Le Chef du gouvernement a d'emblée jeté l'opprobre sur l'activité spéculative se greffant circuits de commercialisation, ce qui conduit à la surenchère au niveau des prix sur les étals. Le Chef du gouvernement a d'emblée jeté l'opprobre sur l'activité spéculative se greffant circuits de commercialisation, ce qui conduit à la surenchère au niveau des prix sur les étals. Le Chef du gouvernement, M. Belkhadem a présidé dimanche dernier à la CAC I (Chambre algérienne de commerce et d'industrie) une rencontre-débat avec un panel d'acteurs du secteur économique ainsi que des ministres. Première du genre, cette initiative se veut être une passerelle entre décideurs et opérateurs économiques comme force de proposition. Censée débattre de l'ouverture économique et à l'investissement national, les débats ont finalement porté sur les questions de l'heure qui préoccupent le citoyen, à savoir la spirale inflationniste des prix de produits de première nécessité et le dysfonctionnement dans les filières liées aux produits alimentaires. Le Chef du gouvernement a d'emblée, jeté l'opprobre sur l'activité spéculative se greffant dans les circuits de commercialisation, ce qui conduit à la surenchère au niveau des prix sur les étals. C'est à peine si Belkhadem reconnait un certain aveu d'impuissance face aux spéculateurs qui «cassent tous les efforts politiques consentis en matière de subventions et d'allègement fiscal et douanier». En effet, Belkhadem est tombé à bras raccourcis sur les spéculateurs en dressant un tableau sombre sur la situation anarchique régissant les filières que d'aucuns pourront nier leurs effets inflationnistes sur les prix. Un constat amer, beaucoup d'interrogations, mais toutefois, les solutions à même d'enrayer le phénomène manquent laissant le soin aux opérateurs économiques d'apporter des propositions. Dans le même sens, Belkhadem a soulevé le phénomène de la contrebande exercée sur les produits alimentaires de base soutenus par l'Etat tels que le blé tendre et la poudre de lait. A ce propos, le Chef du gouvernement regrette que «ces produits soutenus par l'Etat et ce en direction du citoyen soient écoulés dans des marchés étrangers. Il faut mettre de l'ordre dans ces filières» assène M. Belkhadem. Concernant la pomme de terre, il s'interroge sur le fait celle-ci se vendait à 35 DA au marché de gros de Borj Bou-Arrérij une semaine avant le Ramadan puis grimpe soudainement à 70 DA pendant le ramadan. Croyant régler le problème de la faible production nationale, les pouvoirs publics ont ainsi importé des quantités considérable, pour satisfaire les besoins, mais n'arrivant pas en même temps à assainir le circuit de la pomme de terre importée puisque cette dernière a également connu la surenchère des circuits parallèles. A ce titre, le Chef du gouvernement annonce que l'Etat a importé 35.000 tonnes de pommes de terre dont 2.600 tonnes avariée saisies en provenance de Turquie, 200 tonnes saisies au niveau du marché de gros des Eucalyptus et 300 de celui de Mostaganem. Un opérateur dans le secteur des légumes suggère de lancer un plan d'urgence prévoyant la création de 50.000 hectares de champs destinés à la pomme de terre. Selon lui, l'équation est simple, chaque hectare doit produire 40 tonnes pour ainsi sécuriser les besoins en pomme de terre. Concernant le blé, M. Belkhadem estime que la filière est plus ou moins contrôlée en revanche, les opérateurs du secteur avancent une sous production des 10 minoteries du pays tournant à seulement 40% de leurs capacités conformément aux quotas livrés par l'Office national des céréales. Une production en deçà de leur seuil de rentabilité, précisent-ils. Ils préconisent par ailleurs une augmentation de 10 % pour les 10 minoteries en vue de sécuriser l'approvisionnement du citoyen et la rentabilité des meuniers. De son côté, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a interpellé le Chef du gouvernement sur l'assainissement de l'environnement de l'entreprise et en priorité celle activant dans la production agricole telles que les cultures céréalières, l'élevage de vaches laitières, la production de pommes de terre et ce, en allégeant la fiscalité accompagnée d'un meilleur accès au crédit. En somme, une réforme dans ce sens s'impose pour attirer les investisseurs qui ont déserté le secteur de la production agricole. A l'évidence, les opérateurs économiques s'accordent à dire que la politique des subventions a atteint ses limites, certes répondant aux impératifs immédiats mais nullement à une stratégie à long terme qui, elle, doit favoriser la production nationale. Le Chef du gouvernement, M. Belkhadem a présidé dimanche dernier à la CAC I (Chambre algérienne de commerce et d'industrie) une rencontre-débat avec un panel d'acteurs du secteur économique ainsi que des ministres. Première du genre, cette initiative se veut être une passerelle entre décideurs et opérateurs économiques comme force de proposition. Censée débattre de l'ouverture économique et à l'investissement national, les débats ont finalement porté sur les questions de l'heure qui préoccupent le citoyen, à savoir la spirale inflationniste des prix de produits de première nécessité et le dysfonctionnement dans les filières liées aux produits alimentaires. Le Chef du gouvernement a d'emblée, jeté l'opprobre sur l'activité spéculative se greffant dans les circuits de commercialisation, ce qui conduit à la surenchère au niveau des prix sur les étals. C'est à peine si Belkhadem reconnait un certain aveu d'impuissance face aux spéculateurs qui «cassent tous les efforts politiques consentis en matière de subventions et d'allègement fiscal et douanier». En effet, Belkhadem est tombé à bras raccourcis sur les spéculateurs en dressant un tableau sombre sur la situation anarchique régissant les filières que d'aucuns pourront nier leurs effets inflationnistes sur les prix. Un constat amer, beaucoup d'interrogations, mais toutefois, les solutions à même d'enrayer le phénomène manquent laissant le soin aux opérateurs économiques d'apporter des propositions. Dans le même sens, Belkhadem a soulevé le phénomène de la contrebande exercée sur les produits alimentaires de base soutenus par l'Etat tels que le blé tendre et la poudre de lait. A ce propos, le Chef du gouvernement regrette que «ces produits soutenus par l'Etat et ce en direction du citoyen soient écoulés dans des marchés étrangers. Il faut mettre de l'ordre dans ces filières» assène M. Belkhadem. Concernant la pomme de terre, il s'interroge sur le fait celle-ci se vendait à 35 DA au marché de gros de Borj Bou-Arrérij une semaine avant le Ramadan puis grimpe soudainement à 70 DA pendant le ramadan. Croyant régler le problème de la faible production nationale, les pouvoirs publics ont ainsi importé des quantités considérable, pour satisfaire les besoins, mais n'arrivant pas en même temps à assainir le circuit de la pomme de terre importée puisque cette dernière a également connu la surenchère des circuits parallèles. A ce titre, le Chef du gouvernement annonce que l'Etat a importé 35.000 tonnes de pommes de terre dont 2.600 tonnes avariée saisies en provenance de Turquie, 200 tonnes saisies au niveau du marché de gros des Eucalyptus et 300 de celui de Mostaganem. Un opérateur dans le secteur des légumes suggère de lancer un plan d'urgence prévoyant la création de 50.000 hectares de champs destinés à la pomme de terre. Selon lui, l'équation est simple, chaque hectare doit produire 40 tonnes pour ainsi sécuriser les besoins en pomme de terre. Concernant le blé, M. Belkhadem estime que la filière est plus ou moins contrôlée en revanche, les opérateurs du secteur avancent une sous production des 10 minoteries du pays tournant à seulement 40% de leurs capacités conformément aux quotas livrés par l'Office national des céréales. Une production en deçà de leur seuil de rentabilité, précisent-ils. Ils préconisent par ailleurs une augmentation de 10 % pour les 10 minoteries en vue de sécuriser l'approvisionnement du citoyen et la rentabilité des meuniers. De son côté, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a interpellé le Chef du gouvernement sur l'assainissement de l'environnement de l'entreprise et en priorité celle activant dans la production agricole telles que les cultures céréalières, l'élevage de vaches laitières, la production de pommes de terre et ce, en allégeant la fiscalité accompagnée d'un meilleur accès au crédit. En somme, une réforme dans ce sens s'impose pour attirer les investisseurs qui ont déserté le secteur de la production agricole. A l'évidence, les opérateurs économiques s'accordent à dire que la politique des subventions a atteint ses limites, certes répondant aux impératifs immédiats mais nullement à une stratégie à long terme qui, elle, doit favoriser la production nationale.