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Les années d'or ressuscitées
Ait Menguellet à El-Mouggar
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 10 - 2007

Comme prévu, la 24e soirée ramadhanesque a tenu toutes ses promesses. Lounis Aït Menguellet a illuminé de ses "étoiles" cette magnifique salle d'El-Mouggar, qui s'est avérée trop exiguë ! pour contenir toute cette foule venue saluer l'artiste, et surtout s'abreuver de son intarissable répertoire.
Il était 21h30 et la salle affichait déjà complet. Aït Menguellet ne devait se produire qu'une demi-heure plus tard.
A l'intérieur, l'ambiance est plutôt sereine, l'assistance étant composée, dans sa majorité, de familles et de personnes âgées, venues raviver leurs souvenirs l'espace d'une soirée. A 22h00 tapantes, la présentatrice de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI) annonce le show.
Un groupe d'artistes guidés par le fils Djaâfar, fait irruption sur la scène sous les ovations du public. Fort attendu, Lounis, comme aiment à l'appeler ses admirateurs, entre à son tour, salue le public, échange quelques petits gentils mots et enchaîne tout de suite.
Quand l'artiste entame son concert avec "Lemhibaw tamezwarut" (mon premier amour), le public se déchaîne et réplique de plus belle. L'air et le rythme de la chanson ont mis la salle dans une ambiance indescriptible.
Fidèle à lui-même, celui qui a bercé toute une génération par la facilité de son verbe, la finesse de ses strophes et la douceur de ses mélodies, n'a pu trop résister à la tentation de la salle et à un public entré en parfaite symbiose avec l'artiste.
De vraies retrouvailles ! Lounis retrouve les siens qui le retrouvent. Les applaudissements fusaient de partout lorsqu'il interpréta "Djtiyi Nek d-rrayiw" (laissez-moi avec mes idées), "si zik netruhu" (nous partions depuis longtemps) ou encore "ghef yesmim aâziz yuzzel leqlam" (pour ton nom sacré, l'encre a coulé).
A un certain moment, l'on a du mal à distinguer la voix d'Ait Menguellet, au sein de cette chorale improvisée, où l'on accompagnait sans faille le moindre couplet de chaque chanson.
L'artiste a longuement puisé dans ses "années d'or" provoquant une ambiance électrique au sein de l'assistance qui se déchaîna de plus belle lorsque il enchaînera avec "Louiza".
Tout le monde chantait, tout le monde dansait. Aït Menguellet n'a pu se détacher de ce merveilleux public, en dépit de la fatigue qui se lisait sur son visage. L'émotion était au rendez-vous mais
également la nostalgie. Les férus du chanteur ne parvinrent pas à cacher leurs sentiments face à l'intensité de la situation.
C'est à ce moment là que des larmes coulèrent des joues de l'artiste en guise de reconnaissance à ce public resté fidèle plusieurs années durant. Des larmes de bonheur et de fierté d'être à nouveau parmi les siens, à l'écoute de leurs sensations.
La salle El-Mouggar a longuement vibré au rythme de la sagesse et de la modestie, qui ont d'ailleurs marqué tout le parcours artistique de l'artiste, dont l'estime, la popularité et la grandeur sont demeurées intactes. Le grand Lounis a marqué de son empreinte une génération amoureuse de la vie et de la liberté, qu'il est parvenu à ressusciter l'espace d'une soirée ramadhanesque.
Comme prévu, la 24e soirée ramadhanesque a tenu toutes ses promesses. Lounis Aït Menguellet a illuminé de ses "étoiles" cette magnifique salle d'El-Mouggar, qui s'est avérée trop exiguë ! pour contenir toute cette foule venue saluer l'artiste, et surtout s'abreuver de son intarissable répertoire.
Il était 21h30 et la salle affichait déjà complet. Aït Menguellet ne devait se produire qu'une demi-heure plus tard.
A l'intérieur, l'ambiance est plutôt sereine, l'assistance étant composée, dans sa majorité, de familles et de personnes âgées, venues raviver leurs souvenirs l'espace d'une soirée. A 22h00 tapantes, la présentatrice de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI) annonce le show.
Un groupe d'artistes guidés par le fils Djaâfar, fait irruption sur la scène sous les ovations du public. Fort attendu, Lounis, comme aiment à l'appeler ses admirateurs, entre à son tour, salue le public, échange quelques petits gentils mots et enchaîne tout de suite.
Quand l'artiste entame son concert avec "Lemhibaw tamezwarut" (mon premier amour), le public se déchaîne et réplique de plus belle. L'air et le rythme de la chanson ont mis la salle dans une ambiance indescriptible.
Fidèle à lui-même, celui qui a bercé toute une génération par la facilité de son verbe, la finesse de ses strophes et la douceur de ses mélodies, n'a pu trop résister à la tentation de la salle et à un public entré en parfaite symbiose avec l'artiste.
De vraies retrouvailles ! Lounis retrouve les siens qui le retrouvent. Les applaudissements fusaient de partout lorsqu'il interpréta "Djtiyi Nek d-rrayiw" (laissez-moi avec mes idées), "si zik netruhu" (nous partions depuis longtemps) ou encore "ghef yesmim aâziz yuzzel leqlam" (pour ton nom sacré, l'encre a coulé).
A un certain moment, l'on a du mal à distinguer la voix d'Ait Menguellet, au sein de cette chorale improvisée, où l'on accompagnait sans faille le moindre couplet de chaque chanson.
L'artiste a longuement puisé dans ses "années d'or" provoquant une ambiance électrique au sein de l'assistance qui se déchaîna de plus belle lorsque il enchaînera avec "Louiza".
Tout le monde chantait, tout le monde dansait. Aït Menguellet n'a pu se détacher de ce merveilleux public, en dépit de la fatigue qui se lisait sur son visage. L'émotion était au rendez-vous mais
également la nostalgie. Les férus du chanteur ne parvinrent pas à cacher leurs sentiments face à l'intensité de la situation.
C'est à ce moment là que des larmes coulèrent des joues de l'artiste en guise de reconnaissance à ce public resté fidèle plusieurs années durant. Des larmes de bonheur et de fierté d'être à nouveau parmi les siens, à l'écoute de leurs sensations.
La salle El-Mouggar a longuement vibré au rythme de la sagesse et de la modestie, qui ont d'ailleurs marqué tout le parcours artistique de l'artiste, dont l'estime, la popularité et la grandeur sont demeurées intactes. Le grand Lounis a marqué de son empreinte une génération amoureuse de la vie et de la liberté, qu'il est parvenu à ressusciter l'espace d'une soirée ramadhanesque.


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