Comme chaque année à la même période, les rues d'Alger comme celles de toutes les grandes villes du pays se transforment en un grand bazar où toutes sortes de vêtements sont étalés dans les magasins, sur les façades de ces derniers, sur des étals de fortune parfois à même le sol. Comme chaque année à la même période, les rues d'Alger comme celles de toutes les grandes villes du pays se transforment en un grand bazar où toutes sortes de vêtements sont étalés dans les magasins, sur les façades de ces derniers, sur des étals de fortune parfois à même le sol. Comme de coutume, l'Aïd El Fitr pour les uns, Aïd Séghir pour les autres, est une occasion pour les Algériens de faire plaisir aux enfants en leur achetant de nouveaux vêtements. Et à cet effet et comme chaque année à la même période, les rues d'Alger comme celles de toutes les grandes villes du pays se transforment en un grand bazar où toutes sortes de vêtements sont étalés, dans les magasins, sur les façades de ces derniers, sur des étals de fortune, parfois à même le sol. Dans les quartiers populaires où l'informel et le légal se côtoient jusqu'à se confondre, les propriétaires de magasins font comme tout le monde pour vendre leurs marchandises en allant «agresser» le client dans la rue. Ils installent eux aussi des étals sur le trottoir en face ou le long de la vitrine de leur boutique. Dans la Capitale, à Bab El-Oued, Place des Martyrs, Bab-Azzoun, Larbi-Ben-Mhidi, Hassiba-Ben-Bouali, Didouche-Mourad, Mohamed Belouizdad, Ali Khodja à El-Biar et ailleurs, les rues sont envahies par des familles entières en quête de vêtements pour les enfants, dès la table du ftour levée. Les magasins de prêt-à-porter rivalisent en décoration. Tout est fait pour attirer le client. Certaines boutiques ont même reçu un lifting pour la circonstance. Sauf que cette année, beaucoup plus que l'année passée, les dépenses du Ramadhan et celles de l'Aïd interviennent très peu de temps après celles imposées par la rentrée scolaire. Des dépenses qui rendent la facture encore plus salée et pour la plupart des familles difficile à supporter. Au centre commercial «Icosium» à El-Biar et au niveau de la boutique «Confiance», un magasin spécialisé dans la chaussure pour femme, une foule de visiteuses tourne autour des rayons. Visiteuses pour ne pas dire clientes parce qu'elles ne le sont, forcement, pas toutes vu les prix pratiqués pour des chaussures d'importation dont les prix varient entre 2.900 DA et 4.000 DA. Ici personne, ni des clientes ni du patron, ne daignera se prêter à notre discussion et encore moins répondre à nos questions portant sur l'affluence, le chiffre d'affaire et le pouvoir d'achat du citoyen. Nous continuons notre périple dans le même site mais cette fois-ci en direction d'une échoppe spécialisée celle-ci dans le prêt-à- porter femmes fortes. Dans cet endroit ,seul M. Didda, le propriétaire des lieux et la tenancière de la boutique son là. Point de clientes. Le maître des lieux très décontracté nous expliquera que la situation d'absence d'acheteuses de son magasin est du d'abord au le fait que « celle- ci soit spécialisée dans le prêt-à-porter pour femme fortes mais aussi et surtout au pouvoir d'achat du client qui ne cesse de chuter obligeant les parents à se consacrer à leurs enfants plutôt qu'à leur propre personne». Le même problème de pouvoir d'achat est évoqué, aussi, par Mounia et Sonia deux charmantes vendeuses de la boutique « Le Printemps » à El-Biar, spécialisée dans les vêtements bébé et enfants ou le costume (pantalon, gilet et chemisier), importé de Syrie, pour enfants de deux ans est cédé entre 2.900 DA et 3.800 DA idem pour l'ensemble fille. Nos interlocutrices étaient en train de nous expliquer que le pouvoir d'achat a beaucoup baissé par rapport à l'an dernier et les années précédentes qu'une famille entre dans la boutique pour ressortir tout de suite après avoir fait un tour à l'intérieur. «Les ventes ont beaucoup baissé elles aussi par rapport à avant». Ceci, nous révèlent-elles, n'est pas dû uniquement au pouvoir d'achat du citoyen mais aussi au nombre de boutiques qui ne cessent de se multiplier. Sonia vendeuse dans la boutique «Orchestra», située toujours dans le même quartier d'El-Biar où la marchandise est importé d'Europe et où un costume pour bébé dépasse facilement les 3.000 DA nous révélera qu'ici, la clientèle est d'un niveau aisé ou ayant un enfant qu'ils veulent chouchouter. Juste à coté de cette boutique, une autre échoppe tenue par une Chinoise, parlant couramment l'arabe, s'est avérée presque exiguë pour le nombre de clientes qui s'y trouvaient. A cet endroit nous avons rencontré Naïma qui était accompagnée de sa petite Aya à qui elle venait d'acheter un ensemble qu'elle avait payé 1.600 DA. Contente de l'exhiber, Naïma est fière d'avoir fait une affaire. «Pratiquement le même costume je l'ai payé, l'année passée, à 3.800 DA». Cet achat, précisera notre interlocutrice, elle l'a fait dans une boutique de marque ou la griffe a son importance. A propos, d'ailleurs, de ces magasins qui ont récemment fait leur apparition un peu partout en Algérie «on trouve souvent de bonnes affaires surtout en cette période de fêtes durant laquelle celles- ci profitent de liquider leurs stocks en procédant à des soldes» nous diront Malika et son fils Nassim qui venait d'acheter un T-shirt à 500 DA alors que ce même produit était affiché à 1.500 DA il y a quelques mois. Dans tous les cas et pour trouver l'article qu'elles désirent les familles ne cessent, à Alger comme dans les autres villes du pays, de sillonner les artères commerçantes prenant d'assaut, de jours et surtout de nuit, les magasins, échoppes, étals et bazars faisant parfois fi des restrictions qu'impose la bourse. L'essentiel c'est de faire plaisir aux enfants en les faisant sortir, le jour de l'Aïd, bien habillés ou du moins habillés avec du neuf aux yeux de la famille et des voisins. «Les répercussions qui découleront des folies et des dépassements imposés par la circonstance nous essayeront de les rafistoler avec le temps» nous dira Habib un jeune cadre père de trois enfants. De l'autre coté de la barrière, on entend un autre son de cloche «Cette année, nous avons du mal à écouler notre marchandise», se défend un marchand ajoutant que pour « ces dernières années, la consommation d'effets vestimentaires est en constante diminution. Les causes de cette baisse seraient la prolifération du commerce informel et la réduction du pouvoir d'achat du citoyen» a-t-il affirmé pour conclure. Comme de coutume, l'Aïd El Fitr pour les uns, Aïd Séghir pour les autres, est une occasion pour les Algériens de faire plaisir aux enfants en leur achetant de nouveaux vêtements. Et à cet effet et comme chaque année à la même période, les rues d'Alger comme celles de toutes les grandes villes du pays se transforment en un grand bazar où toutes sortes de vêtements sont étalés, dans les magasins, sur les façades de ces derniers, sur des étals de fortune, parfois à même le sol. Dans les quartiers populaires où l'informel et le légal se côtoient jusqu'à se confondre, les propriétaires de magasins font comme tout le monde pour vendre leurs marchandises en allant «agresser» le client dans la rue. Ils installent eux aussi des étals sur le trottoir en face ou le long de la vitrine de leur boutique. Dans la Capitale, à Bab El-Oued, Place des Martyrs, Bab-Azzoun, Larbi-Ben-Mhidi, Hassiba-Ben-Bouali, Didouche-Mourad, Mohamed Belouizdad, Ali Khodja à El-Biar et ailleurs, les rues sont envahies par des familles entières en quête de vêtements pour les enfants, dès la table du ftour levée. Les magasins de prêt-à-porter rivalisent en décoration. Tout est fait pour attirer le client. Certaines boutiques ont même reçu un lifting pour la circonstance. Sauf que cette année, beaucoup plus que l'année passée, les dépenses du Ramadhan et celles de l'Aïd interviennent très peu de temps après celles imposées par la rentrée scolaire. Des dépenses qui rendent la facture encore plus salée et pour la plupart des familles difficile à supporter. Au centre commercial «Icosium» à El-Biar et au niveau de la boutique «Confiance», un magasin spécialisé dans la chaussure pour femme, une foule de visiteuses tourne autour des rayons. Visiteuses pour ne pas dire clientes parce qu'elles ne le sont, forcement, pas toutes vu les prix pratiqués pour des chaussures d'importation dont les prix varient entre 2.900 DA et 4.000 DA. Ici personne, ni des clientes ni du patron, ne daignera se prêter à notre discussion et encore moins répondre à nos questions portant sur l'affluence, le chiffre d'affaire et le pouvoir d'achat du citoyen. Nous continuons notre périple dans le même site mais cette fois-ci en direction d'une échoppe spécialisée celle-ci dans le prêt-à- porter femmes fortes. Dans cet endroit ,seul M. Didda, le propriétaire des lieux et la tenancière de la boutique son là. Point de clientes. Le maître des lieux très décontracté nous expliquera que la situation d'absence d'acheteuses de son magasin est du d'abord au le fait que « celle- ci soit spécialisée dans le prêt-à-porter pour femme fortes mais aussi et surtout au pouvoir d'achat du client qui ne cesse de chuter obligeant les parents à se consacrer à leurs enfants plutôt qu'à leur propre personne». Le même problème de pouvoir d'achat est évoqué, aussi, par Mounia et Sonia deux charmantes vendeuses de la boutique « Le Printemps » à El-Biar, spécialisée dans les vêtements bébé et enfants ou le costume (pantalon, gilet et chemisier), importé de Syrie, pour enfants de deux ans est cédé entre 2.900 DA et 3.800 DA idem pour l'ensemble fille. Nos interlocutrices étaient en train de nous expliquer que le pouvoir d'achat a beaucoup baissé par rapport à l'an dernier et les années précédentes qu'une famille entre dans la boutique pour ressortir tout de suite après avoir fait un tour à l'intérieur. «Les ventes ont beaucoup baissé elles aussi par rapport à avant». Ceci, nous révèlent-elles, n'est pas dû uniquement au pouvoir d'achat du citoyen mais aussi au nombre de boutiques qui ne cessent de se multiplier. Sonia vendeuse dans la boutique «Orchestra», située toujours dans le même quartier d'El-Biar où la marchandise est importé d'Europe et où un costume pour bébé dépasse facilement les 3.000 DA nous révélera qu'ici, la clientèle est d'un niveau aisé ou ayant un enfant qu'ils veulent chouchouter. Juste à coté de cette boutique, une autre échoppe tenue par une Chinoise, parlant couramment l'arabe, s'est avérée presque exiguë pour le nombre de clientes qui s'y trouvaient. A cet endroit nous avons rencontré Naïma qui était accompagnée de sa petite Aya à qui elle venait d'acheter un ensemble qu'elle avait payé 1.600 DA. Contente de l'exhiber, Naïma est fière d'avoir fait une affaire. «Pratiquement le même costume je l'ai payé, l'année passée, à 3.800 DA». Cet achat, précisera notre interlocutrice, elle l'a fait dans une boutique de marque ou la griffe a son importance. A propos, d'ailleurs, de ces magasins qui ont récemment fait leur apparition un peu partout en Algérie «on trouve souvent de bonnes affaires surtout en cette période de fêtes durant laquelle celles- ci profitent de liquider leurs stocks en procédant à des soldes» nous diront Malika et son fils Nassim qui venait d'acheter un T-shirt à 500 DA alors que ce même produit était affiché à 1.500 DA il y a quelques mois. Dans tous les cas et pour trouver l'article qu'elles désirent les familles ne cessent, à Alger comme dans les autres villes du pays, de sillonner les artères commerçantes prenant d'assaut, de jours et surtout de nuit, les magasins, échoppes, étals et bazars faisant parfois fi des restrictions qu'impose la bourse. L'essentiel c'est de faire plaisir aux enfants en les faisant sortir, le jour de l'Aïd, bien habillés ou du moins habillés avec du neuf aux yeux de la famille et des voisins. «Les répercussions qui découleront des folies et des dépassements imposés par la circonstance nous essayeront de les rafistoler avec le temps» nous dira Habib un jeune cadre père de trois enfants. De l'autre coté de la barrière, on entend un autre son de cloche «Cette année, nous avons du mal à écouler notre marchandise», se défend un marchand ajoutant que pour « ces dernières années, la consommation d'effets vestimentaires est en constante diminution. Les causes de cette baisse seraient la prolifération du commerce informel et la réduction du pouvoir d'achat du citoyen» a-t-il affirmé pour conclure.