La date des élections municipales est officiellement fixée pour le 29 novembre prochain. La date des élections municipales est officiellement fixée pour le 29 novembre prochain. Le président de la République a convoqué le corps électoral, à la faveur du décret signé jeudi dernier, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, répercuté par l'APS. Ainsi, les citoyens ayant atteint l'âge de 18 ans au jour du vote sont conviés à s'inscrire dans leurs communes de résidence, du lundi 3 au mercredi 12 septembre prochains, période arrêtée pour une révision exceptionnelle des listes électorales, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur. Il est de même pour les citoyens qui ont changé de lieu de résidence. Ces derniers sont appelés à solliciter leur radiation des listes de leurs anciennes communes, et s'inscrire sur les listes de leurs nouvelles communes de résidence. De ce fait, la convocation du corps électoral pour le renouvellement des Assemblées communale et de wilaya aura été dans les délais. Aussi, la fixation de la date à un mois pratiquement de la fin de l'année en cours aura répondu favorablement au souhait de plusieurs formations politiques, qui désiraient vivement, rappelons-le, un meilleur aménagement de ces joutes électorales, d'autant que les mois de septembre et d'octobre coïncident respectivement avec la rentrée sociale et le mois sacré du Ramadhan. Ce faisant, les partis auront suffisamment le temps de se préparer pour mieux aborder ces joutes, et inciter les électeurs potentiels à voter massivement à travers toutes les wilayas du territoire national. Pour rappel, les élections locales de 2002 ont été raflées par les deux partis majoritaires actuellement au sein de l'Assemblée populaire nationale, à savoir le FLN et le RND, exceptée la région de Kabylie qui avait opté, pour rappel, pour un boycottage massif des urnes, somme toute une conjoncture marquée par les fameux événements du printemps noir, caractérisée par de violentes hostilités entre les populations locales et les servi ces de sécurité, qui se sont soldées par de grosses pertes humaines. Le Mouvement dit des «Archs», issu de ces événements, a pu arracher la révocation des quelques élus du FFS après le dialogue enclenché avec le gouvernement, alors sous la houlette d'Ahmed Ouyahia. Ce qui a donné lieu à de nouvelles élections partielles en novembre 2005, qui ont consacré les deux parties à fort ancrage dans cette région, le FFS et le RCD en l'occurrence. Toutefois, les élections municipales du 29 novembre prochain donneront lieu à une compétition féroce et une concurrence restreinte, d'autant que plusieurs partis sont évincés de la course suite aux amendements introduits sur la loi électorale. Elles seront également marquées par le come-back du plus vieux parti de l'opposition, et ce après avoir boudé les législatives du 17 mai dernier. En outre, les partis en lice affûtent d'ores et déjà leurs armes en perspective de cet important rendez-vous, et ce en dépit des fortes appréhensions ressenties chez quelques formations quant au spectre de l'abstention. Le président de la République a convoqué le corps électoral, à la faveur du décret signé jeudi dernier, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, répercuté par l'APS. Ainsi, les citoyens ayant atteint l'âge de 18 ans au jour du vote sont conviés à s'inscrire dans leurs communes de résidence, du lundi 3 au mercredi 12 septembre prochains, période arrêtée pour une révision exceptionnelle des listes électorales, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur. Il est de même pour les citoyens qui ont changé de lieu de résidence. Ces derniers sont appelés à solliciter leur radiation des listes de leurs anciennes communes, et s'inscrire sur les listes de leurs nouvelles communes de résidence. De ce fait, la convocation du corps électoral pour le renouvellement des Assemblées communale et de wilaya aura été dans les délais. Aussi, la fixation de la date à un mois pratiquement de la fin de l'année en cours aura répondu favorablement au souhait de plusieurs formations politiques, qui désiraient vivement, rappelons-le, un meilleur aménagement de ces joutes électorales, d'autant que les mois de septembre et d'octobre coïncident respectivement avec la rentrée sociale et le mois sacré du Ramadhan. Ce faisant, les partis auront suffisamment le temps de se préparer pour mieux aborder ces joutes, et inciter les électeurs potentiels à voter massivement à travers toutes les wilayas du territoire national. Pour rappel, les élections locales de 2002 ont été raflées par les deux partis majoritaires actuellement au sein de l'Assemblée populaire nationale, à savoir le FLN et le RND, exceptée la région de Kabylie qui avait opté, pour rappel, pour un boycottage massif des urnes, somme toute une conjoncture marquée par les fameux événements du printemps noir, caractérisée par de violentes hostilités entre les populations locales et les servi ces de sécurité, qui se sont soldées par de grosses pertes humaines. Le Mouvement dit des «Archs», issu de ces événements, a pu arracher la révocation des quelques élus du FFS après le dialogue enclenché avec le gouvernement, alors sous la houlette d'Ahmed Ouyahia. Ce qui a donné lieu à de nouvelles élections partielles en novembre 2005, qui ont consacré les deux parties à fort ancrage dans cette région, le FFS et le RCD en l'occurrence. Toutefois, les élections municipales du 29 novembre prochain donneront lieu à une compétition féroce et une concurrence restreinte, d'autant que plusieurs partis sont évincés de la course suite aux amendements introduits sur la loi électorale. Elles seront également marquées par le come-back du plus vieux parti de l'opposition, et ce après avoir boudé les législatives du 17 mai dernier. En outre, les partis en lice affûtent d'ores et déjà leurs armes en perspective de cet important rendez-vous, et ce en dépit des fortes appréhensions ressenties chez quelques formations quant au spectre de l'abstention.