« Le phénomène prend de plus en plus des proportions alarmantes», a expliqué un officier de la police des frontières. « Le phénomène prend de plus en plus des proportions alarmantes», a expliqué un officier de la police des frontières. L'urgence d'élaborer une stratégie globale pour la lutte contre le phénomène de l'émigration clandestine a été largement recommandée par des experts lors d'une rencontre-débat tenue ce jeudi à Alger autour des jeunes expulsés d'Europe et des "harragas" (candidats à l'émigration clandestine). « De pays de transit, l'Algérie est devenue un pays pourvoyeur d'émigrants clandestins. Les chiffres sont éloquents », a affirmé à ce sujet M. Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, qui a présidé par ailleurs cette rencontre. Il a souligné également que le phénomène touche non seulement des chômeurs mais aussi des étudiants et des commerçants. «Ce qui est nouveau», a-t-il signalé. « Le phénomène prend de plus en plus des proportions alarmantes», a expliqué pour sa part un officier de la police des frontières. Il a révélé à cette occasion que 10.921 émigrants algériens ont été expulsés d'Europe au cours de ces trois dernières années. Ce qui montre dès lors que le nombre de « harragas» qui arrivent à rejoindre l'autre rive de la Méditerranée est nettement beaucoup plus élevé que celui des clandestins interceptés en mer ou sur les plages et ports du pays avant qu'ils embarquent. Sur ce point, il est à souligner que 2.340 harragas ont été interceptés en haute mer ou sur les côtes algériennes durant les trois dernières années, a indiqué encore, jeudi à Alger, un officier des forces navales. D'autre part, intervenant lors de cette rencontre-débat sur le phénomène des harragas, le lieutenant-colonel Youcef Zrizer a expliqué que 1.302 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large, tandis que les autres ont été appréhendés sur les côtes (plages ou port) au moment où ils s'apprêtaient à embarquer. "Les 1.302 ont été sauvés d'une mort certaine", a-t-il souligné au passage, ajoutant plus loin que pour l'année 2007 et jusqu'à septembre en cours, 918 harragas ont été sauvés, alors que 1.382 ont été interceptés par les forces navales en 2006 contre 336 en 2005. De son côté, le lieutenant-colonel Zrizer a indiqué que les « harragas » ayant péri en mer «ne sont pas nombreux». «Un peu plus d'une dizaine et en tout cas moins de 20 harragas trouvent la mort chaque année au large de nos côtes sans atteindre la destination rêvée », a-t-il également précisé. L'officier a expliqué également que pour faire face à ce phénomène, les forces navales algériennes "assurent une surveillance permanente des côtes" et "une surveillance renforcée sur les ports isolés". Il faut dire aussi que plus de 70% des émigrants expulsés ont entre 18 et 30 ans et 6,35% possèdent un niveau universitaire. Les mineurs représentent plus de 2,30% des expulsés. Le même officier a indiqué que l'évaluation faite par la police des frontières fait ressortir que plus de 82,54% de ces « harragas » ont quitté le pays à cause du chômage, tandis que les autres ont émigré afin d'«améliorer leurs conditions de vie». Sur un autre chapitre, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, a annoncé la création d'un observatoire méditerranéen sur l'immigration clandestine. La proposition émane de nombreux experts qui ont participé jeudi à cette rencontre organisée, rappelons le par le ministère de la Solidarité nationale et de l'Emploi. Signalons enfin que M. Ould Abbas a préconisé l'élaboration d'une stratégie nationale visant la prise en charge du phénomène des "harragas", qu'il convient de "coupler avec un ancrage juridique de lutte contre ce phénomène de manière à combler le vide (juridique) existant", a-t-il dit. L'urgence d'élaborer une stratégie globale pour la lutte contre le phénomène de l'émigration clandestine a été largement recommandée par des experts lors d'une rencontre-débat tenue ce jeudi à Alger autour des jeunes expulsés d'Europe et des "harragas" (candidats à l'émigration clandestine). « De pays de transit, l'Algérie est devenue un pays pourvoyeur d'émigrants clandestins. Les chiffres sont éloquents », a affirmé à ce sujet M. Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, qui a présidé par ailleurs cette rencontre. Il a souligné également que le phénomène touche non seulement des chômeurs mais aussi des étudiants et des commerçants. «Ce qui est nouveau», a-t-il signalé. « Le phénomène prend de plus en plus des proportions alarmantes», a expliqué pour sa part un officier de la police des frontières. Il a révélé à cette occasion que 10.921 émigrants algériens ont été expulsés d'Europe au cours de ces trois dernières années. Ce qui montre dès lors que le nombre de « harragas» qui arrivent à rejoindre l'autre rive de la Méditerranée est nettement beaucoup plus élevé que celui des clandestins interceptés en mer ou sur les plages et ports du pays avant qu'ils embarquent. Sur ce point, il est à souligner que 2.340 harragas ont été interceptés en haute mer ou sur les côtes algériennes durant les trois dernières années, a indiqué encore, jeudi à Alger, un officier des forces navales. D'autre part, intervenant lors de cette rencontre-débat sur le phénomène des harragas, le lieutenant-colonel Youcef Zrizer a expliqué que 1.302 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large, tandis que les autres ont été appréhendés sur les côtes (plages ou port) au moment où ils s'apprêtaient à embarquer. "Les 1.302 ont été sauvés d'une mort certaine", a-t-il souligné au passage, ajoutant plus loin que pour l'année 2007 et jusqu'à septembre en cours, 918 harragas ont été sauvés, alors que 1.382 ont été interceptés par les forces navales en 2006 contre 336 en 2005. De son côté, le lieutenant-colonel Zrizer a indiqué que les « harragas » ayant péri en mer «ne sont pas nombreux». «Un peu plus d'une dizaine et en tout cas moins de 20 harragas trouvent la mort chaque année au large de nos côtes sans atteindre la destination rêvée », a-t-il également précisé. L'officier a expliqué également que pour faire face à ce phénomène, les forces navales algériennes "assurent une surveillance permanente des côtes" et "une surveillance renforcée sur les ports isolés". Il faut dire aussi que plus de 70% des émigrants expulsés ont entre 18 et 30 ans et 6,35% possèdent un niveau universitaire. Les mineurs représentent plus de 2,30% des expulsés. Le même officier a indiqué que l'évaluation faite par la police des frontières fait ressortir que plus de 82,54% de ces « harragas » ont quitté le pays à cause du chômage, tandis que les autres ont émigré afin d'«améliorer leurs conditions de vie». Sur un autre chapitre, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, a annoncé la création d'un observatoire méditerranéen sur l'immigration clandestine. La proposition émane de nombreux experts qui ont participé jeudi à cette rencontre organisée, rappelons le par le ministère de la Solidarité nationale et de l'Emploi. Signalons enfin que M. Ould Abbas a préconisé l'élaboration d'une stratégie nationale visant la prise en charge du phénomène des "harragas", qu'il convient de "coupler avec un ancrage juridique de lutte contre ce phénomène de manière à combler le vide (juridique) existant", a-t-il dit.