Les partis politiques effectuent timidement leur retour sur la scène nationale, après une période qui aura trop duré pour certaines formations. En effet, depuis la tenue du scrutin des élections législatives le 17 mai dernier, la période estivale, qui tire à sa fin, est caractérisée par un immobilisme flagrant, où l'ensemble des partis, à quelques exceptions près, ont sombré dans une léthargie profonde que même le flair des prochaines élections locales ne semble pas réveiller pour autant. Certes, la gifle infligée par le peuple lors des législatives a brouillé toutes les pistes. Avec l'apparition de cette nouvelle forme d'abstentionnisme, les partis politiques se sentent rejetés par la population, donc peu crédibles à ses yeux. Il en est de même pour la nouvelle Assemblée populaire nationale élue par une minorité de voix. Donc, la réticence affichée par nombre de formations politiques est nourrie par cette appréhension de voir le spectre de l'abstentionnisme récidiver à l'occasion du prochain rendez-vous électoral. Ce qui explique, en quelque sorte, le redéploiement du Front des forces socialistes (FFS) sur les devants de l'actualité, dopé qu'il était par les résultats du scrutin et par son appel au boycott, que même si le peuple n'avait pas suivi, il n'était pas non plus allé voter. Les partis de l'Alliance présidentielle se sont depuis confinés dans un silence pesant, allant jusqu'à compromettre la réunion de concertation et de passation de la présidence tournante, à chaque fois renvoyée aux calendes grecques. Les trois acteurs de cette alliance ne se sont jamais rencontrés publiquement depuis la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr le jour du scrutin du 17 mai dernier. Le MSP a néanmoins tenu son université d'été et se projette résolument sur les prochaines municipales, à la différence de ses compères du FLN et du RND qui se sont abstenus de le faire cette année et sans motif apparent. En somme, à mesure que les élections municipales approchent, les partis politiques essayent tant bien que mal de réinvestir la scène, dans l'espoir de ramener la population à un meilleur sentiment vis-à-vis de la classe politique. La tâche des formations politiques s'avère très ardue dans ce sens. Les acteurs politiques en sont conscients. Néanmoins, certaines d'entre ces formations s'évertuent à jouer l'apaisement et se sont d'ores et déjà lancées dans une précampagne électorale à travers le territoire national pour sensibiliser les gens sur les vertus du vote et la non solvabilité du boycottage des urnes. C'est le cas notamment de Moussa Touati président du Front national algérien (FNA), qui a sillonné les quatre coins de l'Algérie en cette période estivale, dopé par les résultats obtenus par son parti lors des législatives. Le PT de Louisa Hanoune a lancé les consultations au niveau local pour recueillir les candidatures, alors que le MSP de Boudjerra Soltani a atteint un stade avancé dans cette opération en attendant la convocation officielle du corps électoral qui surviendra, selon toute vraisemblance, après le mois de Ramadan. Les partis politiques effectuent timidement leur retour sur la scène nationale, après une période qui aura trop duré pour certaines formations. En effet, depuis la tenue du scrutin des élections législatives le 17 mai dernier, la période estivale, qui tire à sa fin, est caractérisée par un immobilisme flagrant, où l'ensemble des partis, à quelques exceptions près, ont sombré dans une léthargie profonde que même le flair des prochaines élections locales ne semble pas réveiller pour autant. Certes, la gifle infligée par le peuple lors des législatives a brouillé toutes les pistes. Avec l'apparition de cette nouvelle forme d'abstentionnisme, les partis politiques se sentent rejetés par la population, donc peu crédibles à ses yeux. Il en est de même pour la nouvelle Assemblée populaire nationale élue par une minorité de voix. Donc, la réticence affichée par nombre de formations politiques est nourrie par cette appréhension de voir le spectre de l'abstentionnisme récidiver à l'occasion du prochain rendez-vous électoral. Ce qui explique, en quelque sorte, le redéploiement du Front des forces socialistes (FFS) sur les devants de l'actualité, dopé qu'il était par les résultats du scrutin et par son appel au boycott, que même si le peuple n'avait pas suivi, il n'était pas non plus allé voter. Les partis de l'Alliance présidentielle se sont depuis confinés dans un silence pesant, allant jusqu'à compromettre la réunion de concertation et de passation de la présidence tournante, à chaque fois renvoyée aux calendes grecques. Les trois acteurs de cette alliance ne se sont jamais rencontrés publiquement depuis la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr le jour du scrutin du 17 mai dernier. Le MSP a néanmoins tenu son université d'été et se projette résolument sur les prochaines municipales, à la différence de ses compères du FLN et du RND qui se sont abstenus de le faire cette année et sans motif apparent. En somme, à mesure que les élections municipales approchent, les partis politiques essayent tant bien que mal de réinvestir la scène, dans l'espoir de ramener la population à un meilleur sentiment vis-à-vis de la classe politique. La tâche des formations politiques s'avère très ardue dans ce sens. Les acteurs politiques en sont conscients. Néanmoins, certaines d'entre ces formations s'évertuent à jouer l'apaisement et se sont d'ores et déjà lancées dans une précampagne électorale à travers le territoire national pour sensibiliser les gens sur les vertus du vote et la non solvabilité du boycottage des urnes. C'est le cas notamment de Moussa Touati président du Front national algérien (FNA), qui a sillonné les quatre coins de l'Algérie en cette période estivale, dopé par les résultats obtenus par son parti lors des législatives. Le PT de Louisa Hanoune a lancé les consultations au niveau local pour recueillir les candidatures, alors que le MSP de Boudjerra Soltani a atteint un stade avancé dans cette opération en attendant la convocation officielle du corps électoral qui surviendra, selon toute vraisemblance, après le mois de Ramadan.