Personne, en Australie, n'a oublié l'humiliation du 12 novembre 2005 à Twickenham, lorsque la mêlée wallaby avait volé en éclats face à la puissance des Anglais: deux ans plus tard, c'est pourtant sur la mêlée que les Australiens comptent pour défaire les Gallois samedi à Cardiff. Personne, en Australie, n'a oublié l'humiliation du 12 novembre 2005 à Twickenham, lorsque la mêlée wallaby avait volé en éclats face à la puissance des Anglais: deux ans plus tard, c'est pourtant sur la mêlée que les Australiens comptent pour défaire les Gallois samedi à Cardiff. Le châtiment de Twickenham (26-16) aura été le point de départ d'une reconstruction, sous la férule de l'entraîneur des lignes avant Michael Foley, lui-même talonneur de l'équipe championne du monde 1999. "Je crois que nous allons devenir le meilleur pack du monde", martèle même Foley, "et la question n'est pas de savoir si nous allons le devenir, mais quand". Début de réponse samedi, pour le choc de la poule B contre le Pays de Galles, qui jouera à domicile dans le chaudron du Millenium Stadium de Cardiff. "Ce match sera un moment très important pour nos avants. Pour jouer le Pays de Galles sur leur terrain dans un match capital pour eux, il nous faudra imposer notre autorité". "Nos avants ont maintenant la tâche d'effacer l'image que le monde a d'eux", poursuit Foley, qui a dû vivre depuis deux ans sous les lazzi de la presse britannique, qui a traité ses avants de "chiffes molles". "Nous ne sommes pas vexés lorsque les gens nous collent des étiquettes par référence au passé, mais nous sommes très motivés pour leur prouver que nous sommes bons et crédibles", poursuit l'entraîneur. Plus forts qu'en 1999 A Twickenham, le cauchemar avait commencé lorsque le pilier Al Baxter avait été temporairement exclu pour une mêlée écroulée. Matt Dunning, qui avait pris sa place, était sorti sur blessure à la nuque à la mêlée suivante, obligeant l'arbitre à infliger aux Wallabies l'humiliation suprême, en ordonnant que les mêlées soient simulées pour éviter les blessures. Cette défaite avait précipité la chute du sélectionneur Eddie Jones et son remplacement par John Connolly, l'actuel coach des vice-champions du monde. Foley, appelé pour reconstruire le pack, avait alors rebâti sa première ligne autour de Dunning, Baxter et du talonneur Stephen Moore. "Maintenant, nous autres en première ligne ne sommes plus livrés à nous-mêmes, nous avons un coach à qui parler", se félicite Baxter, qui devrait débuter sur le banc samedi, remplacé par Guy Shepherdson, tandis que Moore et Dunning devrait être titulaires. Et le temps paraît loin où les Australiens s'efforçaient d'éviter ou d'écourter les mêlées pour sauver la face: "Maintenant, on entre en mêlée pour les jouer à fond", admet Foley. Le châtiment de Twickenham (26-16) aura été le point de départ d'une reconstruction, sous la férule de l'entraîneur des lignes avant Michael Foley, lui-même talonneur de l'équipe championne du monde 1999. "Je crois que nous allons devenir le meilleur pack du monde", martèle même Foley, "et la question n'est pas de savoir si nous allons le devenir, mais quand". Début de réponse samedi, pour le choc de la poule B contre le Pays de Galles, qui jouera à domicile dans le chaudron du Millenium Stadium de Cardiff. "Ce match sera un moment très important pour nos avants. Pour jouer le Pays de Galles sur leur terrain dans un match capital pour eux, il nous faudra imposer notre autorité". "Nos avants ont maintenant la tâche d'effacer l'image que le monde a d'eux", poursuit Foley, qui a dû vivre depuis deux ans sous les lazzi de la presse britannique, qui a traité ses avants de "chiffes molles". "Nous ne sommes pas vexés lorsque les gens nous collent des étiquettes par référence au passé, mais nous sommes très motivés pour leur prouver que nous sommes bons et crédibles", poursuit l'entraîneur. Plus forts qu'en 1999 A Twickenham, le cauchemar avait commencé lorsque le pilier Al Baxter avait été temporairement exclu pour une mêlée écroulée. Matt Dunning, qui avait pris sa place, était sorti sur blessure à la nuque à la mêlée suivante, obligeant l'arbitre à infliger aux Wallabies l'humiliation suprême, en ordonnant que les mêlées soient simulées pour éviter les blessures. Cette défaite avait précipité la chute du sélectionneur Eddie Jones et son remplacement par John Connolly, l'actuel coach des vice-champions du monde. Foley, appelé pour reconstruire le pack, avait alors rebâti sa première ligne autour de Dunning, Baxter et du talonneur Stephen Moore. "Maintenant, nous autres en première ligne ne sommes plus livrés à nous-mêmes, nous avons un coach à qui parler", se félicite Baxter, qui devrait débuter sur le banc samedi, remplacé par Guy Shepherdson, tandis que Moore et Dunning devrait être titulaires. Et le temps paraît loin où les Australiens s'efforçaient d'éviter ou d'écourter les mêlées pour sauver la face: "Maintenant, on entre en mêlée pour les jouer à fond", admet Foley.