Le président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA), M. Mohamed Chérif Ould-Hocine, a relevé que le Programme national de développement agricole (PNDA) ne constitue pas une stratégie durable, pour la simple raison qu'une véritable politique agricole nationale ne peut être conçue qu'après avoir mis de l'ordre dans le secteur de l'agriculture en impliquant toutes les autres branches d'activité, dans un entretien accordé au quotidien El Watan. Malgré l'importance des budgets alloués par l'Etat algérien dans le cadre du PNDA, M. Ould-Hocine parle d'une absence totale de résultats concrets sur le terrain. Le président de la CNA s'exprime également sur la politique menée par l'Algérie dans sa résolution conjoncturelle des crises. Il atteste, à cet effet, par la pénurie du lait qui s'est manifestée récemment, en affirmant que la mesure à prendre est de soutenir la production locale et non pas subventionner les transformateurs d'une poudre importée. S'agissant de la crise de la pomme de terre dont les prix ont connu une flambée ces dernières semaines sur le marché national, M. Ould-Hocine parle d'une opacité touchant le fonctionnement de toutes les parties prenantes de la filière, à savoir l'agriculteur, le producteur de semences, le stockeur, l'importateur de semence et les fournisseurs d'intrants producteurs nationaux. Depuis que le ministère de l'Agriculture a chargé la Chambre nationale de prendre en main l'ensemble de la filière de la pomme de terre, la CNA a fait état d'un désordre total dans le secteur de l'agriculture, et particulièrement dans l'aspect semences. Tous les dysfonctionnements constatés par la CNA ont fait l'objet d'un rapport qui a été adressé au ministère de l'Agriculture. Ce document relève que les surfaces qui devaient être cultivées pour la production de la semence étaient laissées à la libre appréciation des opérateurs privés. Le rapport fait état également d'insuffisance au niveau des établissements de production de semences, de non-respect du cahier des charges qui a été instauré l'année passée pour fixer les règles de l'importation des semences destinées aux opérateurs disposant d'un agrément du ministère de l'Agriculture et activant en toute liberté sans aucun contrôle. Le même rapport élaboré par la CNA note qu'en dehors des producteurs et des importateurs de la semence, il existe une catégorie de producteurs de pommes de terre, destinées à la consommation, qui stockent dans des chambres froides, profitant de l'absence de contrôle, leur production pendant plusieurs mois, chose qui génère des incidences inévitables sur les prix du produit. D'ailleurs, la décision prise par le chef du Gouvernement d'inspecter tous les stocks de pommes de terre à l'échelle nationale a permis de découvrir des quantités importantes de pommes de terre stockées à Hammadi et à Aïn Defla. D'après M.Ould-Hocine, les autorités algériennes concernées ne font rien pour mettre fin à ces pratiques, sous prétexte de la libération des prix dans le cadre de l'économie de marché dans laquelle s'est intégré notre pays. Cependant, l'économie de marché a, avant tout, des règles à respecter, des engagements à tenir et des objectifs à atteindre, ajoute le même responsable. La prise en main du dossier de la pomme de terre par la CNA aura, selon les déclaration de M.Ould-Hocine, des impacts positifs qui commenceront à apparaître à partir de l'année prochaine, notamment qu'après les défaillances constatées, le ministère de l'Agriculture a chargé désormais la CNA, et à elle seule, d'évaluer les quantités de semences à importer et qui seront estimées sur la base de trois paramètres, à savoir la production nationale, sa qualité et les besoins du marché. Enfin, M.Ould Hocine dévoile que le budget dont bénéficie le secteur est très minime (3% du budget national) tenant compte de ce qu'il apporte au PIB (10 milliards de dollars), avant de souligner qu'il ne faut pas laisser l'alimentation entre les mains du privé, sans établir des cahiers des charges spécifiques et imposer des contrôles réguliers et rigoureux. Le président de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA), M. Mohamed Chérif Ould-Hocine, a relevé que le Programme national de développement agricole (PNDA) ne constitue pas une stratégie durable, pour la simple raison qu'une véritable politique agricole nationale ne peut être conçue qu'après avoir mis de l'ordre dans le secteur de l'agriculture en impliquant toutes les autres branches d'activité, dans un entretien accordé au quotidien El Watan. Malgré l'importance des budgets alloués par l'Etat algérien dans le cadre du PNDA, M. Ould-Hocine parle d'une absence totale de résultats concrets sur le terrain. Le président de la CNA s'exprime également sur la politique menée par l'Algérie dans sa résolution conjoncturelle des crises. Il atteste, à cet effet, par la pénurie du lait qui s'est manifestée récemment, en affirmant que la mesure à prendre est de soutenir la production locale et non pas subventionner les transformateurs d'une poudre importée. S'agissant de la crise de la pomme de terre dont les prix ont connu une flambée ces dernières semaines sur le marché national, M. Ould-Hocine parle d'une opacité touchant le fonctionnement de toutes les parties prenantes de la filière, à savoir l'agriculteur, le producteur de semences, le stockeur, l'importateur de semence et les fournisseurs d'intrants producteurs nationaux. Depuis que le ministère de l'Agriculture a chargé la Chambre nationale de prendre en main l'ensemble de la filière de la pomme de terre, la CNA a fait état d'un désordre total dans le secteur de l'agriculture, et particulièrement dans l'aspect semences. Tous les dysfonctionnements constatés par la CNA ont fait l'objet d'un rapport qui a été adressé au ministère de l'Agriculture. Ce document relève que les surfaces qui devaient être cultivées pour la production de la semence étaient laissées à la libre appréciation des opérateurs privés. Le rapport fait état également d'insuffisance au niveau des établissements de production de semences, de non-respect du cahier des charges qui a été instauré l'année passée pour fixer les règles de l'importation des semences destinées aux opérateurs disposant d'un agrément du ministère de l'Agriculture et activant en toute liberté sans aucun contrôle. Le même rapport élaboré par la CNA note qu'en dehors des producteurs et des importateurs de la semence, il existe une catégorie de producteurs de pommes de terre, destinées à la consommation, qui stockent dans des chambres froides, profitant de l'absence de contrôle, leur production pendant plusieurs mois, chose qui génère des incidences inévitables sur les prix du produit. D'ailleurs, la décision prise par le chef du Gouvernement d'inspecter tous les stocks de pommes de terre à l'échelle nationale a permis de découvrir des quantités importantes de pommes de terre stockées à Hammadi et à Aïn Defla. D'après M.Ould-Hocine, les autorités algériennes concernées ne font rien pour mettre fin à ces pratiques, sous prétexte de la libération des prix dans le cadre de l'économie de marché dans laquelle s'est intégré notre pays. Cependant, l'économie de marché a, avant tout, des règles à respecter, des engagements à tenir et des objectifs à atteindre, ajoute le même responsable. La prise en main du dossier de la pomme de terre par la CNA aura, selon les déclaration de M.Ould-Hocine, des impacts positifs qui commenceront à apparaître à partir de l'année prochaine, notamment qu'après les défaillances constatées, le ministère de l'Agriculture a chargé désormais la CNA, et à elle seule, d'évaluer les quantités de semences à importer et qui seront estimées sur la base de trois paramètres, à savoir la production nationale, sa qualité et les besoins du marché. Enfin, M.Ould Hocine dévoile que le budget dont bénéficie le secteur est très minime (3% du budget national) tenant compte de ce qu'il apporte au PIB (10 milliards de dollars), avant de souligner qu'il ne faut pas laisser l'alimentation entre les mains du privé, sans établir des cahiers des charges spécifiques et imposer des contrôles réguliers et rigoureux.