Encore une fois les turbulences internes du FLN ont débordé le cadre organique pour être portées sur la place publique. Jamais peut-être depuis la tenue du 8e congrès bis au début de l'année 2005 le vieux parti n'a été secoué par une crise d'une ampleur tel que durant cette période estivale. Encore une fois les turbulences internes du FLN ont débordé le cadre organique pour être portées sur la place publique. Jamais peut-être depuis la tenue du 8e congrès bis au début de l'année 2005 le vieux parti n'a été secoué par une crise d'une ampleur tel que durant cette période estivale. C'est que pour cette fois-ci et contrairement aux remous cycliques habituels auxquels fait face l'appareil du parti et qui touchent généralement les échelons intermédiaires, notamment à la veille d'importants rendez vous électoraux, la crise a atteint le sommet de la pyramide. Rien ne va plus, en effet, au sein du secrétariat exécutif du parti dont les dernières réunions ont vu l'absence de plusieurs de ses membres, dont Amar Saadani, Abdelkader Bounekraf et Salah Goudjil. Si pour les deux premiers, il semble qu'il n'y a pas grand problème puisque leur absence est fort justifiée - l'ex-président de l'APN par exemple se trouve à Paris pour raison de santé- c'est loin d'être le cas pour le troisième. Goudjil serait mécontent de la manière avec laquelle le secrétaire général du parti mène l'opération de désignation des mouhafadhs. On a même dit qu'il aurait déjà présenté sa démission à Abdelaziz Belkhadem. Une information vite démentie par Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication. Et même si cela est vrai, il n'en reste pas moins que Salah Goudjil a pratiquement gelé sa participation aux réunions du secrétariat exécutif boycottant ainsi les deux derniers rendez- vous. Ces faits renseignent sur le climat délétère qui règne au sein du vieux parti qui s'apprête ainsi à entamer les élections locales dans une conjoncture très difficile. D'où les craintes, légitimes au demeurant, des militants qui appréhendent le prochain rendez- vous électoral. Un rendez-vous pour lequel le parti est entré dans une phase active. C'est ainsi que le secrétaire général vient d'adresser une circulaire y afférent et dans laquelle Belkhadem instruit les commissions de candidatures en vue d'entamer leurs travaux dès aujourd'hui. La date butoir de dépôt des candidatures a, ainsi, été fixée au 10 septembre prochain au niveau des kasmas. Des commissions dont le travail risque fort bien de s'avérer ardu, eu égard aux ambitions que nourrissent les uns et les autres. Ce n'est que le 28 septembre que les listes de candidatures seront adressées à la direction nationale. Il est certain que cette opération suscitera beaucoup de remous et ne manquera pas de réveiller les clivages qui rongent le parti et raviver ainsi la lutte de clans entre les différents protagonistes qui se disputent le leadership. Une situation à l'origine du gel de toute activité du conseil national qui, pour rappel, ne s'est réuni qu'une seule fois depuis le congrès dit rassembleur et ce à l'occasion d'une des visites du leader libyen Maamar El- Gueddafi à Alger. Toutes les tentatives de tenir une réunion de cette instance la plus importante entre deux congrès ont buté sur le niet de Belkhadem. C'est le cas de ceux qui ont été exclus de l'opération des législatives et qui essayent depuis cette date de réunir le quorum des deux tiers des membres nécessaire à la convocation d'un conclave de cette instance, en vain. Ces contestataires comptent ainsi mettre en difficulté le patron du FLN et lui demander des comptes sur sa gestion qu'ils jugent catastrophique par ailleurs. Mais jusqu'à présent Belkhadem a réussi à contenir cette fronde et rien n'indique une probable réunion du conseil national dans un proche avenir. En tout cas c'est ce que laisse entendre une source responsable du parti, contacté hier. « Belkhadem ne manquera pas de convoquer une session du Conseil national en temps opportun et quand nécessité s'impose », nous a ainsi confié cette source. En d'autres termes, ce responsable a laissé entendre que cette réunion n'est pas à l'ordre du jour à moins d'un événement important comme celui relatif au projet de révision de la Constitution par exemple. Cette instance, composée de 550 membres, souffre d'un manque de légitimité puisque, selon notre source, un tiers de ses membres sont contestés par les cadres et les militants en ce sens qu'ils ne souscrivent pas aux critères leur permettant d'y siéger. Ceci est la raison apparente du refus par Belkhadem de convoquer le Conseil national, mais le secrétaire général craint par dessus tout d'être mis en mauvaise posture face à ses détracteurs et de perdre la face devant ses opposants. Car pour de nombreux observateurs, une réunion du conseil national dans cette conjoncture de fortes turbulences pourrait conduire à une implosion certaine du vieux parti. Une perspective qui agréerait certainement beaucoup de parties alors que le rendez-vous des élections présidentielles de 2009 n'est pas si loin . C'est que pour cette fois-ci et contrairement aux remous cycliques habituels auxquels fait face l'appareil du parti et qui touchent généralement les échelons intermédiaires, notamment à la veille d'importants rendez vous électoraux, la crise a atteint le sommet de la pyramide. Rien ne va plus, en effet, au sein du secrétariat exécutif du parti dont les dernières réunions ont vu l'absence de plusieurs de ses membres, dont Amar Saadani, Abdelkader Bounekraf et Salah Goudjil. Si pour les deux premiers, il semble qu'il n'y a pas grand problème puisque leur absence est fort justifiée - l'ex-président de l'APN par exemple se trouve à Paris pour raison de santé- c'est loin d'être le cas pour le troisième. Goudjil serait mécontent de la manière avec laquelle le secrétaire général du parti mène l'opération de désignation des mouhafadhs. On a même dit qu'il aurait déjà présenté sa démission à Abdelaziz Belkhadem. Une information vite démentie par Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication. Et même si cela est vrai, il n'en reste pas moins que Salah Goudjil a pratiquement gelé sa participation aux réunions du secrétariat exécutif boycottant ainsi les deux derniers rendez- vous. Ces faits renseignent sur le climat délétère qui règne au sein du vieux parti qui s'apprête ainsi à entamer les élections locales dans une conjoncture très difficile. D'où les craintes, légitimes au demeurant, des militants qui appréhendent le prochain rendez- vous électoral. Un rendez-vous pour lequel le parti est entré dans une phase active. C'est ainsi que le secrétaire général vient d'adresser une circulaire y afférent et dans laquelle Belkhadem instruit les commissions de candidatures en vue d'entamer leurs travaux dès aujourd'hui. La date butoir de dépôt des candidatures a, ainsi, été fixée au 10 septembre prochain au niveau des kasmas. Des commissions dont le travail risque fort bien de s'avérer ardu, eu égard aux ambitions que nourrissent les uns et les autres. Ce n'est que le 28 septembre que les listes de candidatures seront adressées à la direction nationale. Il est certain que cette opération suscitera beaucoup de remous et ne manquera pas de réveiller les clivages qui rongent le parti et raviver ainsi la lutte de clans entre les différents protagonistes qui se disputent le leadership. Une situation à l'origine du gel de toute activité du conseil national qui, pour rappel, ne s'est réuni qu'une seule fois depuis le congrès dit rassembleur et ce à l'occasion d'une des visites du leader libyen Maamar El- Gueddafi à Alger. Toutes les tentatives de tenir une réunion de cette instance la plus importante entre deux congrès ont buté sur le niet de Belkhadem. C'est le cas de ceux qui ont été exclus de l'opération des législatives et qui essayent depuis cette date de réunir le quorum des deux tiers des membres nécessaire à la convocation d'un conclave de cette instance, en vain. Ces contestataires comptent ainsi mettre en difficulté le patron du FLN et lui demander des comptes sur sa gestion qu'ils jugent catastrophique par ailleurs. Mais jusqu'à présent Belkhadem a réussi à contenir cette fronde et rien n'indique une probable réunion du conseil national dans un proche avenir. En tout cas c'est ce que laisse entendre une source responsable du parti, contacté hier. « Belkhadem ne manquera pas de convoquer une session du Conseil national en temps opportun et quand nécessité s'impose », nous a ainsi confié cette source. En d'autres termes, ce responsable a laissé entendre que cette réunion n'est pas à l'ordre du jour à moins d'un événement important comme celui relatif au projet de révision de la Constitution par exemple. Cette instance, composée de 550 membres, souffre d'un manque de légitimité puisque, selon notre source, un tiers de ses membres sont contestés par les cadres et les militants en ce sens qu'ils ne souscrivent pas aux critères leur permettant d'y siéger. Ceci est la raison apparente du refus par Belkhadem de convoquer le Conseil national, mais le secrétaire général craint par dessus tout d'être mis en mauvaise posture face à ses détracteurs et de perdre la face devant ses opposants. Car pour de nombreux observateurs, une réunion du conseil national dans cette conjoncture de fortes turbulences pourrait conduire à une implosion certaine du vieux parti. Une perspective qui agréerait certainement beaucoup de parties alors que le rendez-vous des élections présidentielles de 2009 n'est pas si loin .