Le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer a prévenu hier, que l'alliance "agirait résolument" contre les fauteurs de trouble éventuels au Kosovo, dans le contexte de l'indépendance de plus en plus probable de cette province de Serbie à majorité albanaise. "La poursuite de l'engagement de l'Otan au profit de la sécurité de la région reste cruciale et nous agirons résolument contre quiconque recourrait à la violence", a affirmé M. de Hoop Scheffer en ouvrant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique axée sur le Kosovo. La question du maintien des près de 17.000 soldats de la force de l'Otan au Kosovo, la KFOR, dans la perspective d'une prochaine déclaration d'indépendance unilatérale par le gouvernement de Pristina devait dominer les débats de la matinée. Jeudi soir, le ministre belge Karel De Gucht a cependant indiqué qu'il était déjà acquis que l'Otan entérinerait hier,le maintien de la KFOR, en dépit des divergences que les 26 Etats membres ont encore entre eux sur le problème du statut final du Kosovo, administré depuis 1999 par l'ONU. "Quelle que soit l'issue du processus concernant son statut, le Kosovo doit rester un endroit où les Kosovars albanais, serbes et autres peuvent vivre ensemble, libérés de la peur et libérés de l'intimidation", a ajouté M. de Hoop Scheffer. Après s'être concertés sur le Kosovo, les chefs de la diplomatie de l'Alliance atlantique devaient élargir le cercle des discussions à leur homologue russe Sergueï Lavrov, dans le cadre du Conseil Otan-Russie. Leurs échanges promettent d'être animés, car Moscou reste foncièrement hostile à l'indépendance du Kosovo. Les ultimes tractations entre Pristina et Belgrade n'ont rien donné, la Serbie se refusant à accorder plus qu'une large autonomie au Kosovo, et le gouvernement kosovar exigeant l'indépendance. La troïka des médiateurs (Etats-Unis, Russie et Union européenne) doivent remettre leur rapport au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon le 10 décembre. Le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer a prévenu hier, que l'alliance "agirait résolument" contre les fauteurs de trouble éventuels au Kosovo, dans le contexte de l'indépendance de plus en plus probable de cette province de Serbie à majorité albanaise. "La poursuite de l'engagement de l'Otan au profit de la sécurité de la région reste cruciale et nous agirons résolument contre quiconque recourrait à la violence", a affirmé M. de Hoop Scheffer en ouvrant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique axée sur le Kosovo. La question du maintien des près de 17.000 soldats de la force de l'Otan au Kosovo, la KFOR, dans la perspective d'une prochaine déclaration d'indépendance unilatérale par le gouvernement de Pristina devait dominer les débats de la matinée. Jeudi soir, le ministre belge Karel De Gucht a cependant indiqué qu'il était déjà acquis que l'Otan entérinerait hier,le maintien de la KFOR, en dépit des divergences que les 26 Etats membres ont encore entre eux sur le problème du statut final du Kosovo, administré depuis 1999 par l'ONU. "Quelle que soit l'issue du processus concernant son statut, le Kosovo doit rester un endroit où les Kosovars albanais, serbes et autres peuvent vivre ensemble, libérés de la peur et libérés de l'intimidation", a ajouté M. de Hoop Scheffer. Après s'être concertés sur le Kosovo, les chefs de la diplomatie de l'Alliance atlantique devaient élargir le cercle des discussions à leur homologue russe Sergueï Lavrov, dans le cadre du Conseil Otan-Russie. Leurs échanges promettent d'être animés, car Moscou reste foncièrement hostile à l'indépendance du Kosovo. Les ultimes tractations entre Pristina et Belgrade n'ont rien donné, la Serbie se refusant à accorder plus qu'une large autonomie au Kosovo, et le gouvernement kosovar exigeant l'indépendance. La troïka des médiateurs (Etats-Unis, Russie et Union européenne) doivent remettre leur rapport au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon le 10 décembre.