La scène politique nationale sort progressivement de sa léthargie à l'approche des élections municipales. Depuis la convocation du corps électoral pour le 29 novembre prochain, les partis politiques en lice s'empressent d'investir la place publique. En effet, plusieurs formations se sont manifestées le week-end écoulé, au titre d'une précampagne qui s'annonce d'ores et déjà très serrée, d'autant que la course pour les locales est réduite à neuf partis seulement, après l'annonce des nouvelles mesures sur le parrainage des listes électorales. En plus du Front des forces socialistes, qui organise son 4e Congrès sous l'égide de son président charismatique Hocine Aït Ahmed, de retour au pays, d'autres formations ont marqué le week-end par des rencontres avec leurs militants et sympathisants à l'instar du MSP, du FNA et du mouvement Nahdha. Le chef de file du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a présidé une cérémonie organisée à la Mutuelle nationale des travailleurs de l'éducation et de la culture (MUNATEC) à Tipasa, en l'honneur des élus et des présidents de l'APC relevant de son parti. Aboudjerra Soltani, qui rencontrait ses élus en fin de mandat, a notamment mis l'accent sur la nécessité de réviser les codes communal et de wilaya avant les prochaines élections, pour libérer, estime-t-il, les assemblées communales des pouvoirs des daïras et wilayas. Appelant les citoyens à accorder plus de confiance à leurs représentants au niveau des partis politiques et des assemblées communales, il a indiqué que sa formation participera massivement aux futures joutes électorales. Quant à la hausse des prix sur le marché, Soltani a soutenu que «l'Etat ne maîtrise pas tous les prix», d'où la nécessité de mettre en place une «stratégie susceptible de permettre de stocker quelques produits de consommation en cas d'urgence», a-t-il suggéré. De son côté, le secrétaire général du Mouvement Nahdha a anoncé la préparation de listes électorales dans toutes les communes et wilayas du pays, en perspective des élections locales du 29 novembre prochain. Prononçant une allocution à l'ouverture des travaux de la session du conseil consultatif national du parti, Fateh Rabiai a souligné qu'une commission communale et de wilaya a été constituée pour préparer la prochaine échéance électorale. Elle aura pour mission d'évaluer le bilan de ces listes, et rendra ses résultats à la mi-septembre courant, a-t-il ajouté. Espérant par ailleurs que les élections municipales seront «libres et honnêtes», le leader de cette mouvance islamiste n'a pas écarté l'éventualité de former une alliance avec d'autres formations politiques, ou de parrainer «les enfants sincères du peuple algérien». Abordant la question des salaires, Rabiai a proposé une augmentation de 50 % au moins pour répondre aux besoins des travailleurs et améliorer leur pouvoir d'achat, et appelé par la même à la création d'une commission d'enquête indépendante et neutre pour déterminer les causes des incendies et y remédier. La scène politique nationale sort progressivement de sa léthargie à l'approche des élections municipales. Depuis la convocation du corps électoral pour le 29 novembre prochain, les partis politiques en lice s'empressent d'investir la place publique. En effet, plusieurs formations se sont manifestées le week-end écoulé, au titre d'une précampagne qui s'annonce d'ores et déjà très serrée, d'autant que la course pour les locales est réduite à neuf partis seulement, après l'annonce des nouvelles mesures sur le parrainage des listes électorales. En plus du Front des forces socialistes, qui organise son 4e Congrès sous l'égide de son président charismatique Hocine Aït Ahmed, de retour au pays, d'autres formations ont marqué le week-end par des rencontres avec leurs militants et sympathisants à l'instar du MSP, du FNA et du mouvement Nahdha. Le chef de file du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a présidé une cérémonie organisée à la Mutuelle nationale des travailleurs de l'éducation et de la culture (MUNATEC) à Tipasa, en l'honneur des élus et des présidents de l'APC relevant de son parti. Aboudjerra Soltani, qui rencontrait ses élus en fin de mandat, a notamment mis l'accent sur la nécessité de réviser les codes communal et de wilaya avant les prochaines élections, pour libérer, estime-t-il, les assemblées communales des pouvoirs des daïras et wilayas. Appelant les citoyens à accorder plus de confiance à leurs représentants au niveau des partis politiques et des assemblées communales, il a indiqué que sa formation participera massivement aux futures joutes électorales. Quant à la hausse des prix sur le marché, Soltani a soutenu que «l'Etat ne maîtrise pas tous les prix», d'où la nécessité de mettre en place une «stratégie susceptible de permettre de stocker quelques produits de consommation en cas d'urgence», a-t-il suggéré. De son côté, le secrétaire général du Mouvement Nahdha a anoncé la préparation de listes électorales dans toutes les communes et wilayas du pays, en perspective des élections locales du 29 novembre prochain. Prononçant une allocution à l'ouverture des travaux de la session du conseil consultatif national du parti, Fateh Rabiai a souligné qu'une commission communale et de wilaya a été constituée pour préparer la prochaine échéance électorale. Elle aura pour mission d'évaluer le bilan de ces listes, et rendra ses résultats à la mi-septembre courant, a-t-il ajouté. Espérant par ailleurs que les élections municipales seront «libres et honnêtes», le leader de cette mouvance islamiste n'a pas écarté l'éventualité de former une alliance avec d'autres formations politiques, ou de parrainer «les enfants sincères du peuple algérien». Abordant la question des salaires, Rabiai a proposé une augmentation de 50 % au moins pour répondre aux besoins des travailleurs et améliorer leur pouvoir d'achat, et appelé par la même à la création d'une commission d'enquête indépendante et neutre pour déterminer les causes des incendies et y remédier.