Selon l'évaluation des deux responsables de ces services, la menace terroriste est à un niveau élevé, appelant, à cet effet, à des collaborations plus étroites avec les services de renseignements étrangers pour l'identification de potentiels kamikazes. Dans un entretien accordé au journal Libération, Bernard Squarcini, directeur de la Direction de surveillance du territoire (DST) et Joël Bouchité, directeur des Renseignements généraux (RG) n'ont pas caché leur inquiétude quand à de probables attentats sur le sol français. Au su de l'importance du renseignement, le patron de la DST exhorte les services de renseignements étrangers à une plus étroite collaboration dans le but «d'identifier des individus capables d'actions kamikazes». Il convient de signaler que les deux services de sécurité devraient fusionner en 2008 afin de synchroniser le renseignement et les actions antiterroristes. «Une adaptation aux nouvelle menaces traduite par la création d'un pôle d'excellence dévolu au contre terrorisme», dira substantiellement Bernard Squarcini. Un pôle que le patron du renseignement qualifiera de «nouvelle maison du renseignement intérieur». A propos des menaces et de leurs portées, le premier responsable de la DST souligne la nécessité de revoir les procédés et méthodes car, dira-t-il «nous passons à une menace plus diffuse, difforme, constante, qui va s'étaler sur plusieurs dizaines d'années». «Le mouvement de modernisation des services, débarrassés des anciens systèmes et des anciennes méthodes, permet de rester garde haute sur l'essentiel», a renchéri le chef des RG. S'agissant de la dernière vidéo de Ben Laden, le chef de la DST en a fait l'impasse suggérant «une réflexion sur son authenticité». Nonobstant la position de Ben Laden, il exprima son inquiétude en indiquant que «les terroristes peuvent frapper quand ils veulent et où ils veulent» ajoutant «la France n'avait pas besoin de ce message supplémentaire pour savoir qu'elle était ciblée». En attendant la fusion des deux services français, le patron des RG a indiqué que le dispositif français de lutte antiterroriste «repose sur l'humain». «Il est indispensable d'être à l'heure technologique, mais notre capital, depuis 1995, c'est d'avoir continué à miser sur les sources humaines», a-t-il ajouté, notant que «l'action préventive est couplée aux déchéances de nationalité et les expulsions de radicaux, soit 60 depuis quatre ans, 20 depuis le début de l'année». S'exprimant sur le champ d'action des RG, le responsable précise que «les mouvements de réislamisation, (les) prédicateurs, (les) gens qui embrigadent dans des lieux propices dont des associations avec des buts dissimulés et le milieu carcéral où se côtoient les condamnés de 95 et des filières afghanes, avec des individus récupérés pour des délits de droit commun » en sont les essentiels. A propos des filières, le patron de la DST a mis en exergue les difficultés relatives à la nouvelle configuration précisant «on est face à de l'individuel, de l'expatriation sur un théâtre d'opérations, à un moment la Tchétchénie, aujourd'hui l'Irak et à nouveau la zone pakistano afghane». «Internet et les nouvelles technologies sont mises à profit par les réseaux pour répandre leurs idéologies» finit par dire Bernard Squarcini imageant les difficultés en matière de localisation. Dans un passage de son entretien, le patron de la DST a fait allusion à une tentative d'attentat terroriste contre le Président Sarkozy que ses services ont réussi à éviter. Dans ce sens il a indiqué que «ses services ont arrêté quelqu'un à Nancy qui, manifestement, offrait ses services, en martyr de la cause, à l'organisation et préparait un passage à l'acte sur le territoire français». En vérité, cet homme arrêté et dont l'identité n'a pas été révélé, ciblait le président de la République qui devait effectuer une visite à Mulhouse. «Dans cette ville on a capté un message inquiétant d'un individu au profil intéressant qui indiquait que le 6 septembre, pour Nicolas Sarkozy, ça allait être le 11 Septembre» avait-il affirmé ajoutant que «comme le Président se déplaçait à Mulhouse, l'affaire a été bouclée en quarante-huit heures. Il s'agissait d'un simple dossier camisole, et ça a fini par un internement administratif», a-t-il ajouté. Selon l'évaluation des deux responsables de ces services, la menace terroriste est à un niveau élevé, appelant, à cet effet, à des collaborations plus étroites avec les services de renseignements étrangers pour l'identification de potentiels kamikazes. Dans un entretien accordé au journal Libération, Bernard Squarcini, directeur de la Direction de surveillance du territoire (DST) et Joël Bouchité, directeur des Renseignements généraux (RG) n'ont pas caché leur inquiétude quand à de probables attentats sur le sol français. Au su de l'importance du renseignement, le patron de la DST exhorte les services de renseignements étrangers à une plus étroite collaboration dans le but «d'identifier des individus capables d'actions kamikazes». Il convient de signaler que les deux services de sécurité devraient fusionner en 2008 afin de synchroniser le renseignement et les actions antiterroristes. «Une adaptation aux nouvelle menaces traduite par la création d'un pôle d'excellence dévolu au contre terrorisme», dira substantiellement Bernard Squarcini. Un pôle que le patron du renseignement qualifiera de «nouvelle maison du renseignement intérieur». A propos des menaces et de leurs portées, le premier responsable de la DST souligne la nécessité de revoir les procédés et méthodes car, dira-t-il «nous passons à une menace plus diffuse, difforme, constante, qui va s'étaler sur plusieurs dizaines d'années». «Le mouvement de modernisation des services, débarrassés des anciens systèmes et des anciennes méthodes, permet de rester garde haute sur l'essentiel», a renchéri le chef des RG. S'agissant de la dernière vidéo de Ben Laden, le chef de la DST en a fait l'impasse suggérant «une réflexion sur son authenticité». Nonobstant la position de Ben Laden, il exprima son inquiétude en indiquant que «les terroristes peuvent frapper quand ils veulent et où ils veulent» ajoutant «la France n'avait pas besoin de ce message supplémentaire pour savoir qu'elle était ciblée». En attendant la fusion des deux services français, le patron des RG a indiqué que le dispositif français de lutte antiterroriste «repose sur l'humain». «Il est indispensable d'être à l'heure technologique, mais notre capital, depuis 1995, c'est d'avoir continué à miser sur les sources humaines», a-t-il ajouté, notant que «l'action préventive est couplée aux déchéances de nationalité et les expulsions de radicaux, soit 60 depuis quatre ans, 20 depuis le début de l'année». S'exprimant sur le champ d'action des RG, le responsable précise que «les mouvements de réislamisation, (les) prédicateurs, (les) gens qui embrigadent dans des lieux propices dont des associations avec des buts dissimulés et le milieu carcéral où se côtoient les condamnés de 95 et des filières afghanes, avec des individus récupérés pour des délits de droit commun » en sont les essentiels. A propos des filières, le patron de la DST a mis en exergue les difficultés relatives à la nouvelle configuration précisant «on est face à de l'individuel, de l'expatriation sur un théâtre d'opérations, à un moment la Tchétchénie, aujourd'hui l'Irak et à nouveau la zone pakistano afghane». «Internet et les nouvelles technologies sont mises à profit par les réseaux pour répandre leurs idéologies» finit par dire Bernard Squarcini imageant les difficultés en matière de localisation. Dans un passage de son entretien, le patron de la DST a fait allusion à une tentative d'attentat terroriste contre le Président Sarkozy que ses services ont réussi à éviter. Dans ce sens il a indiqué que «ses services ont arrêté quelqu'un à Nancy qui, manifestement, offrait ses services, en martyr de la cause, à l'organisation et préparait un passage à l'acte sur le territoire français». En vérité, cet homme arrêté et dont l'identité n'a pas été révélé, ciblait le président de la République qui devait effectuer une visite à Mulhouse. «Dans cette ville on a capté un message inquiétant d'un individu au profil intéressant qui indiquait que le 6 septembre, pour Nicolas Sarkozy, ça allait être le 11 Septembre» avait-il affirmé ajoutant que «comme le Président se déplaçait à Mulhouse, l'affaire a été bouclée en quarante-huit heures. Il s'agissait d'un simple dossier camisole, et ça a fini par un internement administratif», a-t-il ajouté.