Aït Ahmed est à Alger depuis avant-hier. L'information est presque banale, mais pourtant, sa présence sur le sol natal a bien des significations. Ses retours successifs en Algérie sont toujours précédés d'événements politiques majeurs. En 1989, son premier retour s‘est effectué à la faveur de l'ouverture du champ démocratique et politique. Il avait contribué, avec d'autres personnalités historiques à l'instar de Ahmed Ben Bella, à instaurer un climat politique serein et constructif. Des débats houleux mais à la limite de la correction verbale ont commencé à s'organiser à travers le territoire national participant ainsi à l'enracinement de la culture politique. Durant cette période marquée par une ouverture démocratique tous azimuts, le patron du FFS, a joué son rôle de leader politique engagé en pesant de tout son poids historique sur la scène politique. En 1992, encore une fois, il choisit l'exil volontaire à Lausanne, sa ville d'adoption. Un second retour est intervenu en 1999, lorsqu'il avait décidé de s'engager avec cinq autres concurrents dans la bataille des élections présidentielles. En pleine campagne électorale, Aït Ahmed sera pris d'un malaise cardiaque qui l'obligera à renoncer à la course présidentielle. En 2004, enfin, lorsqu'il répondra positivement à l'appel du cœur pour célébrer le cinquantième anniversaire du déclenchement de la Révolution armée. Cette année, il animera aux côtés de Hamrouche et de Abdelhamid Mehri un meeting populaire à Aïn-Benian. Il en profitera pour évoquer l'effervescence politique des années 40 et la montée du nationalisme algérien. Aujourd'hui, ce quatrième retour est synonyme de défis majeurs pour sa formation, le FFS, qui subit depuis peu une crise existentialiste sans précédent jusqu'à la menacer de dépérissement. C'est certainement ce péril annoncé, même s'il n'est pas le seul, qui a contraint le leader inamovible à revenir encore une fois sauver d'une mort certaine le plus vieux parti d'opposition. Son séjour à Alger qui durera bien au-delà du 4e congrès de son parti, selon un membre de la direction nationale, sera mis à profit par le vieux leader pour s'entretenir avec diverses personnalités nationales et politiques. On murmure déjà une rencontre avec le Président Bouteflika et bon nombre de décideurs. Le vieux baroudeur du PPA-MTLD et du FLN, convaincu depuis longtemps que la seule alternative possible à même de sortir définitivement du sous-développement moral et économique, est de laisser la société s'exprimer d'une manière démocratique et transparente sur toutes les questions d'intérêt général. Aït Ahmed est à Alger depuis avant-hier. L'information est presque banale, mais pourtant, sa présence sur le sol natal a bien des significations. Ses retours successifs en Algérie sont toujours précédés d'événements politiques majeurs. En 1989, son premier retour s‘est effectué à la faveur de l'ouverture du champ démocratique et politique. Il avait contribué, avec d'autres personnalités historiques à l'instar de Ahmed Ben Bella, à instaurer un climat politique serein et constructif. Des débats houleux mais à la limite de la correction verbale ont commencé à s'organiser à travers le territoire national participant ainsi à l'enracinement de la culture politique. Durant cette période marquée par une ouverture démocratique tous azimuts, le patron du FFS, a joué son rôle de leader politique engagé en pesant de tout son poids historique sur la scène politique. En 1992, encore une fois, il choisit l'exil volontaire à Lausanne, sa ville d'adoption. Un second retour est intervenu en 1999, lorsqu'il avait décidé de s'engager avec cinq autres concurrents dans la bataille des élections présidentielles. En pleine campagne électorale, Aït Ahmed sera pris d'un malaise cardiaque qui l'obligera à renoncer à la course présidentielle. En 2004, enfin, lorsqu'il répondra positivement à l'appel du cœur pour célébrer le cinquantième anniversaire du déclenchement de la Révolution armée. Cette année, il animera aux côtés de Hamrouche et de Abdelhamid Mehri un meeting populaire à Aïn-Benian. Il en profitera pour évoquer l'effervescence politique des années 40 et la montée du nationalisme algérien. Aujourd'hui, ce quatrième retour est synonyme de défis majeurs pour sa formation, le FFS, qui subit depuis peu une crise existentialiste sans précédent jusqu'à la menacer de dépérissement. C'est certainement ce péril annoncé, même s'il n'est pas le seul, qui a contraint le leader inamovible à revenir encore une fois sauver d'une mort certaine le plus vieux parti d'opposition. Son séjour à Alger qui durera bien au-delà du 4e congrès de son parti, selon un membre de la direction nationale, sera mis à profit par le vieux leader pour s'entretenir avec diverses personnalités nationales et politiques. On murmure déjà une rencontre avec le Président Bouteflika et bon nombre de décideurs. Le vieux baroudeur du PPA-MTLD et du FLN, convaincu depuis longtemps que la seule alternative possible à même de sortir définitivement du sous-développement moral et économique, est de laisser la société s'exprimer d'une manière démocratique et transparente sur toutes les questions d'intérêt général.