Une enveloppe de 1,75 million d'euros a été dégagée par l'Algérie et le Mali dans le cadre du fonds spécial destiné au développement des régions du Nord du Mali, et ce, à la faveur de l'accord de paix signé en 2006 à Alger. Ce montant, considéré comme la première mise dans les caisses du fonds, devra servir au financement de petits projets de réinsertion des jeunes dans les régions de Tombouktou, Gao et Kidal. Un comité de suivi de ce fonds a été mis en place et comprend des représentants du gouvernement malien et de l'ex-rébellion touareg, signataires de l'accord de paix. Il inclut également des représentants de l'Algérie, qui a encadré la signature de l'accord. Ceci intervient trois jours après la libération de sept des personnes enlevées fin août dans la région de Tinzaouatine (frontières algéro-maliennes) par des hommes se réclamant du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga. Ce dernier a expliqué que ce geste visait à prouver sa "bonne foi" vers le dénouement de la crise née après ces enlèvements. La région a été ces dernières semaines le théâtre d'attaques des hommes de Ag Bahanga et de ripostes des militaires maliens. Le sort d'une vingtaine de personnes demeure inconnu, après la libération des sept otages, vendredi passé, par le chef rebelle, geste perçu comme un nouveau pas vers la résolution de la crise. Une nouvelle trêve annoncée mardi dernier par Ag Bahanga laisse entrevoir une sortie de crise quelques jours après la rupture d'un premier cessez-le-feu décidé le 31 août. Le chef rebelle avait annoncé qu'il respecterait une nouvelle trêve et libèrerait, sous conditions, toutes les personnes enlevées fin août. Par ailleurs, et dans une allocution à la nation vendredi soir à la veille de la célébration du 47e anniversaire de l'indépendance du Mali, le président Amadou Toumani Touré a exigé leur libération "sans délai", en réaffirmant que l'accord d'Alger est le "seul cadre de dialogue et de concertation". L'accord d'Alger prévoit le renoncement à la lutte armée par les Touareg et l'accélération par les autorités maliennes du développement des trois régions du Nord du Mali, désertiques, qui abritent l'essentiel de la communauté touareg malienne. Une enveloppe de 1,75 million d'euros a été dégagée par l'Algérie et le Mali dans le cadre du fonds spécial destiné au développement des régions du Nord du Mali, et ce, à la faveur de l'accord de paix signé en 2006 à Alger. Ce montant, considéré comme la première mise dans les caisses du fonds, devra servir au financement de petits projets de réinsertion des jeunes dans les régions de Tombouktou, Gao et Kidal. Un comité de suivi de ce fonds a été mis en place et comprend des représentants du gouvernement malien et de l'ex-rébellion touareg, signataires de l'accord de paix. Il inclut également des représentants de l'Algérie, qui a encadré la signature de l'accord. Ceci intervient trois jours après la libération de sept des personnes enlevées fin août dans la région de Tinzaouatine (frontières algéro-maliennes) par des hommes se réclamant du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga. Ce dernier a expliqué que ce geste visait à prouver sa "bonne foi" vers le dénouement de la crise née après ces enlèvements. La région a été ces dernières semaines le théâtre d'attaques des hommes de Ag Bahanga et de ripostes des militaires maliens. Le sort d'une vingtaine de personnes demeure inconnu, après la libération des sept otages, vendredi passé, par le chef rebelle, geste perçu comme un nouveau pas vers la résolution de la crise. Une nouvelle trêve annoncée mardi dernier par Ag Bahanga laisse entrevoir une sortie de crise quelques jours après la rupture d'un premier cessez-le-feu décidé le 31 août. Le chef rebelle avait annoncé qu'il respecterait une nouvelle trêve et libèrerait, sous conditions, toutes les personnes enlevées fin août. Par ailleurs, et dans une allocution à la nation vendredi soir à la veille de la célébration du 47e anniversaire de l'indépendance du Mali, le président Amadou Toumani Touré a exigé leur libération "sans délai", en réaffirmant que l'accord d'Alger est le "seul cadre de dialogue et de concertation". L'accord d'Alger prévoit le renoncement à la lutte armée par les Touareg et l'accélération par les autorités maliennes du développement des trois régions du Nord du Mali, désertiques, qui abritent l'essentiel de la communauté touareg malienne.