Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a souhaité qu'on ne fasse pas du Kosovo "un instrument de déstabilisation" des Balkans, voire de toute l'Europe, dans une interview publiée hier par La Repubblica. Le Groupe de contact sur le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) "me présentera un rapport le 10 décembre", a-t-il précisé alors que le ministre serbe chargé du problème du Kosovo s'est déclaré persuadé dimanche que les pourparlers sur le statut de la province serbe administrée par l'ONU iraient au delà de la limite du 10 décembre. Les Albanais du Kosovo, majoritaires à plus de 90 %, réclament l'indépendance et s'en tiennent aux propositions du médiateur de l'ONU Martti Ahtisaari pour une indépendance sous contrôle international. La Serbie, soutenue par la Russie, refuse toute forme d'indépendance et n'est prête à accepter qu'une large autonomie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé hier que la question du Kosovo, comme celle du déploiement du bouclier antimissile américain en Europe, constituaient des "lignes rouges" sur lesquelles Moscou ne marchande pas. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a souhaité qu'on ne fasse pas du Kosovo "un instrument de déstabilisation" des Balkans, voire de toute l'Europe, dans une interview publiée hier par La Repubblica. Le Groupe de contact sur le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) "me présentera un rapport le 10 décembre", a-t-il précisé alors que le ministre serbe chargé du problème du Kosovo s'est déclaré persuadé dimanche que les pourparlers sur le statut de la province serbe administrée par l'ONU iraient au delà de la limite du 10 décembre. Les Albanais du Kosovo, majoritaires à plus de 90 %, réclament l'indépendance et s'en tiennent aux propositions du médiateur de l'ONU Martti Ahtisaari pour une indépendance sous contrôle international. La Serbie, soutenue par la Russie, refuse toute forme d'indépendance et n'est prête à accepter qu'une large autonomie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé hier que la question du Kosovo, comme celle du déploiement du bouclier antimissile américain en Europe, constituaient des "lignes rouges" sur lesquelles Moscou ne marchande pas.