L'introduction des points de bonus à la Coupe du monde de rugby va révéler toute son importance dimanche lors du dernier match de la poule D entre l'Argentine et l'Irlande. Avant 2003, une telle rencontre aurait été une sorte de huitième de finale, avec le vainqueur qualifié pour les quarts et le vaincu éliminé. Les deux points de bonus glanés par l'Argentine depuis le début du tournoi lui offrent cette fois un avantage considérable avant d'affronter l'Irlande, seulement capable d'arracher un bonus. Pour terminer à l'une des deux premières places de la poule D, l'Irlande doit non seulement s'imposer mais aussi marquer au moins quatre essais pour prendre le bonus offensif et empêcher l'Argentine de prendre le point défensif par une défaite avec moins de huit points d'écart. La France intervient aussi dans cette équation. Si elle bat la Géorgie , sa qualification pour les quarts est assurée. Si elle prend en outre le point de bonus offensif, elle peut encore espérer la première place de la poule en fonction du résultat d'Argentine-Irlande. Récent en Coupe du monde, le système des points de bonus est depuis longtemps appliqué dans certaines compétitions. A sa création en 1993, le Super 10, rassemblant des provinces de l'hémisphère Sud, prévoyait l'octroi d'un point au classement en cas de défaite par sept points ou moins. Trois ans plus tard, en devenant le Super 12, cette compétition a offert un point aux équipes inscrivant au moins quatre essais. Les conservateurs mécontents de ce système de bonus peinent à faire entendre leur voix dans un sport habitué depuis sa naissance aux changements dans l'attribution des points. Lorsque les règles ont été normalisées en 1886, l 'essai valait un point, sa transformation deux - seule action à ne pas avoir changé de valeur depuis - et le drop trois. La valeur de l'essai a ensuite été augmentée, puis réduite, puis portée en 1893 à trois points, où elle restera pendant 78 ans. Durant la première moitié du XXe siècle, le drop valait quatre points, avant d'être ramené à trois en 1948. L'essai a été porté à quatre points en 1971, puis à cinq en 1992. L'International Rugby Board a en revanche résisté aux appels récents en faveur d'une diminution de la valeur du drop, que certains voudraient réduire à un point. L'introduction des points de bonus à la Coupe du monde de rugby va révéler toute son importance dimanche lors du dernier match de la poule D entre l'Argentine et l'Irlande. Avant 2003, une telle rencontre aurait été une sorte de huitième de finale, avec le vainqueur qualifié pour les quarts et le vaincu éliminé. Les deux points de bonus glanés par l'Argentine depuis le début du tournoi lui offrent cette fois un avantage considérable avant d'affronter l'Irlande, seulement capable d'arracher un bonus. Pour terminer à l'une des deux premières places de la poule D, l'Irlande doit non seulement s'imposer mais aussi marquer au moins quatre essais pour prendre le bonus offensif et empêcher l'Argentine de prendre le point défensif par une défaite avec moins de huit points d'écart. La France intervient aussi dans cette équation. Si elle bat la Géorgie , sa qualification pour les quarts est assurée. Si elle prend en outre le point de bonus offensif, elle peut encore espérer la première place de la poule en fonction du résultat d'Argentine-Irlande. Récent en Coupe du monde, le système des points de bonus est depuis longtemps appliqué dans certaines compétitions. A sa création en 1993, le Super 10, rassemblant des provinces de l'hémisphère Sud, prévoyait l'octroi d'un point au classement en cas de défaite par sept points ou moins. Trois ans plus tard, en devenant le Super 12, cette compétition a offert un point aux équipes inscrivant au moins quatre essais. Les conservateurs mécontents de ce système de bonus peinent à faire entendre leur voix dans un sport habitué depuis sa naissance aux changements dans l'attribution des points. Lorsque les règles ont été normalisées en 1886, l 'essai valait un point, sa transformation deux - seule action à ne pas avoir changé de valeur depuis - et le drop trois. La valeur de l'essai a ensuite été augmentée, puis réduite, puis portée en 1893 à trois points, où elle restera pendant 78 ans. Durant la première moitié du XXe siècle, le drop valait quatre points, avant d'être ramené à trois en 1948. L'essai a été porté à quatre points en 1971, puis à cinq en 1992. L'International Rugby Board a en revanche résisté aux appels récents en faveur d'une diminution de la valeur du drop, que certains voudraient réduire à un point.