Quatrième français à diriger le Fonds monétaire international (FMI) après Pierre-Paul Schweitzer de 1963 à 1973, Jacques de Larosière de 1978 à 1987 et Michel Camdessus de 1987 à 2000, Dominique Strauss Kahn (DSK), s'est engagé à rester à la tête de cette institution financière internationale jusqu'au bout de son mandat, c'est-à-dire cinq années. Mais son objectif principal consiste à réformer le FMI et surtout à comprendre et aider les pays en voie développement. Soutenu par l'Union européenne, mais surtout par les Etats-Unis d'Amériqu qui le préfèrent au Tchèque Josef Tosovsky, candidat encouragé par la Russie, DSK aura la lourde tâche de rétablir, de prime abord, la légitimité de l'institution financière actuellement en pleine crise. Ainsi, le nouveau dirigeant du FMI entend être l'homme-providence pour transformer les rouages et le fonctionnement de cette institution internationale. Strauss Kahn va également s'efforcer de mener une politique en faveur des pays les plus pauvres de la planète, sachant que certains pays émergents ou en développement ont un poids et un rôle à jouer dans l'économie et la géopolitique mondiales. Les grandes nations en développement, telles que l'Inde, le Brésil et la Chine réclament plus de représentativité au sein des institutions financières internationales de Bretton Woods. De son côté, DSK a solennellement pris l'engagement de réformer profondément le système de fonctionnent du Fonds monétaire en donnant plus de voix aux pays émergents. Ceci dit, il ne faut pas oublier que le FMI a la charge d'assurer la stabilité du système monétaire et financier international tout en prévenant les crises et en promouvant la croissance économique et l'allègement de la pauvreté dans le monde. Ainsi, le FMI doit atteindre ses objectifs en s'acquittant régulièrement de ses missions de surveillance et d'assistance technique et de direction des opérations de prêts aux pays se trouvant dans le besoin financier. En tant que réformateur et politicien de gauche socialiste de France, DSK pourrait «s'ériger contre les pays conservateurs ayant obligé les pays en développement à pratiquer des cures très coûteuses humainement et les conditionnalités draconiennes de remboursement et des ajustements structurels des PVD», suivant les appréciations de certains économistes l'ayant côtoyé. Ses déplacements dans des pays d'Asie (Inde, Corée du Sud…) et d'Amérique latine (Bolivie, Chili, Brésil et Argentine ayant soutenu sa candidature) montrent que le nouveau dirigeant du FMI veut apporter aide et assistance aux pays émergents. Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a souligné hier que «l'une des missions de DSK au FMI, où les pays en développement sont sous-représentés, sera de modifier la gouvernance de cette institution financière internationale pour la mettre aux standards de la géopolitique d'aujourd'hui». Selon le DG de l'OMC, «le FMI est une banque pour les pays en difficulté et son nouveau DG devra rendre des comptes à son conseil d'administration, hérité des années 1950». Dominique Strauss Kahn a donc pour tâche de gérer la réforme du FMI caractérisée notamment par la faible représentativité des pays émergents, alors que les pays riches et industrialisés conservent près de 69% des voix. Pour montrer sa neutralité et son objectivité dans le traitement des dossiers des pays les plus pauvres, DSK a affirmé ceci : «Je ne veux pas être le candidat du Nord contre le Sud ou des riches contre les pauvres.» Quatrième français à diriger le Fonds monétaire international (FMI) après Pierre-Paul Schweitzer de 1963 à 1973, Jacques de Larosière de 1978 à 1987 et Michel Camdessus de 1987 à 2000, Dominique Strauss Kahn (DSK), s'est engagé à rester à la tête de cette institution financière internationale jusqu'au bout de son mandat, c'est-à-dire cinq années. Mais son objectif principal consiste à réformer le FMI et surtout à comprendre et aider les pays en voie développement. Soutenu par l'Union européenne, mais surtout par les Etats-Unis d'Amériqu qui le préfèrent au Tchèque Josef Tosovsky, candidat encouragé par la Russie, DSK aura la lourde tâche de rétablir, de prime abord, la légitimité de l'institution financière actuellement en pleine crise. Ainsi, le nouveau dirigeant du FMI entend être l'homme-providence pour transformer les rouages et le fonctionnement de cette institution internationale. Strauss Kahn va également s'efforcer de mener une politique en faveur des pays les plus pauvres de la planète, sachant que certains pays émergents ou en développement ont un poids et un rôle à jouer dans l'économie et la géopolitique mondiales. Les grandes nations en développement, telles que l'Inde, le Brésil et la Chine réclament plus de représentativité au sein des institutions financières internationales de Bretton Woods. De son côté, DSK a solennellement pris l'engagement de réformer profondément le système de fonctionnent du Fonds monétaire en donnant plus de voix aux pays émergents. Ceci dit, il ne faut pas oublier que le FMI a la charge d'assurer la stabilité du système monétaire et financier international tout en prévenant les crises et en promouvant la croissance économique et l'allègement de la pauvreté dans le monde. Ainsi, le FMI doit atteindre ses objectifs en s'acquittant régulièrement de ses missions de surveillance et d'assistance technique et de direction des opérations de prêts aux pays se trouvant dans le besoin financier. En tant que réformateur et politicien de gauche socialiste de France, DSK pourrait «s'ériger contre les pays conservateurs ayant obligé les pays en développement à pratiquer des cures très coûteuses humainement et les conditionnalités draconiennes de remboursement et des ajustements structurels des PVD», suivant les appréciations de certains économistes l'ayant côtoyé. Ses déplacements dans des pays d'Asie (Inde, Corée du Sud…) et d'Amérique latine (Bolivie, Chili, Brésil et Argentine ayant soutenu sa candidature) montrent que le nouveau dirigeant du FMI veut apporter aide et assistance aux pays émergents. Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a souligné hier que «l'une des missions de DSK au FMI, où les pays en développement sont sous-représentés, sera de modifier la gouvernance de cette institution financière internationale pour la mettre aux standards de la géopolitique d'aujourd'hui». Selon le DG de l'OMC, «le FMI est une banque pour les pays en difficulté et son nouveau DG devra rendre des comptes à son conseil d'administration, hérité des années 1950». Dominique Strauss Kahn a donc pour tâche de gérer la réforme du FMI caractérisée notamment par la faible représentativité des pays émergents, alors que les pays riches et industrialisés conservent près de 69% des voix. Pour montrer sa neutralité et son objectivité dans le traitement des dossiers des pays les plus pauvres, DSK a affirmé ceci : «Je ne veux pas être le candidat du Nord contre le Sud ou des riches contre les pauvres.»