L'Asie a été mise à l'honneur avec les victoires de la Chine et des deux Corées mais le Japon ne s'est pas joint à la fête, enfermé dans une très inhabituelle spirale négative, samedi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. La plus heureuse et fière de le montrer a sans aucun doute été la Chinoise Junjie Shi ( -52 kg ), qui a bondi dans tous les sens jusque dans les bras de son entraîneur à l'annonce de sa victoire sur la Portugaise Telma Monteiro, double championne d'Europe et médaillée de bronze aux Mondiaux-2005. La Portugaise avait disputé auparavant une demi-finale de folie contre la chouchou du public, la Brésilienne Erika Miranda, très solide jusque-là. Les deux judokates ont livré un combat vif et à la limite de l'antijeu en profitant des largesses de l'arbitrage, qui a récemment été revu mais qui est loin d'être du goût des puristes du judo. En -57 kg, la Nord-Coréenne Sun Hui Kye a littéralement laissé exploser sa joie après avoir infligé un ippon en moins d'une minute de combat à l'Espagnole Isabel Fernandez, double médaillée olympique, et s'être offert sa troisième couronne consécutive. Moins sautillante que Shi, Kye, vice-championne olympique à Athènes, a montré qu'elle était capable de cris perçants, symboles de l'exploit qu'elle a réalisé à Rio avec son triplé dans une catégorie où toutes les meilleures étaient présentes. La mauvaise surprise est venue de l'Allemande Yvonne Boenisch, championne olympique et multiple médaillée mondiale, tombée en huitièmes de finale face à la Hongroise Bernadett Baczko. En attendant Tani Côté messieurs, le Hongrois Akos Braun a été déchu de son titre en -73 kg en quarts de finale par l'Allemand Robert Guess. C'est au Brésilien Joao Derly qu'est revenu l'honneur de clôturer cette troisième et avant-dernière journée de la compétition devant un public en transe pour sa star. Et ses fans n'ont pas été déçus. Derly a conservé sa couronne en -66 kg face au Cubain Yordanis Arencibia, médaillé olympique (2004) et mondial (2003), dans une ambiance digne de la finale de la Copa America de football. A mille lieues de faire la fête, les Japonais broient du noir alors qu'ils n'ont toujours pas gagné un seul titre depuis le début de la compétition. Un revers de taille pour le pays qui a fait naître le judo et qui est son ambassadeur depuis toujours. Les Japonais en lice samedi n'ont pas fait mieux qu'une troisième place. Chez les filles, Yuka Nishida ( -57 kg ) et Aiko Sato ( -52 kg ) ont enlevé le bronze tout comme Yusuke Kanamaru ( -66 kg ) chez les garçons. La bouffée d'oxygène pourrait venir de Ryoko Tani ( -48 kg ), véritable icône au Japon. La double championne olympique est venue à Rio pour chercher un septième sacre mondial et relever le défi à 32 ans et juste après une maternité, de décrocher son billet pour Pékin. L'Asie a été mise à l'honneur avec les victoires de la Chine et des deux Corées mais le Japon ne s'est pas joint à la fête, enfermé dans une très inhabituelle spirale négative, samedi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. La plus heureuse et fière de le montrer a sans aucun doute été la Chinoise Junjie Shi ( -52 kg ), qui a bondi dans tous les sens jusque dans les bras de son entraîneur à l'annonce de sa victoire sur la Portugaise Telma Monteiro, double championne d'Europe et médaillée de bronze aux Mondiaux-2005. La Portugaise avait disputé auparavant une demi-finale de folie contre la chouchou du public, la Brésilienne Erika Miranda, très solide jusque-là. Les deux judokates ont livré un combat vif et à la limite de l'antijeu en profitant des largesses de l'arbitrage, qui a récemment été revu mais qui est loin d'être du goût des puristes du judo. En -57 kg, la Nord-Coréenne Sun Hui Kye a littéralement laissé exploser sa joie après avoir infligé un ippon en moins d'une minute de combat à l'Espagnole Isabel Fernandez, double médaillée olympique, et s'être offert sa troisième couronne consécutive. Moins sautillante que Shi, Kye, vice-championne olympique à Athènes, a montré qu'elle était capable de cris perçants, symboles de l'exploit qu'elle a réalisé à Rio avec son triplé dans une catégorie où toutes les meilleures étaient présentes. La mauvaise surprise est venue de l'Allemande Yvonne Boenisch, championne olympique et multiple médaillée mondiale, tombée en huitièmes de finale face à la Hongroise Bernadett Baczko. En attendant Tani Côté messieurs, le Hongrois Akos Braun a été déchu de son titre en -73 kg en quarts de finale par l'Allemand Robert Guess. C'est au Brésilien Joao Derly qu'est revenu l'honneur de clôturer cette troisième et avant-dernière journée de la compétition devant un public en transe pour sa star. Et ses fans n'ont pas été déçus. Derly a conservé sa couronne en -66 kg face au Cubain Yordanis Arencibia, médaillé olympique (2004) et mondial (2003), dans une ambiance digne de la finale de la Copa America de football. A mille lieues de faire la fête, les Japonais broient du noir alors qu'ils n'ont toujours pas gagné un seul titre depuis le début de la compétition. Un revers de taille pour le pays qui a fait naître le judo et qui est son ambassadeur depuis toujours. Les Japonais en lice samedi n'ont pas fait mieux qu'une troisième place. Chez les filles, Yuka Nishida ( -57 kg ) et Aiko Sato ( -52 kg ) ont enlevé le bronze tout comme Yusuke Kanamaru ( -66 kg ) chez les garçons. La bouffée d'oxygène pourrait venir de Ryoko Tani ( -48 kg ), véritable icône au Japon. La double championne olympique est venue à Rio pour chercher un septième sacre mondial et relever le défi à 32 ans et juste après une maternité, de décrocher son billet pour Pékin.