C'est Bilal Chegrane, chargé de communication, accompagné du chanteur Idir, du staff de journalistes et des quelques personnalités invitées… qui a accueilli l'invité d'honneur de la conférence de presse, Rachid Arab, membre du CSA. C'est Bilal Chegrane, chargé de communication, accompagné du chanteur Idir, du staff de journalistes et des quelques personnalités invitées… qui a accueilli l'invité d'honneur de la conférence de presse, Rachid Arab, membre du CSA. «Je ne brandis pas le drapeau algérien, mais je ne le cache pas non plus.» C'est en ces termes que l'enfant originaire de la Kabylie, invité d'honneur de la conférence de presse de Berbère TV, a clôturé son entretien avec les journalistes au siège même de la chaîne dimanche dernier. C'est Bilal Chegrane, chargé de communication, accompagné du chanteur Idir, du staff de journalistes et des quelques personnalités invitées… qui a accueilli l'invité d'honneur de la conférence de presse, Rachid Arab, membre du CSA. Après l'exposition, fortement remarquée et remarquable de Bilal, des dossiers de la chaîne ; après une visite des studios et la présentation de grille des programmes, Arab a pris place à la tribune pour répondre aux questions des journalistes. La mixité française était-elle réelle ? La France est-elle représentée dans toute sa diversité ? Autrement dit, ne serait-ce que dans le milieu médiatique. Il n'y a pas assez de visibilité pour le voir, répond le membre du Comité supérieur de l'audiovisuel. Il avoue, néanmoins, que des efforts sincères se déploient en permanence depuis plus de deux ans. Il n'est pas encore venu le temps d'en récolter les fruits. «Le travail de diversité a besoin de sagesse et surtout… de beaucoup de discrétion», conclut-il. Selon vous, le président Sarkozy monopolise-t-il les chaînes de télévisions françaises ? tonne une consœur de la presse algérienne. «Il y a 6 mois, j'aurais pu exprimer librement mon opinion. Aujourd'hui, je ne le peux pas. J'ai une double réserve : celle de la sagesse et celle de la fonction», rétorque-t-il. Mais, apprend-on, le CSA comptabilise en permanence le temps de chaque intervention des politiques français sur les chaînes de radios et de télévisions… Ce travail a besoin, encore une fois, de discrétion ! Sur ses origines, Rachid Arab, aujourd'hui Arhab, avoue que sa langue maternelle est celle parlée à Berbère Télévision. "La question de mes origines, dira celui issu du même village que Aïssat Idir, fait partie de mon jardin secret. Ma langue maternelle est la vôtre. Mes parents, et mes grands-parents avant eux, m'ont appris à être discret… Je ne brandis pas le drapeau algérien et je ne le cache pas non plus.» Sur le manque d'organisation de la communauté algérienne en France, Rachid Arab a évoqué un individualisme inculqué par les premiers émigrants en France dans les années 20. Cet individualisme a été, comprendrait-on, le secret de la réussite de quelques uns. Toute cette chrysalide de diversité aura, désormais, du temps pour s'éclore. Il faut attendre les fleurs des «bourgeons de l'Art», 150 heures de tournage en Kabylie réalisées par le staff de Berbère TV. Il faut attendre la finalisation des studios de la chaîne pour la réalisation de feuilletons à caractère social relatant la vie des gens des banlieues. Il faut attendre qu'Idir fasse vraiment comprendre sa France des couleurs… Faut attendre que les langues de Zidane, Beggag, avec son égalité des chances… se délient face aux micros des radios et télévisions… Mais, en attendant : «Attention, si l'un de vous se casse la figure, aujourd'hui, ce sera quatre générations sacrifiées», a constaté Arab. «Je ne brandis pas le drapeau algérien, mais je ne le cache pas non plus.» C'est en ces termes que l'enfant originaire de la Kabylie, invité d'honneur de la conférence de presse de Berbère TV, a clôturé son entretien avec les journalistes au siège même de la chaîne dimanche dernier. C'est Bilal Chegrane, chargé de communication, accompagné du chanteur Idir, du staff de journalistes et des quelques personnalités invitées… qui a accueilli l'invité d'honneur de la conférence de presse, Rachid Arab, membre du CSA. Après l'exposition, fortement remarquée et remarquable de Bilal, des dossiers de la chaîne ; après une visite des studios et la présentation de grille des programmes, Arab a pris place à la tribune pour répondre aux questions des journalistes. La mixité française était-elle réelle ? La France est-elle représentée dans toute sa diversité ? Autrement dit, ne serait-ce que dans le milieu médiatique. Il n'y a pas assez de visibilité pour le voir, répond le membre du Comité supérieur de l'audiovisuel. Il avoue, néanmoins, que des efforts sincères se déploient en permanence depuis plus de deux ans. Il n'est pas encore venu le temps d'en récolter les fruits. «Le travail de diversité a besoin de sagesse et surtout… de beaucoup de discrétion», conclut-il. Selon vous, le président Sarkozy monopolise-t-il les chaînes de télévisions françaises ? tonne une consœur de la presse algérienne. «Il y a 6 mois, j'aurais pu exprimer librement mon opinion. Aujourd'hui, je ne le peux pas. J'ai une double réserve : celle de la sagesse et celle de la fonction», rétorque-t-il. Mais, apprend-on, le CSA comptabilise en permanence le temps de chaque intervention des politiques français sur les chaînes de radios et de télévisions… Ce travail a besoin, encore une fois, de discrétion ! Sur ses origines, Rachid Arab, aujourd'hui Arhab, avoue que sa langue maternelle est celle parlée à Berbère Télévision. "La question de mes origines, dira celui issu du même village que Aïssat Idir, fait partie de mon jardin secret. Ma langue maternelle est la vôtre. Mes parents, et mes grands-parents avant eux, m'ont appris à être discret… Je ne brandis pas le drapeau algérien et je ne le cache pas non plus.» Sur le manque d'organisation de la communauté algérienne en France, Rachid Arab a évoqué un individualisme inculqué par les premiers émigrants en France dans les années 20. Cet individualisme a été, comprendrait-on, le secret de la réussite de quelques uns. Toute cette chrysalide de diversité aura, désormais, du temps pour s'éclore. Il faut attendre les fleurs des «bourgeons de l'Art», 150 heures de tournage en Kabylie réalisées par le staff de Berbère TV. Il faut attendre la finalisation des studios de la chaîne pour la réalisation de feuilletons à caractère social relatant la vie des gens des banlieues. Il faut attendre qu'Idir fasse vraiment comprendre sa France des couleurs… Faut attendre que les langues de Zidane, Beggag, avec son égalité des chances… se délient face aux micros des radios et télévisions… Mais, en attendant : «Attention, si l'un de vous se casse la figure, aujourd'hui, ce sera quatre générations sacrifiées», a constaté Arab.