La Russie a prévenu, hier, qu'une déclaration unilatérale d'indépendance par le Kosovo serait "inacceptable" et a affirmé que les pourparlers entre la Serbie et les Kosovars albanais pourraient se poursuivre au delà de la date limite du 10 décembre. L'ambassadeur russe à l'ONU Vitaly Churkin a fait ces commentaires devant la presse après un compte-rendu de l'envoyé spécial de l'ONU Joachim Rucker devant le Conseil de sécurité sur la situation dans la province serbe. Mais à Londres, le Premier ministre kosovar Agim Ceku a affirmé que le Kosovo allait se déclarer indépendant dans les jours suivant l'échéance de décembre si aucun accord n'était trouvé. Les pourparlers entre la Serbie et le Kosovo — supervisés par une troïka composée de l'Union européenne, de la Russie et des Etats-Unis — sur un éventuel statut d'indépendance sous supervision internationale doivent s'achever le 10 décembre. Au cours d'une conférence de presse au Foreign office à Londres, après s'être entretenu avec le ministre des Affaires étrangères David Miliband, Agim Ceku a déclaré : "Il doit y avoir un Kosovo indépendant avant le 10 décembre." La Serbie, soutenue par la Russie, s'oppose fermement à l'indépendance du Kosovo, qu'elle considère comme une partie intégrante de son territoire et de son histoire. La Russie a menacé d'opposer son veto au Conseil de sécurité de l'ONU en cas de vote sur l'indépendance du Kosovo. Le Kosovo est dirigé par l'ONU depuis la campagne de bombardements de l'Otan de 1999 qui a mis fin à la répression de Belgrade contre sa minorité albanophone indépendantiste. La Russie a prévenu, hier, qu'une déclaration unilatérale d'indépendance par le Kosovo serait "inacceptable" et a affirmé que les pourparlers entre la Serbie et les Kosovars albanais pourraient se poursuivre au delà de la date limite du 10 décembre. L'ambassadeur russe à l'ONU Vitaly Churkin a fait ces commentaires devant la presse après un compte-rendu de l'envoyé spécial de l'ONU Joachim Rucker devant le Conseil de sécurité sur la situation dans la province serbe. Mais à Londres, le Premier ministre kosovar Agim Ceku a affirmé que le Kosovo allait se déclarer indépendant dans les jours suivant l'échéance de décembre si aucun accord n'était trouvé. Les pourparlers entre la Serbie et le Kosovo — supervisés par une troïka composée de l'Union européenne, de la Russie et des Etats-Unis — sur un éventuel statut d'indépendance sous supervision internationale doivent s'achever le 10 décembre. Au cours d'une conférence de presse au Foreign office à Londres, après s'être entretenu avec le ministre des Affaires étrangères David Miliband, Agim Ceku a déclaré : "Il doit y avoir un Kosovo indépendant avant le 10 décembre." La Serbie, soutenue par la Russie, s'oppose fermement à l'indépendance du Kosovo, qu'elle considère comme une partie intégrante de son territoire et de son histoire. La Russie a menacé d'opposer son veto au Conseil de sécurité de l'ONU en cas de vote sur l'indépendance du Kosovo. Le Kosovo est dirigé par l'ONU depuis la campagne de bombardements de l'Otan de 1999 qui a mis fin à la répression de Belgrade contre sa minorité albanophone indépendantiste.