht, Alloula, Kaki, Medjoubi, Rachid Mimouni. Seul lieu de répétition, les scènes du théâtre sont saturées ; on a parlé de ruche en activité. La manifestation arabe d'Alger a permis de poser sous un nouvel éclairage la question des édifices culturels dédiés aux arts du spectacle scénique. On s'étonne d'ailleurs que le théâtre de Verdure n'ait pas accueilli des spectacles: le plein air aurait certainement augmenté le nombre de spectateurs. L'avis général est de profiter de la démonstration faite par l'afflux des amoureux du 4e art pour réaliser de nouveaux sites, de nouveaux lieux de rencontres pour les artistes et leur public. Un autre point a été soulevé, celui relatif à la conservation du répertoire des œuvres créées et jouées depuis l'Indépendance. Il faut penser à «écrire» au sens littéral des pièces qui ont été apprises, comme c'est le cas de « Hassan Terro ». Signalons enfin que du 20 au 23 «Hassan Terro» attend ses inconditionnels ;à partir du 27 et jusqu'au 31, toujours au TNA, «choukhous oua ahdath». Cent-vingt-neuf mille six cent quarante-six spectateurs ont afflué au TNA depuis le lancement de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007» pour voir 293 représentations de pièces théâtre. C'est énorme et encourageant ! La salle du TNA offre 800 sièges. Elle est remplie à chaque « première » ; la moyenne est de 480 par spectacle. Aucune salle au monde ne reçoit autant de spectacles en une année, a fortiori en seulement 7 mois. Cela représente un investissement très lourd : on parle de 5 millions de dinars d'aide. Mustapha Ayad affirme que sans le sponsoring, il n'aurait pu réaliser «Hassan Terro». Il lui fallait 12 millions de dinars pour boucler son budget. Le programme théâtral est de 45 œuvres de toutes les nationalités ; trente trois wilayas du Nord du pays ont reçu des spectacles joués à Alger. Si Alger a fait la preuve de son ouverture au monde, il faut s'ennorgueuillir de l'écho que cette manifestation théâtrale a eue auprès des professionnels arabes et maghrébins. Des critiques plutôt tempérées par la connaissance des épreuves traversées par la nation algérienne; des éloges aussi de dramaturges et comédiens marocains, de Libanais et Palestiniens, de directeurs d'acteurs égyptiens, etc. Deux observations : le théâtre a son public qui apprécie le travail artistique de tous les pays; il reste fidèle à la caractéristique principale du théâtre algérien de critique sociale, de solidarité internationale. Preuve en est le programme du FNTP (Festival national du théâtre professionnel) : Kateb Yacine, Brecht, Alloula, Kaki, Medjoubi, Rachid Mimouni. Seul lieu de répétition, les scènes du théâtre sont saturées ; on a parlé de ruche en activité. La manifestation arabe d'Alger a permis de poser sous un nouvel éclairage la question des édifices culturels dédiés aux arts du spectacle scénique. On s'étonne d'ailleurs que le théâtre de Verdure n'ait pas accueilli des spectacles: le plein air aurait certainement augmenté le nombre de spectateurs. L'avis général est de profiter de la démonstration faite par l'afflux des amoureux du 4e art pour réaliser de nouveaux sites, de nouveaux lieux de rencontres pour les artistes et leur public. Un autre point a été soulevé, celui relatif à la conservation du répertoire des œuvres créées et jouées depuis l'Indépendance. Il faut penser à «écrire» au sens littéral des pièces qui ont été apprises, comme c'est le cas de « Hassan Terro ». Signalons enfin que du 20 au 23 «Hassan Terro» attend ses inconditionnels ;à partir du 27 et jusqu'au 31, toujours au TNA, «choukhous oua ahdath».