Après le textile, les vêtements et la main d'œuvre, c'est au tour des voitures chinoises de trouver leur place sur le marché algérien qui peut accueillir, rappelons-le, pas moins de 300.000 nouvelles voitures annuellement. Après le textile, les vêtements et la main d'œuvre, c'est au tour des voitures chinoises de trouver leur place sur le marché algérien qui peut accueillir, rappelons-le, pas moins de 300.000 nouvelles voitures annuellement. L'Algérie est-elle envahie par les véhicules chinois ? C'est a priori la question qui s'impose aux esprits des observateurs en regardant le défilé incessant ces dernières années de voitures made in China sur nos routes et autoroutes. En effet, Giantmotor, Dong Feng, Foryota, JMC, Zotye, Zongchen, Foton, Hafei, Chana, sont des marques aux consonances étranges qui font désormais partie du décor traditionnel de notre parc automobile national. L'Algérien, traditionnellement orienté vers les marques européennes, notamment les françaises, se tourne aujourd'hui plus que jamais vers d'autres marques pour un rapport qualité/prix bien meilleur. Ainsi, après le textile, les vêtements et la main d'œuvre , c'est au tour des voitures chinoises de trouver leur place sur le marché algérien qui peut accueillir, rappelons-le, pas moins de 300.000 nouvelles voitures annuellement. La Chine : futur géant de l'automobile ! Si en Europe les voitures chinoises sont ce spectre qu'on agite à chaque fois que les industriels locaux du textile brandissent la menace de licenciements massifs, ou à l'occasion d'une Logan qui déjante, dans d'autres pays, ces véhicules font partie intégrante du paysage automobile et ne cessent de grignoter des parts de marché, notamment chez les professionnels. En réalité, les Chinois n'ont rien inventé : pour vendre un produit inconnu, il faut casser les prix et c'est ce qu'ils font. D'ailleurs qui ne rêve pas d'économiser 20, 30 ou 40% sur sa future voiture ? Il faut dire aussi que la Chine compte aujourd'hui 140 groupes automobiles ! Tous ces constructeurs chinois ont également le gouvernement chinois tout entier comme un seul homme derrière eux. Il est à signaler que tous sont gavés à l'objectif proclamé que l'industrie automobile chinoise peut représenter 10 % des échanges mondiaux du secteur d'ici à 2015. La Chine est déjà le second marché du monde. 4,4 millions de véhicules en 2003, 5,1 en 2004, 5,9 en 2005, 7,2 en 2006. La production devrait doubler d'ici trois ans. A échéance de 2012, la Chine sera le premier producteur sur le marché du monde avec une capacité de 20 millions d'unités. D'après les statistiques officielles, l'exportation automobile a dépassé pour la première fois l'importation automobile de 11.000 unités en 2005, avec 173.000 unités exportées. Pour l'année 2006, l'excédent est passé à 137.000 unités, principalement des camions et des petites voitures, la plupart exportés vers le Proche-orient, l'Afrique et l'Asie centrale. Les indicateurs de tendance prévoient pour l'année 2007 une montée en puissance, avec 450.000 voitures exportées. En 2010, le chiffre pourrait atteindre 2 millions de véhicules. Dans ce contexte, comment ne pas parler d'une déferlante qui s'annonce inexorable. L'Algérie : un marché ciblé L'Algérie, quant à elle, figure au top 10 des pays importateurs de voitures chinoises selon un rapport de la Chambre chinoise de commerce pour l'importation et l'exportation de produits mécaniques et électroniques qui date de cette année. D'après ce même rapport, la Jordanie, l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Syrie occupent les premières places au niveau du Moyen-Orient en termes d'importation de voitures chinoises. En 2005, la Syrie a, à elle seule, importé 7.500 véhicules chinois et plus de 10.000 en 2006, selon le document. Le marché syrien, soutient le rapport, est devenu dès lors l'un des plus importants pour les voitures chinoises, en raison principalement de leurs prix compétitifs. Cet atout explique également la percée de ces voitures en Algérie où l'on estime qu'en 2006 quelque 26.000 unités ont été introduites sur le territoire algérien. Selon certains observateurs, à moyen terme, et peut-être même à court terme, les voitures chinoises pourraient s'adjuger jusqu'à 50 % du marché algérien. Selon de nombreux professionnels du monde automobile, il est évident que l'Algérie demeure une cible importante pour les constructeurs chinois. Selon ces mêmes professionnels, force est de constater que notre pays, qui représente, mine de rien, le deuxième marché automobile dans le continent africain derrière l'Afrique du Sud, avec 147.000 voitures immatriculées en 2006, fait l'objet d'une véritable invasion de marques chinoises. Preuve en est, le dernier salon de l'automobile d'Alger a connu une présence chinoise des plus remarquées. Avec une myriade de marques, les Chinois ont tout simplement ravi la vedette à leurs concurrents européens. "Les chinois ont dominé l'édition 2007. Dans cinq ans, ils seront peut-être les seuls à se présenter", a-t-on par ailleurs relevé dans les témoignages de plusieurs organisateurs du Salon de l'automobile d'Alger. Même les visiteurs ont confié, à l'occasion, de ce salon qu'aux côtés des Chinois, les constructeurs occidentaux font pâle figure. En vérité, les représentants des constructeurs n'ont guère caché au cours du salon de l'automobile d'Alger leur inquiétude et leur angoisse face à la rude concurrence chinoise. "Comment lutter contre des prix défiant toute concurrence ? Comment batailler contre une stratégie de conquête absolue ?", a déclaré à juste titre l'un d'entre eux à nos confrères. «Peu importe la marque, l'essentiel est de rouler dans une voiture confortable» D'autre part, l'empressement des Algériens autour des voitures chinoises est un constat qui se dresse aisément. Il faut dire que face à des prix racoleurs, il est certainement difficile de résister aux tentations. Et pour cause, le prix d'un minibus de marque Wuling avoisine seulement les 500.000 DA ! Ajoutez à cela des pick-up au prix de 850.000 DA et des voitures bas de gamme frôlant les 300.000 DA, il est certainement impossible de faire plus compétitif. «Pour moi, peu importe la marque, l'essentiel c'est de rouler dans une voiture confortable», nous confie Moussa qui a acheté récemment une voiture chinoise. «Il y a de cela plus d'un mois, j'ai acheté la Chery QQ à environ 700.000 DA avec climatisation, airbags, ABS, pack électrique, spoiler et béquet, etc. Avec la même somme, je n'aurais jamais pu me procurer une Clio ou une 206 comprenant le même type d'équipement. Quant à la solidité, je pense que tout est relatif. Je ne pratique pas le rallye et je ne suis guère un conducteur fou qui frime sur l'autoroute en risquant les accidents. En plus, le service après-vente du concessionnaire chinois n'a rien à envier aux autres représentants des marques européennes», explique notre interlocuteur. Mourad, 28 ans, a lui aussi fait le choix du véhicule made in China. «Personnellement, j'ai opté pour un mini van de la marque CHANA avec portes coulissantes, 7 places et un tas d'options en prime. Je n'ai dépensé que 100.000DA. Croyez-moi, avec une telle somme on ne peut même pas rêver d'un véhicule touristique européen», assure-t-il. De son côté, Salim, 26 ans, ne regrette pas lui aussi d'avoir jeté son dévolu sur un véhicule utilitaire chinois. Pour notre jeune agriculteur, le pick-up made in China qu'il s'est offert arrangeait très bien ses affaires. «J'ai décidé d'acheter un pick-up 42 Auman avec direction assistée, climatisation, autoradio, antibrouillards et un moteur Diesel 2.4 atmosphérique sous licence Isuz, à 110.000 DA plutôt qu'un Toyota Hilux qui coûte beaucoup plus cher et ne présente pas beaucoup de différence», déclare-t-il. «Nous attendons une marque qui va exploser» Du côté des concessionnaires, l'optimisme est de mise. «Les véhicules chinois ont un grand avenir en Algérie», nous affirme Medouri Nouredine, General Manager de Burgan International Algérie, une boite koweitienne spécialisée dans l'importation des voitures, installée en Algérie depuis une année et demie elle est présente dans pas moins de 15 wilayas du pays. «Nous importons et commercialisons en Algérie 4 marques chinoises. Pour notre première année, nous avons vendu un millier de véhicules utilitaires. C'est encore peu mais nous restons ambitieux pour l'avenir», confie-t-il. Concernant les suspicions qui entourent les voitures chinoises par rapport à leur solidité et à leurs techniques rudimentaires, notre interlocuteur se montre catégorique. «Vous savez, au cours des années 70, on tenait le même discours à l'égard des marques japonaises, Toyota, Honda, Mazda, etc. Or, 30 ans après, ce sont elles qui dominent aujourd'hui le marché mondial. Il est normal qu'un nouveau produit suscite de la méfiance chez les clients, mais d'ici quelques années vous verrez bien les mentalités évolueront. La Chine s'inspire beaucoup du Japon et de la Corée du Sud qui ont su s'imposer sur le marché. Cependant, les Chinois évoluent rapidement et les nouveaux modèles qui seront mis sur le marché étonneront tout le monde par leur innovation technologique», affirme-t-il. Sur la question de la disponibilité des pièces détachées, M. Medouri se montre aussi rassurant : «80 % des pièces sont disponibles et au cas où il y a un problème technique, nous le signalons dans un rapport au constructeur. A la prochaine commande, le problème sera résolu. Quant au service après-vente, nous essayons au maximum de satisfaire et de fidéliser le client», relève-t-il. «Nous attendons actuellement qu'une marque chinoise explose sur le marché mondial. C'est ce qui va déclencher à coup sûr le succès de la voiture chinoise. Et croyez-moi, ça ne sera pas dans longtemps», conclut-il. L'Algérie est-elle envahie par les véhicules chinois ? C'est a priori la question qui s'impose aux esprits des observateurs en regardant le défilé incessant ces dernières années de voitures made in China sur nos routes et autoroutes. En effet, Giantmotor, Dong Feng, Foryota, JMC, Zotye, Zongchen, Foton, Hafei, Chana, sont des marques aux consonances étranges qui font désormais partie du décor traditionnel de notre parc automobile national. L'Algérien, traditionnellement orienté vers les marques européennes, notamment les françaises, se tourne aujourd'hui plus que jamais vers d'autres marques pour un rapport qualité/prix bien meilleur. Ainsi, après le textile, les vêtements et la main d'œuvre , c'est au tour des voitures chinoises de trouver leur place sur le marché algérien qui peut accueillir, rappelons-le, pas moins de 300.000 nouvelles voitures annuellement. La Chine : futur géant de l'automobile ! Si en Europe les voitures chinoises sont ce spectre qu'on agite à chaque fois que les industriels locaux du textile brandissent la menace de licenciements massifs, ou à l'occasion d'une Logan qui déjante, dans d'autres pays, ces véhicules font partie intégrante du paysage automobile et ne cessent de grignoter des parts de marché, notamment chez les professionnels. En réalité, les Chinois n'ont rien inventé : pour vendre un produit inconnu, il faut casser les prix et c'est ce qu'ils font. D'ailleurs qui ne rêve pas d'économiser 20, 30 ou 40% sur sa future voiture ? Il faut dire aussi que la Chine compte aujourd'hui 140 groupes automobiles ! Tous ces constructeurs chinois ont également le gouvernement chinois tout entier comme un seul homme derrière eux. Il est à signaler que tous sont gavés à l'objectif proclamé que l'industrie automobile chinoise peut représenter 10 % des échanges mondiaux du secteur d'ici à 2015. La Chine est déjà le second marché du monde. 4,4 millions de véhicules en 2003, 5,1 en 2004, 5,9 en 2005, 7,2 en 2006. La production devrait doubler d'ici trois ans. A échéance de 2012, la Chine sera le premier producteur sur le marché du monde avec une capacité de 20 millions d'unités. D'après les statistiques officielles, l'exportation automobile a dépassé pour la première fois l'importation automobile de 11.000 unités en 2005, avec 173.000 unités exportées. Pour l'année 2006, l'excédent est passé à 137.000 unités, principalement des camions et des petites voitures, la plupart exportés vers le Proche-orient, l'Afrique et l'Asie centrale. Les indicateurs de tendance prévoient pour l'année 2007 une montée en puissance, avec 450.000 voitures exportées. En 2010, le chiffre pourrait atteindre 2 millions de véhicules. Dans ce contexte, comment ne pas parler d'une déferlante qui s'annonce inexorable. L'Algérie : un marché ciblé L'Algérie, quant à elle, figure au top 10 des pays importateurs de voitures chinoises selon un rapport de la Chambre chinoise de commerce pour l'importation et l'exportation de produits mécaniques et électroniques qui date de cette année. D'après ce même rapport, la Jordanie, l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Syrie occupent les premières places au niveau du Moyen-Orient en termes d'importation de voitures chinoises. En 2005, la Syrie a, à elle seule, importé 7.500 véhicules chinois et plus de 10.000 en 2006, selon le document. Le marché syrien, soutient le rapport, est devenu dès lors l'un des plus importants pour les voitures chinoises, en raison principalement de leurs prix compétitifs. Cet atout explique également la percée de ces voitures en Algérie où l'on estime qu'en 2006 quelque 26.000 unités ont été introduites sur le territoire algérien. Selon certains observateurs, à moyen terme, et peut-être même à court terme, les voitures chinoises pourraient s'adjuger jusqu'à 50 % du marché algérien. Selon de nombreux professionnels du monde automobile, il est évident que l'Algérie demeure une cible importante pour les constructeurs chinois. Selon ces mêmes professionnels, force est de constater que notre pays, qui représente, mine de rien, le deuxième marché automobile dans le continent africain derrière l'Afrique du Sud, avec 147.000 voitures immatriculées en 2006, fait l'objet d'une véritable invasion de marques chinoises. Preuve en est, le dernier salon de l'automobile d'Alger a connu une présence chinoise des plus remarquées. Avec une myriade de marques, les Chinois ont tout simplement ravi la vedette à leurs concurrents européens. "Les chinois ont dominé l'édition 2007. Dans cinq ans, ils seront peut-être les seuls à se présenter", a-t-on par ailleurs relevé dans les témoignages de plusieurs organisateurs du Salon de l'automobile d'Alger. Même les visiteurs ont confié, à l'occasion, de ce salon qu'aux côtés des Chinois, les constructeurs occidentaux font pâle figure. En vérité, les représentants des constructeurs n'ont guère caché au cours du salon de l'automobile d'Alger leur inquiétude et leur angoisse face à la rude concurrence chinoise. "Comment lutter contre des prix défiant toute concurrence ? Comment batailler contre une stratégie de conquête absolue ?", a déclaré à juste titre l'un d'entre eux à nos confrères. «Peu importe la marque, l'essentiel est de rouler dans une voiture confortable» D'autre part, l'empressement des Algériens autour des voitures chinoises est un constat qui se dresse aisément. Il faut dire que face à des prix racoleurs, il est certainement difficile de résister aux tentations. Et pour cause, le prix d'un minibus de marque Wuling avoisine seulement les 500.000 DA ! Ajoutez à cela des pick-up au prix de 850.000 DA et des voitures bas de gamme frôlant les 300.000 DA, il est certainement impossible de faire plus compétitif. «Pour moi, peu importe la marque, l'essentiel c'est de rouler dans une voiture confortable», nous confie Moussa qui a acheté récemment une voiture chinoise. «Il y a de cela plus d'un mois, j'ai acheté la Chery QQ à environ 700.000 DA avec climatisation, airbags, ABS, pack électrique, spoiler et béquet, etc. Avec la même somme, je n'aurais jamais pu me procurer une Clio ou une 206 comprenant le même type d'équipement. Quant à la solidité, je pense que tout est relatif. Je ne pratique pas le rallye et je ne suis guère un conducteur fou qui frime sur l'autoroute en risquant les accidents. En plus, le service après-vente du concessionnaire chinois n'a rien à envier aux autres représentants des marques européennes», explique notre interlocuteur. Mourad, 28 ans, a lui aussi fait le choix du véhicule made in China. «Personnellement, j'ai opté pour un mini van de la marque CHANA avec portes coulissantes, 7 places et un tas d'options en prime. Je n'ai dépensé que 100.000DA. Croyez-moi, avec une telle somme on ne peut même pas rêver d'un véhicule touristique européen», assure-t-il. De son côté, Salim, 26 ans, ne regrette pas lui aussi d'avoir jeté son dévolu sur un véhicule utilitaire chinois. Pour notre jeune agriculteur, le pick-up made in China qu'il s'est offert arrangeait très bien ses affaires. «J'ai décidé d'acheter un pick-up 42 Auman avec direction assistée, climatisation, autoradio, antibrouillards et un moteur Diesel 2.4 atmosphérique sous licence Isuz, à 110.000 DA plutôt qu'un Toyota Hilux qui coûte beaucoup plus cher et ne présente pas beaucoup de différence», déclare-t-il. «Nous attendons une marque qui va exploser» Du côté des concessionnaires, l'optimisme est de mise. «Les véhicules chinois ont un grand avenir en Algérie», nous affirme Medouri Nouredine, General Manager de Burgan International Algérie, une boite koweitienne spécialisée dans l'importation des voitures, installée en Algérie depuis une année et demie elle est présente dans pas moins de 15 wilayas du pays. «Nous importons et commercialisons en Algérie 4 marques chinoises. Pour notre première année, nous avons vendu un millier de véhicules utilitaires. C'est encore peu mais nous restons ambitieux pour l'avenir», confie-t-il. Concernant les suspicions qui entourent les voitures chinoises par rapport à leur solidité et à leurs techniques rudimentaires, notre interlocuteur se montre catégorique. «Vous savez, au cours des années 70, on tenait le même discours à l'égard des marques japonaises, Toyota, Honda, Mazda, etc. Or, 30 ans après, ce sont elles qui dominent aujourd'hui le marché mondial. Il est normal qu'un nouveau produit suscite de la méfiance chez les clients, mais d'ici quelques années vous verrez bien les mentalités évolueront. La Chine s'inspire beaucoup du Japon et de la Corée du Sud qui ont su s'imposer sur le marché. Cependant, les Chinois évoluent rapidement et les nouveaux modèles qui seront mis sur le marché étonneront tout le monde par leur innovation technologique», affirme-t-il. Sur la question de la disponibilité des pièces détachées, M. Medouri se montre aussi rassurant : «80 % des pièces sont disponibles et au cas où il y a un problème technique, nous le signalons dans un rapport au constructeur. A la prochaine commande, le problème sera résolu. Quant au service après-vente, nous essayons au maximum de satisfaire et de fidéliser le client», relève-t-il. «Nous attendons actuellement qu'une marque chinoise explose sur le marché mondial. C'est ce qui va déclencher à coup sûr le succès de la voiture chinoise. Et croyez-moi, ça ne sera pas dans longtemps», conclut-il.