Tous les leaders politiques kurdes, sunnites, chiites et kurdes ont convenu d'un véritable pacte à travers la relance du processus de réconciliation nationale. Tous les leaders politiques kurdes, sunnites, chiites et kurdes ont convenu d'un véritable pacte à travers la relance du processus de réconciliation nationale. Une loi dite de réconciliation doit être déposée prochainement devant le Parlement en remplacement de celle ayant trait à la «débaassification» adoptée sous pression américaine en 2003. Autant responsables chiites, sunnites que kurdes sont tombés d'accord pour organiser des élections régionales et aider les forces de sécurité à mettre fin aux violences qui endeuillent quotidiennement le pays. Autant au plan de la sécurité intérieure, dont le point d'orgue aura été l'immonde quadruple attentat ayant visé la communauté yézidie et qui a fait plus de 400 morts, qu'à celui de l'équilibre politique et institutionnel profondément perturbé depuis la démission ou le gel de leurs activités par pas moins de dix-sept ministres sunnites du gouvernement dirigé par Nouri El Maliki, jamais l'Irak n'avait paru aussi déstabilisé que ces trois derniers mois. C'est ainsi qu'aux intenses pressions américaines confirmées notamment à l'issue de la visite du chef du gouvernement irakien à Washington, auront succédé les critiques du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner qui, dans une tribune au New Herald Tribune n'avait ni plus ni moins que suggérer la démission d'El Maliki, jugeant ses efforts insuffisants pour ramener la paix et la concorde entre tous les Irakiens. El Maliki a vigoureusement réagi à ces propos qu'il a estimés relever de l'ingérence dans les affaires irakiennes et exigé des excuses officielles de la part du chef de la diplomatie française. Ce qui a effectivement été fait dans la journée d'hier, Kouchner expliquant qu'il n'avait que «reprendre des propos entendus de la bouche même de ses interlocuteurs irakiens lors de sa visite officielle à Baghdad il y a tout juste une dizaine de jours.» Et comme pour mieux contredire ses détracteurs, El Maliki et son gouvernement annonçait qu'après de longues et difficiles discussions, tous les leaders politiques kurdes, sunnites, chiites et kurdes ont convenu d'un véritable pacte à travers la relance du processus de réconciliation nationale. Posée par les responsables sunnites comme un préalable obligatoire à toute reprise de dialogue, la question de la réhabilitation des anciens membres du parti Baas a finalement pu trouver écho favorable auprès de leurs partenaires chiites et kurdes. Il a par conséquent été décidé de présenter au Parlement une loi dite de réconciliation et dont l'objet essentiel est de «garantir la justice et la transparence pour tous.» Cette nouvelle loi, doit remplacer celle dite de «débaassification» adoptée en 2003 sous les plus extrêmes pressions américaines. Le communiqué émanant du bureau du président kurde Jalal Talabani, expliquait que «les différents dirigeants politiques du pays acceptent de réduire les restrictions concernant les anciens membres du parti Baas, d'organiser des élections régionales et d'aider les forces de sécurité à mettre fin aux violences à travers tout le territoire irakien». Cet accord inter irakien vient, pour ainsi dire, à point nommé puisque l'on sait que c'est dans quinze jours que l'ambassadeur américain à Baghdad, Ryan Crocker, et le général chef des forces de la coalition, David Petraeus, doivent présenter devant le Congrès un rapport sur l'Irak. Lequel rapport a toutes les chances d'aggraver la polémique et les critiques sur la politique poursuivie par George Bush dans ce pays depuis maintenant 4 ans. Pour sa part et poursuivant ce qu'il appelle le renouveau de la diplomatie française, le président français Nicolas Sarkozy a, de nouveau, réitéré la position de son pays selon laquelle il ne saurait exister de solution en Irak hors celle politique. Sarkozy a proposé un «horizon clair pour ce qui concerne le retrait des troupes étrangères d'Irak.» Il a appelé à la «marginalisation des groupes extrémistes et à la poursuite sans délais du processus de réconciliation nationale.» Une loi dite de réconciliation doit être déposée prochainement devant le Parlement en remplacement de celle ayant trait à la «débaassification» adoptée sous pression américaine en 2003. Autant responsables chiites, sunnites que kurdes sont tombés d'accord pour organiser des élections régionales et aider les forces de sécurité à mettre fin aux violences qui endeuillent quotidiennement le pays. Autant au plan de la sécurité intérieure, dont le point d'orgue aura été l'immonde quadruple attentat ayant visé la communauté yézidie et qui a fait plus de 400 morts, qu'à celui de l'équilibre politique et institutionnel profondément perturbé depuis la démission ou le gel de leurs activités par pas moins de dix-sept ministres sunnites du gouvernement dirigé par Nouri El Maliki, jamais l'Irak n'avait paru aussi déstabilisé que ces trois derniers mois. C'est ainsi qu'aux intenses pressions américaines confirmées notamment à l'issue de la visite du chef du gouvernement irakien à Washington, auront succédé les critiques du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner qui, dans une tribune au New Herald Tribune n'avait ni plus ni moins que suggérer la démission d'El Maliki, jugeant ses efforts insuffisants pour ramener la paix et la concorde entre tous les Irakiens. El Maliki a vigoureusement réagi à ces propos qu'il a estimés relever de l'ingérence dans les affaires irakiennes et exigé des excuses officielles de la part du chef de la diplomatie française. Ce qui a effectivement été fait dans la journée d'hier, Kouchner expliquant qu'il n'avait que «reprendre des propos entendus de la bouche même de ses interlocuteurs irakiens lors de sa visite officielle à Baghdad il y a tout juste une dizaine de jours.» Et comme pour mieux contredire ses détracteurs, El Maliki et son gouvernement annonçait qu'après de longues et difficiles discussions, tous les leaders politiques kurdes, sunnites, chiites et kurdes ont convenu d'un véritable pacte à travers la relance du processus de réconciliation nationale. Posée par les responsables sunnites comme un préalable obligatoire à toute reprise de dialogue, la question de la réhabilitation des anciens membres du parti Baas a finalement pu trouver écho favorable auprès de leurs partenaires chiites et kurdes. Il a par conséquent été décidé de présenter au Parlement une loi dite de réconciliation et dont l'objet essentiel est de «garantir la justice et la transparence pour tous.» Cette nouvelle loi, doit remplacer celle dite de «débaassification» adoptée en 2003 sous les plus extrêmes pressions américaines. Le communiqué émanant du bureau du président kurde Jalal Talabani, expliquait que «les différents dirigeants politiques du pays acceptent de réduire les restrictions concernant les anciens membres du parti Baas, d'organiser des élections régionales et d'aider les forces de sécurité à mettre fin aux violences à travers tout le territoire irakien». Cet accord inter irakien vient, pour ainsi dire, à point nommé puisque l'on sait que c'est dans quinze jours que l'ambassadeur américain à Baghdad, Ryan Crocker, et le général chef des forces de la coalition, David Petraeus, doivent présenter devant le Congrès un rapport sur l'Irak. Lequel rapport a toutes les chances d'aggraver la polémique et les critiques sur la politique poursuivie par George Bush dans ce pays depuis maintenant 4 ans. Pour sa part et poursuivant ce qu'il appelle le renouveau de la diplomatie française, le président français Nicolas Sarkozy a, de nouveau, réitéré la position de son pays selon laquelle il ne saurait exister de solution en Irak hors celle politique. Sarkozy a proposé un «horizon clair pour ce qui concerne le retrait des troupes étrangères d'Irak.» Il a appelé à la «marginalisation des groupes extrémistes et à la poursuite sans délais du processus de réconciliation nationale.»