Comme à chaque rentrée scolaire, les autorités publiques rassurent plus que jamais qu'elle sera des plus ordinaires alors que des syndicats autonomes du secteur la prédisent houleuse et explosive. Deux constats, deux visions pour une même rentrée, dont seuls les scolarisés et leurs parents en payent les frais. Bien que cette année les voix contestatrices ne résonnent pas comme les années précédentes, il n'en demeure pas moins que la rentrée scolaire 2007/2008 ne souffre aucune carence. Les assurances du ministère de l'Education nationale se multiplient. En parallèle, les réserves émises par les syndicats autonomes de l'éducation également. Si on se fie cependant à la cherté de la vie, les citoyens, dans leur majorité, appréhendent fortement cette rentrée des classes, d'autant qu'elle coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, une épreuve cruciale pour les bourses des ménages de tous les Algériens. Les articles scolaires restent coûteux à l'instar des autres produits de consommation, de l'avis de plusieurs parents d'élèves. L'autre appréhension avancée par ces syndicats autonomes de l'éducation, le CNAPEST et le CLA en l'occurrence, concerne le déficit en matière d'encadrement, c'est-à-dire des enseignants, notamment dans certaines filières dans quelques régions. Déficit que le ministère de tutelle lui-même reconnaît, d'où les efforts consentis dans le cadre de la réforme du système éducatif et la formation de plusieurs instituteurs à travers le territoire national. Quant aux conditions socioprofessionnelles des enseignants, on peut déduire, dans ce sens, que plusieurs acquis ont été mis au profit de l'enseignant, après de longs combats menés par les syndicalistes du secteur éducatif, notamment ceux autonomes qui se rebiffent à chaque rentrée scolaire. Les grèves devenues cycliques dans les différents paliers du système éducatif, ont, faut-il le reconnaître, beaucoup affecté le rendement des scolarisés dans leurs établissements. Les bras de fer engagés entre les syndicats et le ministère de tutelle à chacun de ces débrayages aggrave plus la situation, au grand dam des étudiants et parents. Les livres scolaires sont un autre problème pour lequel les pouvoirs publics doivent trouver la solution appropriée. Car, par le passé, les promesses des autorités concernées se sont soldées par un mécontentement général de la part des parents d'élèves. Non seulement chers, mais également indisponibles, ces livres sont pourtant la base de travail de nos enfants, voire un outil indispensable. Cette année, la contestation ne persiste plus et le ministre de l'Education est très rassurant quant à un bon déroulement de la rentrée scolaire. Comme à chaque rentrée scolaire, les autorités publiques rassurent plus que jamais qu'elle sera des plus ordinaires alors que des syndicats autonomes du secteur la prédisent houleuse et explosive. Deux constats, deux visions pour une même rentrée, dont seuls les scolarisés et leurs parents en payent les frais. Bien que cette année les voix contestatrices ne résonnent pas comme les années précédentes, il n'en demeure pas moins que la rentrée scolaire 2007/2008 ne souffre aucune carence. Les assurances du ministère de l'Education nationale se multiplient. En parallèle, les réserves émises par les syndicats autonomes de l'éducation également. Si on se fie cependant à la cherté de la vie, les citoyens, dans leur majorité, appréhendent fortement cette rentrée des classes, d'autant qu'elle coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, une épreuve cruciale pour les bourses des ménages de tous les Algériens. Les articles scolaires restent coûteux à l'instar des autres produits de consommation, de l'avis de plusieurs parents d'élèves. L'autre appréhension avancée par ces syndicats autonomes de l'éducation, le CNAPEST et le CLA en l'occurrence, concerne le déficit en matière d'encadrement, c'est-à-dire des enseignants, notamment dans certaines filières dans quelques régions. Déficit que le ministère de tutelle lui-même reconnaît, d'où les efforts consentis dans le cadre de la réforme du système éducatif et la formation de plusieurs instituteurs à travers le territoire national. Quant aux conditions socioprofessionnelles des enseignants, on peut déduire, dans ce sens, que plusieurs acquis ont été mis au profit de l'enseignant, après de longs combats menés par les syndicalistes du secteur éducatif, notamment ceux autonomes qui se rebiffent à chaque rentrée scolaire. Les grèves devenues cycliques dans les différents paliers du système éducatif, ont, faut-il le reconnaître, beaucoup affecté le rendement des scolarisés dans leurs établissements. Les bras de fer engagés entre les syndicats et le ministère de tutelle à chacun de ces débrayages aggrave plus la situation, au grand dam des étudiants et parents. Les livres scolaires sont un autre problème pour lequel les pouvoirs publics doivent trouver la solution appropriée. Car, par le passé, les promesses des autorités concernées se sont soldées par un mécontentement général de la part des parents d'élèves. Non seulement chers, mais également indisponibles, ces livres sont pourtant la base de travail de nos enfants, voire un outil indispensable. Cette année, la contestation ne persiste plus et le ministre de l'Education est très rassurant quant à un bon déroulement de la rentrée scolaire.